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Fidélité aux principes et à la promotion du droit et de la démocratie
Publié dans Albayane le 05 - 09 - 2021

Des raisons pour voter en faveur des candidates et candidats du «Sérieux»
Mohamed Khalil
S'il est un parti politique marocain qui est resté fidèle à ses origines, malgré les chamboulements que le monde a connus, c'est bien le Parti du progrès et du socialisme.
Depuis sa création au début des années quarante, avec déjà une existence de près de 80 années, le Parti a gardé son essence «populaire et ouvrière», malgré les mutations que le Maroc a connues.
Aussi, en dépit de la dislocation de l'ex-communauté socialiste et de l'URSS, avec la nouvelle donne internationale, le PPS a maintenu, contre vents et marrées, son positionnement de gauche en tant que formation politique progressiste qui défend les intérêts de la Patrie et du peuple.
Retour sur une ligne de conduite
Depuis la chute du mur de Berlin, beaucoup d'encre a coulé sous les ponts pour dire « c'est la fin de l'Histoire » et la fin de l'idéologie progressiste. Plus de 30 années après, aucune certitude n'est permise, surtout depuis 2008 et la crise du système financier mondial, suivie par l'impact de la pandémie qui a frappé le monde depuis 2019.
Pour rester chez nous, il est vrai que l'idéologie du PPS se basait sur l'appropriation, sociale et collective, des moyens de production et l'arrivée de la classe ouvrière et de la paysannerie pauvre – en forte alliance avec les intellectuels révolutionnaires – au pouvoir pour instaurer le socialisme.
Et si le PPS a abandonné l'appropriation collective des moyens de production, comme cela était dans son ancien programme politique et économique, il insiste encore sur l'appropriation par l'Etat des principaux moyens de production stratégiques – phosphates, hydrocarbures... et, surtout, des services publics de première nécessité à savoir l'éducation et la santé.
Il a donc changé de fusil d'épaule et innové en matière d'alternatives aux crises successives et aux nombreux déficits que compte le pays.
C'est dans cette conjoncture particulière, marquée par le chamboulement de certains repères, que d'aucuns, moins convaincus du socialisme scientifique, mais qui le prônaient, sont allés vite en besogne et ont saisi la nouvelle conjoncture internationale pour crier à la « fin de l'Histoire », abandonner même les thèses de la social-démocratie et épouser les slogans du néo-libéralisme comme mode de production, la globalisation ambiante aidant.
Mais depuis 2020, la pandémie a mis à nu les grands déficits dans plusieurs domaines vitaux pour la société, notamment en matière de santé publique, surtout que la société ne peut pas s'en passer et constitue, à juste titre avec le domaine de l'éducation, un indice révélateur pour le développement et le progrès pour toute Nation.
Le PPS s'en trouve conforté dans ses positions sociales qui plaident en faveur d'une intervention, forte et intelligente, de l'Etat au niveau de ces secteurs stratégiques du pays.
Et même aux pires moments de « la fin des idéologies », le PPS n'a jamais perdu sa fibre sociale, populaire et socialiste qui fait de l'homme le centre de ses intérêts et la plaque tournante de sa politique sociale, en décrétant que l'homme est au centre de ses préoccupations et sa raison d'être.
Car sur le plan économique, le marxisme semble garder toute sa pertinence en matière de critique du néolibéralisme en vogue chez nous et dans le monde.
Car il ne faudra pas voir dans l'échec de l'expérience des ex-pays socialistes et le déclin historique des partis communistes et ouvriers en Europe et dans le reste du monde, une raison suffisante pour croire que la pensée progressiste qui place l'homme au centre de son action a irrémédiablement échoué et qu'il ne faudra plus y compter ni en parler.
Il est vrai que les partis qui s'inspirent du socialisme scientifique n'exercent plus, comme au siècle dernier, une grande influence politique sur l'évolution du monde, comme ce fût notamment dans la décennie 1970 avec leur montée en force et leur arrivée à la gestion des affaires de pas mal de pays européens...
Il est vrai, également, qu'il est loin de nous le temps où le marxisme faisait vibrer les cœurs et les pensées de pans entiers d'économistes, de philosophes et d'intellectuels...
Mais ce n'est pas parce qu'une solution n'a pas réussi, à un moment donné, qu'elle sera mauvaise pour toute la vie.
Car la réalité sociale est là, têtue, et fait que la plupart des critiques puisent leur essence du marxisme qui semble renaître de ses cendres ou du moins continuer à animer de grands économistes et des experts objectifs, surtout avec sa force, qui aujourd'hui, puisée d'une critique radicale du néolibéralisme.
Non plus, la dialectique demeure une méthodologie qui a vérifié sa justesse dans l'analyse des situations concrètes et dans la transformation de « choses en leurs contraires ». Elle reste valable et elle est souvent utilisée, notamment pas des analystes sans rapport avec le marxisme, pour prouver et démontrer...
Aujourd'hui, et tirant les enseignements nécessaires de sa propre pratique et des récentes expériences au niveau mondial, le PPS cible essentiellement deux grands objectifs, en plus des priorités de la cause nationale et de la souveraineté nationale : la promotion de la démocratie et la consolidation de l'Etat de droit, en tant que prélude à l'instauration d'une société démocratique moderne.
C'est là le cadre général du combat d'aujourd'hui du PPS dont la finalité est de faire du Maroc un pays qui marche résolument vers le progrès économique, social et démocratique.
Pour y parvenir, le Parti table, comme il y a huit décennies, sur l'union de toutes les forces de toutes les femmes et les hommes de progrès, les démocrates et les patriotes conséquents, jaloux de la renommée de notre Nation et complètement acquis à la cause de l'émancipation de notre pays et sa marche vers la modernité, qui dicte la promotion d'un Etat de droit.
Il ne ménagera aucun effort, au gouvernement comme dans l'opposition, pour atteindre ces objectifs en rassemblant, autour de lui, le maximum de Marocaines et de Marocains, ainsi que le plus grand nombre de forces politiques réellement militantes pour le changement démocratique, afin de mettre le pays sur les rails de la démocratie et de la modernité.


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