Suite au différend entre la société « Bzioui immo » et ses clients dans le cadre de son projet Bassatine de Bouskoura, la direction de « Bzioui immo » a décidé d'apporter des éclaircissements sur la réalité de ce litige, qui a trouvé écho auprès de la justice. Dans un communiqué reçu par Maroc Diplomatique, la société immobilière annonce que l'affaire est, par le biais d'un groupe de clients, portée devant le Tribunal de Première Instance d'Ain Sebaa à Casablanca. « Ces derniers, se disant victime d'escroquerie. » Selon « Bzioui immo », le groupe de clients, « refuse de terminer les procédures de vente, pour des raisons qui peuvent être liées à leur incapacité à pouvoir payer le reste du prix de l'appartement. Et au lieu de s'adresser à la direction de l'entreprise pour résilier le contrat amicalement, ils ont choisi la pression... » La société accusée rétorque que ces derniers « le mensonge et la protestent afin de récupérer les sommes d'argent qu'ils avaient versées, la plupart d'entre eux n'ont même pas payé la moitié de la valeur du prix de l'appartement, et d'autres ont payé par chèques sans provision ». Pourtant la société déclare avoir informé aux clients que « la récupération de leur argent était conditionnée par la déduction d'un pourcentage qui varie entre 10 et 15 pour cent du prix de l'appartement, ils ont complètement « refusé » → Lire aussi : Le marché immobilier rythmé par une baisse de l'offre et une légère hausse des prix Selon les déclarations des clients, relayées par les médias « les dépenses du syndic ne sont pas justifiées » et accusent « Bzioui immo« , pour « escroquerie » Agacée par ces accusations, « Bzioui immo » renvoie à la loi statuant le fonctionnement du syndic. D'ailleurs, certains clients déclarent avoir « payé des appartements moyen standing a un prix qui oscille entre 350.000 dirhams et 400.000 dirhams, avant de se faire livrer des appartements économique ». De son côté, « Bzioui immo » rappelle que le prix d'un appartement économique est connu il est estimé à 250.000 dirhams, avant d'ajouter que « le problème réside dans le fait que certains clients ont effectué des aménagements et réparations à l'intérieur de l'appartement, et ont par la suite inclut ces dépenses dans le prix de vente. » Pour la société, c'est « inacceptable ». Toutefois, la société reconnaît qu'il il y a bien eu un retard, dû essentiellement à la situation épidémiologique depuis deux ans, à cause du Covid 19, et qui a entraîné « le gel des travaux, sans compter l'interruption des vols entre notre pays et le reste des pays européens et l'arrêt des importations des matériaux de construction de ces pays ». Pour ce qui est de l'objet de la plainte, une séance de réconciliation s'est tenue la semaine dernière au cabinet du Procureur du Roi près le Tribunal de Première Instance d'Ain Sebaa, entre la défense des deux parties.