Avis de recherche : Hicham Balaoui appelle à un strict respect des règles juridiques    Le chantier de généralisation de la protection sociale enregistre de grandes avancées    Guelmim Oued-Noun: 2 MDH pour l'élaboration d'une stratégie de marketing territorial    Fin de l'opération Marhaba 2025 : des indicateurs en hausse !    Palestine : L'armée israélienne élargit son opération contre la ville de Gaza    Trump attaque le New York Times en justice pour 15 milliards $    CAN 2025 : Le suisse Match Hospitality assurera l'accueil VIP    Agadir : Plan d'urgence pour l'hôpital Hassan II    Alerte Météo : Averses orageuses localement fortes avec rafales de vent dans certaines provinces    Production artistique : un projet de loi en gestation pour contrer le faux    Le Festival de Cinéma Méditerranéen de Tétouan dévoile les jurys de sa 30e édition    El Jadida célèbre la parution du roman "Mimosa" de Salah El Ouadie    Les Emirats Arabes Unis adhèrent au protocole d'accord des BRICS sur la concurrence    LA FIN D'UN RÊVE NEOCOLONIALISTE    MAROC 2030 : FAIRE VIVRE L'HERITAGE D'UNE COUPE DU MONDE HISTORIQUE    Botola Pro – L'IRT et l'OCS dos à dos dans un duel tactique    Le Torino FC découvre le vrai visage de Zakaria Aboukhlal    Coupe Intercontinentale : Mohamed Chibi rêve d'une finale contre Achraf Hakimi    En plein essor commercial, le Maroc et la Pologne renforcent leur coopération agricole    Polémique d'Agadir : Et si on cachait le soleil avec un tamis ?    Accompagnement post-viol : L'Etat protège-t-il efficacement ses enfants ?    L'éducation diabétique à l'ère de l'intelligence artificielle : un virage stratégique pour la santé publique    Les universités marocaines en ébullition face au projet de loi 59.24    Le silence comme faillite morale!    Maroc : Les hôpitaux publics au bord de l'asphyxie    Le chef de la diplomatie coréenne attendu en Chine    À Casablanca, la République centrafricaine mobilise 9 milliards de dollars pour son développement    La SNRT annonce une augmentation générale des salaires de son personnel    Botola D1 (J2) : Le KACM face au défi RSB ce soir    La Banque mondiale cite l'INDH en exemple dans son rapport 2025 sur le développement humain    Ligue des Champions UEFA : Coup d'envoi du spectacle ''25-26'' ce mardi    L'encours du crédit bancaire franchit 1 166 MMDH au T2 2025, en hausse de 4,9%    Le statut de Bank Al-Maghrib au menu du Conseil de gouvernement jeudi    Calendrier monétaire : la prudence dicte le statu quo    Les Etats d'Asie-Pacifique préparent leur contribution à la Conférence mondiale de 2026 au Maroc contre le travail des enfants    Mondiaux d'athlétisme : le Kenya postule    Le Maroc progresse de neuf rangs dans l'Indice mondial de l'innovation 2025 et atteint son meilleur classement historique    Malawi. Aux urnes citoyens !    Sommet arabo-islamique d'urgence. Soutien unanime au Comité Al-Qods, présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et à l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif    La périlleuse banalisation de l'horreur    « Casa Guira » : la nouvelle comédie signée RedOne et Omar Lotfi dès le 17 septembre dans les salles marocaines    Indice mondial de l'innovation 2025: Le Maroc réalise un bond de 9 places    Des ONG dénoncent le recrutement forcé de réfugiés sahraouis comme mercenaires dans les camps de Tindouf    Le temps qu'il fera ce mardi 16 septembre 2025    Interview avec RedOne : « Le Maroc était le choix naturel pour me lancer dans le cinéma »    Vernissage du peintre Barbara Piekarska Abou-Hilal à El Jadida : Une célébration picturale entre mémoire et territoire !    Al Hoceïma, chef-lieu d'une culture qui se fait «mémoire des diasporas»    La cuisine marocaine étincelle de mille saveurs au Village international de la gastronomie à Paris    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Des voix syriennes de plus en plus nombreuses appellent Damas à reconnaître la marocanité du Sahara et à classer le Polisario comme organisation terroriste
Publié dans Aldar le 30 - 06 - 2025

La scène politique et intellectuelle syrienne connaît une dynamique nouvelle traduisant une évolution notable dans la perception d'un nombre croissant d'intellectuels et de chercheurs syriens à l'égard de la question du Sahara marocain. Des appels, sans précédent par leur intensité, sont adressés aux décideurs à Damas pour adopter une position claire et ferme en faveur de la souveraineté complète du Maroc sur ses provinces du sud et pour classer le Front Polisario comme une organisation séparatiste recourant à des activités de nature terroriste transfrontalière, représentant ainsi une menace réelle pour la sécurité nationale arabe.
