Le gouvernement prépare le lancement des groupements territoriaux de la santé avec 11 décrets    Atlantic Dialogues 2025 : Sekkouri appelle à repenser l'avenir du travail à l'aune du futur de la croissance    Groupements sanitaires territoriaux : 11 projets de décrets validés en Conseil de gouvernement    Le Maroc et l'ONU renforcent leur coopération en matière de droits humains et d'égalité de genre    Réforme électorale 2026 : la Chambre des conseillers valide les textes clés    Pêche maritime : plus de 9,57 MMDH de produits commercialisés à fin novembre    2è Forum d'Affaires de la ZLECAF : Réunion ministérielle pour une position africaine unifiée à l'OMC    Le Conseil de gouvernement adopte le projet de loi portant transformation de l'Agence Nationale des Ports en SA    Cambriolage du Louvre : les voleurs auraient pu être arrêtés "à 30 secondes près", selon l'enquête administrative    France : l'ex-président Sarkozy lance la parution de son "Journal d'un prisonnier"    Union européenne : l'objectif climatique 2040 validé    Billetterie du Mondial 2026: la FIFA annonce l'ouverture du tirage de sélection aléatoire    CAN 2025: Regragui dévoile la liste des Lions de l'Atlas    CA FIFA 2025 : Les Lions en demi-finale au bout d'un match serré mais logiquement remporté    CA FIFA 2025 : l'Arabie saoudite décroche son billet pour les demi-finales    CAN 2025 / Officiel : la liste des 28 joueurs convoqués par Walid Regragui    Insertion des jeunes : Laâyoune ouvre sa première Ecole de la deuxième chance    Polluants éternels et perturbateurs endocriniens : les risques pendant la grossesse se précisent    Baitas : avec les GST, la gestion du système de la santé change de logique    Drame de Fès : L'insoutenable légèreté des règles    La culture.... Notre arène    Alerte météo : Chutes de neige et fortes pluies de vendredi à dimanche dans plusieurs régions    Coopération économique : Rabat et Berlin explorent de nouveaux horizons    Ports situés sur la Méditerranée: hausse de 7% des débarquements de pêche à fin novembre    Le Maroc réélu à la tête de l'Union africaine de la mutualité    Les dirigeants de la BERD au Maroc pour des réunions de haut niveau    Prix de la société civile : le Maroc célèbre les acteurs locaux et la diaspora    Renforcement de la position des Femmes, de la Paix et de la Sécurité en Afrique    Classement FIFA : les Lionnes de l'Atlas terminent l'année à la 66e place mondiale    Maroc-France : La nouvelle géopolitique d'un partenariat militaire stratégique    Allemagne : Angela Merkel qualifie la pandémie de Covid-19 de "mise à l'épreuve démocratique"    Gaza: lancement de la campagne « Hiver chaud » au profit de Palestiniens déplacés, avec un financement marocain    Effondrement à Fès : L'émir du Qatar présente ses condoléances à Mohammed VI    3 morts et 4 blessées dans un accident de la route à Guercif    Températures prévues pour vendredi 12 décembre 2025    Moroccan press unions challenge minister's claims on National Press Council reform    Spain : Pedro Sanchez's PSOE isolated on the Sahara issue in Parliament    Ukraine : Zelensky prêt à envoyer sa proposition du plan Trump    L'inscription conjointe du Deepavali et du caftan marocain à l'UNESCO renforce le partenariat culturel entre l'Inde et le Maroc    Edito. Un patrimoine intouchable    Maroc : Megarama ouvre sa première salle IMAX® à Rabat    Diplomatie chinoise : tournée de Wang Yi dans trois pays arabes    Fonds d'Equipement Communal : 1,61 MMDH de la BAD pour consolider le développement territorial    Marocanité du caftan : L'Algérie battue à plate couture à l'UNESCO [INTEGRAL]    SILA 2025 : Abidjan, carrefour littéraire    Ligue 1: Le Marocain Ahmed Kantari nouvel entraineur du FC Nantes    Le Caftan marocain inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO    Plein succès pour la 2e édition du Festival des Arts Numériques tenue à l'UM6P    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Trois soldats français tués dans la zone des «trois frontières» au Mali
Publié dans Albayane le 29 - 12 - 2020

Trois soldats français ont été tués lundi par une bombe artisanale dans la zone des « trois frontières », dans le centre du Mali, où la force antiterroriste française Barkhane concentre ses efforts depuis janvier.
« Leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé alors qu'ils participaient à une opération dans la région de Hombori », dans le Gourma malien, a annoncé la présidence française dans un communiqué.
Ces trois décès portent à 47 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations Serval puis Barkhane. Le bilan s'établit à 48 si on y ajoute un soldat mort au Tchad en 2013 dans le cadre de l'opération Epervier.
Le brigadier-chef Tanerii Mauri et les chasseurs de 1ère classe Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian, qui appartenaient au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse), près de Verdun, effectuaient une mission d'escorte entre Hombori et Gossi, dans une zone frontalière du Niger et du Burkina Faso.
Le président Emmanuel Macron a fait part de sa « très grande émotion » et « salué la mémoire » des trois militaires, « morts pour la France dans l'accomplissement de leur mission ».
Il a aussi rappelé la « détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme », notamment dans cette région où sévit l'Etat islamique au Grand Sahel (EIGS), décrété ennemi numéro un lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France) en janvier 2020.
Dans un message de condoléances, le président de transition malien Bah Ndaw a exprimé de nouveau sa « gratitude à la Nation française pour l'engagement multiforme et militaire en particulier, aux côtés du Mali et ce, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. »
Ces derniers mois, l'armée française – qui a déployé 5.100 hommes au Sahel – et celles des pays africains du G5 Sahel ont multiplié les offensives, en particulier dans la zone dite des « trois frontières ».
Le chef d'état-major des Armées françaises, le général François Lecointre, s'était d'ailleurs rendu à Hombori ainsi qu'au Niger les 10 et 11 décembre. Il avait alors salué les « nombreux succès tactiques » et « l'amélioration de la situation sécuritaire dans la zone ».
Le chef militaire, tout comme la ministre des Armées Florence Parly, se sont inclinés devant la mémoire des trois soldats et ont présenté leurs condoléances à « leurs familles, leurs proches et leurs frères d'armes ».
Ils étaient « engagés dans une zone où des groupes terroristes attaquent les populations civiles et menacent la stabilité régionale, tout comme notre propre sécurité », a relevé Florence Parly.
La classe politique française dans son ensemble leur a aussi rendu hommage lundi soir. Le chef du PS Olivier Faure a exprimé « reconnaissance et respect ». « La guerre contre l'islamisme est loin d'être terminée », a renchéri le maire Rassemblement national (RN) de Perpignan, Louis Aliot.
Les trois soldats étaient âgés de 21, 23 et 28 ans. Pilote de véhicule blindé léger, tireur antichar et adjoint chef de patrouille, ils étaient déployés pour la première fois au Sahel depuis la mi-novembre.
Ils n'ont pu être ranimés malgré « l'intervention immédiate de l'équipe médicale présente dans le convoi et les soins prodigués », a déploré l'état-major des armées dans un communiqué.
Barkhane et la force conjointe du G5 Sahel ont revendiqué la « neutralisation » de plusieurs dizaines de jihadistes ces dernières semaines.
Face à ces succès, la France envisage un retour à ses effectifs d'avant le sommet de Pau – ils avaient alors été augmentés de 600 soldats.
Une telle réduction est toutefois jugée « prématurée » par le commandant de la force conjointe du G5 Sahel, le général nigérien Oumarou Namata Gazama.
La force Barkhane vise aussi des cadres de haut niveau d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), une organisation concurrente de l'EIGS active dans le nord du Mali.
Elle a ainsi neutralisé le chef historique d'Aqmi, l'Algérien Abdelmalek Droukdal, en juin et un de ses chefs militaires en novembre.
Face à la persistance des violences jihadistes, doublées de conflits intercommunautaires, les autorités de transition au Mali n'excluent pas d'engager des négociations avec des groupes armés, tout comme avant elles le président Ibrahim Boubacar Keïta, emporté par un putsch en août.
La France, qui affiche une position plus intransigeante, a admis toutefois ne pas s'opposer à des négociations avec certains éléments jihadistes, à l'exception fondamentale des directions d'Al-Qaïda et du groupe Etat islamique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.