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Mythologie amazighe : Les trois dieux ayant marqué les Marocains
Publié dans Yabiladi le 18 - 09 - 2019

La mythologie amazighe régissait la vie des habitants en Afrique du Nord. Ils avaient leurs héros, leurs dieux et leurs demi-dieux qu'ils vénéraient. Zoom sur trois de ces figures ayant été largement documentés dans les livres d'histoire.
Le Maroc, en tant que partie de l'Afrique du Nord, avait un certain nombre de mythes partagés avec les Romains et les Grecs. Les Amazighs qui habitaient cette partie du monde croyaient en ces mythes, chérissaient leurs héros et vénéraient des dieux pendant des siècles.
Un grand nombre de ces héros, géants et titans vivaient, eux aussi et selon ces mythes, en Afrique du Nord. Et bien qu'ils ne fussent que des personnages fictifs, leurs noms font toujours partie de notre vie quotidienne.
C'est le cas notamment d'Atlas, comme dans les montagnes d'Atlas, de Tingis, ancien nom de la ville de Tanger et d'Antée, lié à des monuments proches de la ville d'Asilah.
Atlas, le porteur de la voûte céleste et le roi des montagnes du Maroc
Dans la mythologie grecque, il est un titan, une race de divinités vénérée à l'origine par les anciens Grecs. Mais en Afrique du Nord, Atlas est la figure derrière le nom de la plus grande chaîne de montagnes du Maroc. D'autres l'appellent le roi de Maurétanie, le mot latin pour l'ancien Maghreb, qui s'étendait de l'Algérie actuelle au Maroc.
Le mythe raconte comment Zeus, dieu du ciel et du tonnerre dans la mythologie grecque, a condamné Atlas à porter la voûte céleste sur ses épaules à jamais. Selon Mythencyclopedia, c'est parce que le célèbre Atlas «se tenait à l'extrême ouest du monde inconnu pour les Grecs que l'océan près de lui avait été appelé l'Atlantique en son honneur».
Mais ce n'est pas la seule chose qui liait ce titan au Maroc. D'autres contes suggèrent que les montagnes de l'Atlas seraient en fait… les restes d'Atlas. Selon la plateforme, cette histoire est associée à «Perseus, fils de Zeus et tueur de la Méduse».
«En raison d'une prophétie voulant qu'un fils de Zeus vole un jour les pommes d'or des Hespérides (les filles du soir qu'on croit également être les filles d'Atlas, ndlr), Atlas avait refusé d'offrir l'hospitalité à Perseus lors de sa visite», rappelle la même source.
«Insulté, Persée lui montra la tête coupée de Méduse, qui avait le pouvoir de transformer tous ceux qui la regardaient en pierre (…) Atlas se transforma en pierre qui donnera les montagnes de l'Atlas dans l'actuel le Maroc.»
La légende autour d'Atlas
On pense également que les Amazighs ayant vécu en Afrique du Nord vénéraient les montagnes de l'Atlas.
Antée, enterré à Mzora et marié à une déesse marocaine
Les légendes entourant la vie de cet invincible géant disent qu'il a vécu en Libye, alors que d'autres affirment qu'il résidait au Maroc, et plus précisément à Tanger. Cependant, la plupart des récits relatifs à Antée suggèrent qu'il était le fils de Poséidon, le dieu de la mer, des tremblements de terre, des tempêtes et des chevaux dans les mythes et religions grecques et de Gaia, également connue sous le nom de Terre-mère et qui serait notamment l'«ancêtre maternelle des races divines».
En plus de résider au Maroc, le mythe de ce géant grec est profondément lié au royaume. «Il était le mari de la déesse amazigh Tinjis», qui était derrière le nom de Tanger. Antée est surtout connu pour son combat légendaire contre Hercule, le divin héros grec et fils de Zeus.
Dans son livre «Morocco Footprint Handbook» (Editions Footprint travel guides, 2012), Julius Honnor rapporte que dans la mythologie romaine, Antée est considéré comme le géant qui a défié Hercule.
«Le héros (Hercule) tuera le géant et aura un enfant de sa veuve, Tinjis», a-t-il écrit. Ce mythe est expliqué plus en détail par Mythologies, un livre de Media Press selon qui «les légendes racontent qu'il (Antée) était le protecteur invincible des Libyens (…) qu'il protégeait le pays des Berbères jusqu'à ce qu'il soit tué par le héros grec Heracles, qui épousa Tinjis et engendra le fils Sophax (fils berbéro-grec)».
Citant Plutarque, un biographe et essayiste grec, le même livre rapporte que «les Libyens ont enterré Antée à Tanger» et que sa «tombe a été ouverte par Sertorius», un noble de Rome.
Sophax, le fondateur de Tinjis
Cependant, un récit différent indique que le géant a été enterré à Mzora, un site antique abritant un cercle de pierres. Selon la plateforme Ancient origins, «Mzora a été décrit pour la première fois par le général romain Quintus Sertorius au Ier siècle de notre ère, en apprenant que c'était la tombe d'Antée, un géant légendaire assassiné par Hercule».
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Après le combat épique entre Antée et Hercule, Sophax était le fruit de la victoire du héros grec. Fils de Tinjis et d'Hercule, Sophax, également connu sous le nom de Sufax, Syphax, Sufaqs, était également un héros et un demi-dieu.
La légende raconte que la figure mythologique a fondé la ville de Tanger et l'a appelée «Tinjis» pour honorer sa mère. Un autre mythe révèle que le père de ce héros, Hercule, «a séparé l'Espagne et l'Afrique pour donner à son fils une ville protégée par la mer».
Citant aussi Plutarque Gabriel Camps, fondateur de L'Encyclopédie berbère, rappelle dans un article publié en 2012 et intitulé «Antée», que «Sophax régna sur le pays et fonda une ville à laquelle il donna le nom de sa mère». «Sophax eut pour fils Diodore auquel un grand nombre de peuples de Libye se soumirent», ajoute-t-il.
Selon la mythologie amazighe, de nombreux rois berbères croyaient être les descendants de Sophax, comme le roi numide Juba II.


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