Ces revendications ne relèvent ni d'un simple élan émotionnel ni d'une solidarité diplomatique traditionnelle. Elles s'appuient sur des analyses approfondies publiées par des centres de recherche syriens réputés, notamment le Centre de Damas pour les études et la recherche « Madad », qui a alerté à plusieurs reprises, depuis 2022, sur les risques croissants liés à l'expansion incontrôlée du Polisario dans la région du Sahel et du Sahara. Ces rapports ont également mis en lumière la collusion de certains éléments du mouvement séparatiste avec des groupes extrémistes tels qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique et l'Etat islamique. Ces constats recoupent des rapports de renseignement africains et occidentaux établissant l'implication du Polisario dans des réseaux de trafic d'armes, de drogue et d'êtres humains, exploitant la fragilité géopolitique de la région pour nouer des alliances obscures avec des factions armées hors-la-loi.
Plusieurs analystes syriens influents, à l'instar du Dr Marwan Qabalan, ont souligné lors d'interventions publiques que la politique étrangère syrienne, en pleine reconfiguration après plus d'une décennie de conflit interne, se devait de rompre avec les alignements idéologiques obsolètes hérités de la guerre froide, période durant laquelle le Polisario était perçu comme une composante des « mouvements de libération ». Selon eux, la réalité géopolitique a profondément changé, et le silence persistant de la Syrie face aux agissements du Front dans les zones de conflit ne sert ni ses intérêts stratégiques, ni la solidarité arabe unitaire.
Dans le même registre, l'écrivain syrien renommé Ali Wajih a suscité un vaste débat en déclarant dans une publication : « Il est temps de se libérer des positions ambiguës et de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara, conformément aux principes authentiques du nationalisme arabe, et non à ses slogans dépassés. » Il a également affirmé que « garder le silence face à une organisation séparatiste opérant dans un réseau régional transfrontalier basé sur la violence et les menaces revient, moralement, à fermer les yeux sur les agissements de Daech à ses débuts ».
Ce mouvement intellectuel et politique syrien coïncide avec le retour progressif de la Syrie dans le giron arabe, sous la direction du président Ahmad Al-Sharaa. Dans ce contexte, une reconnaissance par Damas de la marocanité du Sahara serait perçue comme une étape stratégique vers un véritable renforcement de la solidarité arabe et un tournant majeur dans les relations entre le Maghreb et le Machrek. Il convient de rappeler que le Maroc a toujours soutenu l'unité et la stabilité de la Syrie et s'est tenu à l'écart des jeux d'alignements régionaux pendant la crise syrienne.
Les analyses en provenance de Damas indiquent que le coût politique d'une telle reconnaissance est aujourd'hui bien inférieur à celui d'un maintien dans une neutralité stérile, surtout dans un contexte de consolidation du partenariat maroco-golfe et d'adhésion croissante de la majorité des pays arabes et africains à l'initiative d'autonomie proposée par Rabat comme solution réaliste au conflit. De plus, classer le Polisario comme entité terroriste apparaît désormais comme une nécessité régionale pressante, étant donné son implication dans des circuits de criminalité transnationale et sa transformation en acteur déstabilisateur au sein de l'espace sahélo-saharien, ce qui devrait sérieusement alerter Damas avant que la menace ne s'étende à l'ensemble du monde arabe.
L'appel des intellectuels syriens ne traduit donc pas seulement un élan de solidarité, mais une prise de conscience stratégique de l'importance de repositionner la Syrie dans les grands dossiers liés à la souveraineté arabe, et de rejeter toutes les formes de partition et de séparatisme soutenues par des forces extérieures. La question reste désormais posée : Damas écoutera-t-elle la voix de la raison ?


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.