Intox, mensonges et surenchères meubleront les trois mois qui nous séparent des élections législatives. Partis, syndicats à connotation politique, ONG pas si indépendantes que cela, médias, etc. affûtent tous leurs armes pour des tirs croisés, avec des dégâts collatéraux qui ne vont malheureusement pas épargner le pays, alors que son image est déjà écornée, comme cela est perceptible dans le traitement de plusieurs chaînes TV étrangères, et non des moindres. D'aucuns profitent de ce brouhaha électoral pour se positionner, oubliant au passage l'intérêt suprême de la Nation. L'on sait que tout ou presque est permis en politique, mais là où tous les protagonistes prétendent défendre corps et âme le Maroc, ils lui portent préjudice, sciemment ou non. D'ici à novembre, attendons-nous à d'anciens dossiers qui vont subitement refaire surface ou à de nouvelles affaires qui peuvent toujours «servir» et qui convergeront toutes vers un seul objectif: porter l'estocade au rival. Sauf qu'au passage, on donne parfois l'impression que cette scène politique est une véritable arène où les combats de coqs sont légion et où seul le plus fort survit. Or, le Maroc, ce ne devrait pas être cela. Notre pays est une démocratie évolutive en quête d'un meilleur horizon, parfois trébuchant, mais qui arrive toujours à se relever pour avancer quand les pays de la région sont cloués au sol du fait d'un environnement instable marqué par l'insécurité. C'est pourquoi nos partis politiques doivent, tous, comprendre qu'il est de leur devoir de donner de l'espoir à tous ceux qui prennent le parti du... Maroc pour se déplacer massivement aux urnes. Il n'est pas encore trop tard pour le comprendre. Enfin, espérons-le...