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L'avocat, ce serpent qui se mord la queue!
Publié dans Albayane le 24 - 02 - 2021

La profession d'avocat est avant tout, liée aux valeurs d'éthique et de loyauté. Nul ne pourrait contester cette place de choix qu'occuperait la jurisprudence pour trancher les conflits entre individus et collectifs.
L'homme en noir devrait se doter alors de la chasteté de conscience et de la dextérité d'acte afin de prétendre vaquer à cette mission de toute acuité déontologique. Il ne fait donc pas de doute que la justice ne pourrait aucunement reposer sur les mains sales de celles et ceux censés plaider contre la dépravation et le dévergondage.
De même, on ne saurait non plus, rétracter le rôle nodal de l'avocat dans l'instauration des libertés et des droits humains, à travers le plaidoyer quotidien de la bonne cause et la création d'organisations de droits de l'homme.
Au Maroc, la perception dégagée par ce noble métier ne fait, hélas que se ternir, au fil du temps, après un passé des plus glorieux, du temps d'éminents avocats des années de plomb. Les doigts d'accusation ne cessent de se pointer sur tel ou telle apôtre de la défense pour avoir subtilisé un dépôt de fonds mis au profit du client après avoir eu gain de cause ou encore « soudoyer » un dossier avec les divers «scélérats» des affaires louches.
Certes, on ne peut en aucun cas mettre tous ces acteurs de la chose judiciaire dans le même sac, car il faut bien reconnaître qu'une bonne partie se met au dessus de tout soupçon, par la probité et la sagacité avérée dont elle ne cesse de faire montre avec brio durant l'exercice de sa besogne. A cet égard, il ferait à coup sûr, horreur de soulever l'exemple d'un avocat dont le comportement suscite l'état nauséeux de tout l'entourage de la capitale du Souss.
En effet, malgré ses impairs à faire agenouiller un chameau, il n'a pas froid aux yeux de postuler au perchoir du barreau d'Agadir et Laâyoune. Après avoir «soutiré» la bagatelle somme de 1,8 millions de dirhams à une société de transport réputée dans la région, il trahissait la confiance dont il a joui par une ressortissante autrichienne qui tenait un splendide restaurant au cœur de la ville.
Tout en étant avocat de sa malheureuse «victime», depuis plus de quatre ans, il aurait fini par tendre un vilain complot pour la déposséder du local portant le nom d'un illustre symphoniste natif de Salzbourg, au bénéfice de son antagoniste. En dépit des preuves de son implication dans cette sale magouille, il serait sans doute parvenu à tirer profit de cette juteuse supercherie, à l'aide de «complicités» scabreuses. « Mieux vaudra une souris dans la gueule du chat qu'un client aux mains d'un vil avocat! », dirait un proverbe italien.
Celui de la capitale du Souss dont la puanteur empeste les tribunaux sème la perversion sans vergogne. Il s'est même payé le luxe de devenir bâtonnier, lui qui ne cesse de s'enorgueillir de pouvoir se payer la tête des magistrats sans nul scrupule.
Quelle honte ! Ce vice se répète à chaque fois, tel un serpent qui se mord la queue, sans que le barreau ne réagisse pour sanctionner le mal. Pourquoi a-t-on encore la latitude de tolérer de telles attitudes indécentes et véreuses dans une fonction aussi chevaleresque, à l'heure où notre pays se déploie corps et âme, dans le long processus de la démocratisation, de la modernisation et de la pérennisation de l'Etat de Droit et des Institutions?


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