En effet, les exportations ont progressé de 19% à 99,1 milliards DH au lieu de 83,3 milliards DH à fin juillet 2010, tiré essentiellement par les ventes de phosphates et ses dérivés. En regard, les importations se sont chiffrées à 205,5 milliards DH à fin juillet 2011 contre 171,3 milliards DH à la même période de l'année dernière, inscrivant ainsi une hausse de 20%. Ce sont nos achats de produits énergétiques et nos importations alimentaires qui continuent à peser dans le déséquilibre de la balance commerciale. Cette dernière enregistre une nouvelle aggravation de 21% de son déficit qui s'élève à 106,4 milliards DH au lieu de 87,9 milliards il y a un an. Pour sa part, le taux de couverture de nos importations par les exportations évolue toujours aux alentours de 48%. Selon les statistiques mensuelles des échanges extérieurs, rendues publiques par l'Office des Changes, les exportations ont totalisé à fin juillet 99 milliards DH en hausse de 19% en comparaison avec juillet 2010 dont le volume n'a pas dépassé les 83,3 milliards DH. Hors phosphates et dérivés, ces exportations se sont élevés à 72,9 milliards DH contre 64,2 milliards DH en jullet 2010, soit une progression de 36,7% sur un an glissant. Parmi les principaux produits à l'exportation, les engrais naturels et chimiques ont représenté 10,6 milliards DH contre 6,4 milliards DH, soit une hausse de 65,5%. L'acide phosphorique a généré 8,83 milliards DH contre à peine 8 milliards DH un an auparavant, soit une variation positive de 9,9% par rapport à l'année dernière. De même, les phosphates à l'état brut ont rapporté 6,6 milliards DH contre 4,6 milliards DH seulement à fin juillet 2010, enregistrant ainsi un accroissement de 43,1%. Dans le secteur du textile et habillement, nos ventes de vêtements confectionnés ont généré un chiffre d'affaires de 11,8 milliards DH contre 10,8 milliards à fin juillet 2010, soit un volume additionnel de 940 millions DH. Pour leur part, les articles de bonneterie ont drainé des recettes de l'ordre de 4,3 milliards DH contre 3,9 milliards DH il y a un an. Les variations positives ont été enregistrées également par nos exportations de produits électriques et électroniques. Les exportations de fils et câbles pour l'électricité se sont élevés à 8,9 milliards DH au lieu de 7,2 milliards DH il y a un an, soit une progression de 21,9%. Les composants électroniques ont rapportés, de leur côté, un peu plus de 3 milliards DH contre 2,8 milliards DH, signant ainsi une progression annuelle de 6%. De même, les ventes à l'étranger de produits halieutiques continuent d'évoluer à la hausse, à l'exception des poissons en conserve. Ces derniers n'ont rapporté, cette année, que 2,1 milliards DH au lieu de 2,7 milliards en juillet 2010, enregistrant une baisse substantielle d'une année à l'autre. En revanche, les CMC (crustacés, mollusques et coquillage) ont amélioré les recettes en rapportant 2,9 milliards DH contre 2,6 milliards en juillet 2010. Evolution peu visible dans le cas du poisson frais, dont les exportations évoluent aux alentours de 1 milliard DH. Il faut dire que dans la rubrique alimentaire, les ventes marocaines à l'étranger furent moins performantes que l'année précédente. Les agrumes, par exemple, sont en baisse de 17% à 1,3 milliard DH au lieu de 1,6 milliard DH un an auparavant. Les conserves de légumes sont en quasi stagnation, aux environs de 940 millions DH. Seules les tomates sont parvenues à mieux progresser atteignant 1,4 milliard DH contre 1,1 milliard en juillet 2010. Dans le sens inverse, nos importations affichent une hausse plus soutenue que nos exportations. Nos achats à l'étranger ont totalisé 205,5 milliards DH contre 171,3 milliards D un an auparavant, soit une progression de 20%. Cette accélération s'explique, d'après l'Office, par la hausse de nos achats de produits énergétiques qui se sont élevés 51,8 milliards DH contre seulement 37,2 milliards il y a un an, en accroissement de 39%. Nos importations en pétrole brut se sont élevées à 17 milliards contre 10,5 milliards en juillet 2010, soit une hausse de 75%. Ceci alors que les volumes importés sont en légère baisse de 5% par rapport à l'année dernière à seulement 2.740 millions de tonnes au lieu de 2. 888 MT en 2010. Il faut noter que le prix moyen de la tonne importée est passé de 4 ?709 DH/T à 6.207 DH/T. Au volet alimentaire, nos achats de blé ont atteint 7 milliards DH au lieu de 2,9 milliards pour un volume importé en hausse de 46% à 2.314 mt contre 1.586 mt en juillet 2010. Idem pour le sucre avec des importations en hausse de 55,2% à près de 3 milliards DH. Volume identique consacré pour les importations de maïs.