Nadia Fettah: « Tous les partenaires sont convaincus de la nécessité d'une solution consensuelle »    Maroc-UE : un accord migratoire renforcé à l'étude    Embouteillages aux péages : Bouznika met le ministère du Transport sous pression    Maroc/France: Les villes de Dakhla et Nice renforcent leur coopération    Talbi El Alami reçoit Jacob Zuma, ancien président d'Afrique du Sud    Marhaba 2025 : Pic des rentrées des MRE le 14 juillet avec 68.976 passagers    Cours des devises du vendredi 18 juillet 2025    Minéraux critiques: Leila Benali appelle à l'adoption d'un cadre ESG africain pour assurer la transition énergétique    émission obligataire : Label'Vie lève 1,5 MMDH    Mobile Payment : Al Barid Bank lance sa solution    Marché de l'emploi : un équilibre vie-travail préoccupant ?    Aéronautique: Alphavest Capital et Boeing vont créer des centres d'excellence au Maroc    Ferhat Mehenni honoré lors d'une prestigieuse cérémonie internationale à Paris    L'UE adopte un 18e paquet de sanctions contre la Russie    La France met fin à sa présence militaire au Sénégal    Surtourisme: Barcelone compte réduire sa capacité d'accueil de bateaux de croisière    Décès d'Ahmed Faras : le président de la FIFA rend hommage à la carrière exceptionnelle d'une légende du football africain    CHAN 2024 : Six arbitres marocains désignés    Play-offs – Division Excellence (H) : L'ASS relance le suspense, un troisième match décisif face à l'IRT    Euro (f) Suisse 25 : L'Angleterre renversante et demi-finaliste au bout du suspense    CHAN 2024: Six arbitres marocains désignés    Le temps qu'il fera ce vendredi 18 juillet 2025    Marruecos extiende la alfombra roja a Jacob Zuma tras el acercamiento sobre el Sahara    Les températures attendues ce vendredi 18 juillet 2025    L'Humeur : Timitar, cette bombe qui éclate mou    Rabat : Remise des Prix de la 5e édition de la presse parlementaire    Ould Errachid reçoit l'ancien président d'Afrique du Sud et leader du parti MK, Jacob Zuma    Le torchon brule entre l'Union européenne et l'Algérie    Sáhara: El Polisario y Argelia se consultan tras el apoyo de Zuma a Marruecos    Le Chef du gouvernement préside une réunion de la Commission nationale chargée du suivi du dossier des retraites    Summer Series Au Blast : Un été en live, au cœur de la ville ocre    Le ministère français de la Culture salue l'essor culturel du Maroc    Festival des Plages Maroc Telecom : Une soirée d'ouverture réussie à M'diq sous le signe de la fête et du partage    Marruecos: Ahmed Faras, una leyenda del fútbol del Chabab Mohammedia a la gloria continental    Maroc : Ahmed Faras, une légende du football de Chabab Mohammedia à la gloire continentale    Akhannouch : L'extension de l'usine Stellantis confirme l'attractivité du Maroc pour les investissements    La contribution du Maroc à la formation des observateurs électoraux en Afrique saluée par l'Union Africaine    L'UE s'insurge contre l'Algérie suite aux nombreuses violations de l'accord d'association    Real Madrid : l'espoir subsiste pour la signature d'Abdellah Ouazane    CAN féminine: « les joueuses sont motivées pour décrocher le billet des demi-finales » (Jorge Vilda)    Festival des Plages Maroc Telecom : Une soirée d'ouverture réussie à M'diq sous le signe de la fête et du partage    Temps'Danse fait rayonner le Maroc à la Coupe du monde de danse en Espagne    Températures prévues pour vendredi 18 juillet 2025    Meurtre d'Erfoud : le coupable condamné à 30 ans de prison ferme    Alerte au tsunami après un séisme au large de l'Alaska    2ème édition du Festival national de l'Aïta : El Jadida ouvre le bal sous le thème: Fidélité à la mémoire, ouverture sur l'avenir".    Message de condoléances de S.M. le Roi à la famille de feu Ahmed Faras    Les prévisions du jeudi 17 juillet 2025    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Procès de destitution: Donald Trump acquitté par le Sénat américain
Publié dans PanoraPost le 13 - 02 - 2021

L'ex-président américain Donald Trump a été acquitté samedi par le Sénat américain qui le jugeait pour «incitation à l'insurrection» à la suite des violences au Capitole le 6 janvier.
Cinquante-sept sénateurs ont voté pour un verdict de culpabilité et 43 contre. La majorité des deux tiers nécessaire à la condamnation n'a donc pas été atteinte.
L'ancien président républicain a immédiatement réagi en saluant la fin d'une «chasse aux sorcières». Se tournant vers l'avenir et marquant sa volonté de continuer à jouer un rôle politique, il a promis de continuer à défendre «la grandeur de l'Amérique».
«Il n'y a rien que nous ne puissions accomplir ensemble», a-t-il dit dans un communiqué.
Les démocrates voulaient voir Donald Trump reconnu coupable d'«incitation à l'insurrection», puis qu'il soit ensuite rendu inéligible.
Pour eux, il est le responsable principal des événements du 6 janvier, lorsqu'une foule de ses partisans en colère avait envahi le Capitole au moment où le Congrès américain s'apprêtait à confirmer sa défaite à l'élection du 3 novembre face au démocrate Joe Biden. Cinq personnes avaient perdu la vie lors de ces violences.
