Personne n'est parfait, mais rater une série abondante d'occasions de buts, ça vous donne cette envie de se demander le comment et le pourquoi. Larabi joueur pro, ça veut dire que son métier est de mettre le cuir « fi chabka ». Un geste situé entre le facile et le difficile. Ce dernier mouvement, on le laisse pour les Messi, C7, Diègo, Muller, Faras ou Van Basten. Des buteurs super doués qui ne vous font pas augmenter le ...sucre. Sur une terrasse de café (on est à Casa sur un chic boulevard), mais vraiment à voir cette colère du public (spectateurs TV) et aussi certainement les Gadiris sur les lieux. Personnellement, je n'aime pas parler des moments de crises, ni de tension; mais pour cette fois-ci, y'en assez et je vous dispense des qualificatifs dont Ba Larabi fut arrosé ! En match amical ou officiel, c'est du pareil au même. Le verbe rater est conjugué à tous les temps. Agadir ou Sao Tomé, l'homme de Grenade comme s'il a la trouille et pourtant, c'est un garçon talentueux formé dans les grandes écoles européennes. Une mitraillette comme un Rambo exultant de force. On ne veut pas de cartouches mouillées et on a confiance que notre bon Larabi se ressaisira incessamment. Rendre heureux 34 millions de Marocains et dispenser à Zaki mille et une critique. Voilà, plions le Van Zegelen et rendez-vous avec « Achabka ». Cette cage qui ne demande qu'un petit lob réussi, une tête bien ajustée et comme à « Gharnata », un tir foudroyant...