«Il est désormais évident, sans l'ombre d'un doute, que Trump a soutenu les actes de la foule hargneuse et il doit donc être condamné. C'est aussi simple que cela», avait lancé Jamie Raskin, le chef des procureurs démocrates, pendant leur dernier réquisitoire prononcé samedi devant le Sénat.
Ce deuxième procès en destitution de Donald Trump s'achève donc par un second acquittement. Entamé mardi, il aura duré cinq jours.
Après un coup de théâtre, sénateurs républicains et démocrates sont parvenus samedi à un accord pour se passer de témoins au procès de Donald Trump, rouvrant la voie à un verdict, et son probable acquittement, dans la journée.
Le chef des procureurs démocrates, Jamie Raskin, a entamé vers 13H00 (heure de Washington) son réquisitoire, qui sera suivi par le plaidoyer des avocats du 45e président américain, accusé d'« incitation à l'insurrection » lors de l'assaut meurtrier du 6 janvier sur le Capitole.
Les deux parties disposent au maximum de deux heures chacune. Les sénateurs pourront ensuite se retirer pour délibérer, avant de passer au verdict.
Les démocrates veulent voir Donald Trump reconnu coupable d'« incitation à l'insurrection », puis qu'il soit rendu inéligible.
Pour eux, il est le responsable principal des événements du 6 janvier, lorsqu'une foule de ses partisans en colère avait envahi le Capitole au moment où le Congrès américain s'apprêtait à confirmer sa défaite à l'élection du 3 novembre.
Pendant plus de deux heures, une grande confusion a régné au Sénat samedi, après un vote surprise autorisant la convocation de témoins, soutenu par les 50 sénateurs démocrates et 5 de leurs collègues républicains.
« Plus en colère que vous »
Le chef de l'équipe des élus démocrates de la Chambre menant l'accusation, Jamie Raskin, voulait entendre une élue républicaine, Jaime Herrera Beutler, ayant révélé vendredi soir la teneur d'une conversation téléphonique entre un autre élu et Donald Trump le 6 janvier.
Alors que les parlementaires se cachaient pour échapper aux émeutiers, Donald Trump aurait éconduit le chef de la minorité républicaine à la Chambre, Kevin McCarthy, qui lui demandait d'appeler ses partisans à cesser les violences: « Eh bien, Kevin, j'imagine que ces gens sont plus en colère que vous à propos de l'élection. »
Les démocrates ont « ouvert la boîte de Pandore », avait réagi le sénateur républicain Ted Cruz, en prévenant que son camp pourrait aussi convoquer de nombreux témoins, ce qui aurait retardé le verdict.
La déposition de Jaime Herrera Beutler a finalement été lue en séance et versée au dossier.
Démocrates et républicains, pour des raisons différentes, souhaitent rapidement boucler le procès. Le président Joe Biden voudrait en particulier que le Sénat soit disponible pour voter ses textes prioritaires, comme un ambitieux plan de soutien à l'économie.
Très discret jusqu'ici, l'influent chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, avait fait savoir peu avant l'ouverture de la séance samedi matin qu'il voterait l'acquittement de Donald Trump.
C'est « une décision difficile », mais « je voterai pour acquitter », avait-il écrit dans une note transmise à ses collègues.
Sa décision rend encore plus improbable une condamnation de Donald Trump. Il faudrait que 17 sénateurs républicains votent avec les 50 élus démocrates pour former la majorité qualifiée nécessaire pour le déclarer coupable, un verdict qui ouvrirait la voie à une peine d'inéligibilité.
Pour Donald Trump, il s'agirait donc d'un deuxième acquittement en autant de procédures de destitution. Un cas unique dans l'histoire des Etats-Unis.
« La mèche »
Depuis le début des débats, les procureurs démocrates ont déroulé un exposé implacable des faits.
Mêlant vidéos-chocs des violences et extraits choisis des diatribes présidentielles, ils ont accusé Donald Trump d'avoir renoncé à son rôle de « commandant-en-chef » pour revêtir des habits d'« incitateur-en-chef ».
Selon eux, il a « attisé la hargne » de ses partisans pendant des mois avec un « grand mensonge »: en se présentant comme la victime d'une élection « volée » suite à des « fraudes » dont il n'a jamais apporté la preuve.
Et le 6 janvier, au moment où les élus du Congrès certifiaient la victoire de Joe Biden, il « a allumé la mèche », ont-ils dit, en leur lançant: « Battez-vous comme des diables. »
Une fois l'assaut en cours, il a attendu de longues heures avant d'appeler ses sympathisants à « rentrer chez eux », délaissant, selon les procureurs démocrates, son serment de protéger les institutions. En tout, cinq personnes sont mortes, et des centaines ont été blessées ou traumatisées, ont-ils estimé.
« Injuste »
Vendredi, les avocats du 45e président des Etats-Unis ont contre-attaqué dans un argumentaire concis (trois heures) et musclé.
Selon eux, l'attaque était « horrible », mais le procès est « injuste »: c'est un acte « de vengeance politique » destiné « à interdire les discours que la majorité n'aime pas », ont-ils lancé.
Dégainant à leur tour des vidéos soigneusement éditées, ils ont assuré que le champ lexical combatif de Donald Trump s'inscrivait dans une « rhétorique politique ordinaire », utilisée à gauche comme à droite et protégée par le Premier amendement de la Constitution, qui garantit la liberté d'expression.
La défense a également jugé "absurde" de lier les violences au discours du 6 janvier, soulignant que Donald Trump avait appelé ses partisans à marcher "de manière pacifique et patriote" sur le Capitole.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.