Sahara : L'Algérie silencieuse après le soutien du Portugal au Maroc    L'ANRT attribue les licences 5G à trois opérateurs    Créances bancaires en souffrance : un pic à 97,4 MMDH en 2024    Peugeot Maroc étoffe son offre avec la 408    Bourse de Casablanca: le Masi gagne 1,23% du 21 au 25 juillet    Revue de presse de samedi 26 juillet 2025    Safar 1447 : Le croissant lunaire aperçu, début du mois fixé au 26 juillet    Maroc-Nigeria: Une finale épique de la CAN féminine s'annonce    La Guinée choisit le Maroc pour accueillir l'Algérie dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026    Hatim Essaouabi est officiellement un joueur de La Gantoise !    Sanctions infligées à l'équipe féminine d'Algérie après la CAN féminine au Maroc    Le Maroc inaugure le premier siège régional de la FIFA en Afrique    UN marks first International Day of Women and Girls of African Descent    Safar 1447: La luna creciente avistada, el inicio del mes fijado para el 26 de julio    Sáhara: Argelia guarda silencio tras el apoyo de Portugal a Marruecos    Tafilalet : La plus ancienne mosquée médiévale du Maroc révélée à Sijilmassa    Depuis Rabat, 550 enfants du monde élèvent la voix pour la paix : «Assez de mort (...), écoutez-nous»    CAN Féminine : Vilda promet une finale historique pour le Maroc face au Nigeria    «Le Maroc choisit une coopération fondée sur la confiance et non sur la dépendance» : les confidences de l'ambassadrice Farida Loudaya    Nadia Fettah alerte sur les risques des guerres commerciales pour l'économie marocaine    Bidaya à la CDG : l'art en marche entre mémoire et renaissance    Aéroports 2030 : un nouveau plan de 38 milliards de dirhams pour la modernisation du réseau aéroportuaire    Maroc – Vietnam : Une alliance économique aux ambitions partagées    Le paradoxe marocain : Entre Vision Royale et inertie de gouvernance    Politique de confidentialité    Rabat accorde les licences 5G à trois opérateurs au terme de l'appel de l'ANRT    Etats-Unis : L'Algérie courtise le co-auteur du projet de loi classant le Polisario organisation terroriste    «Nous ne sommes pas condamnés à rester les "sugar daddy" du Polisario» : Abdelmadjid Tebboune brise le silence sur les milliards dilapidés pour soutenir les séparatistes et provoque un tollé en Algérie    Le gouvernement sud-africain dépêche une délégation à Budapest pour préserver la licence africaine de Formule 1, Rabat préparerait son offensive    Des toits aux tapis : Comment DAIS fusionne le graffiti avec le patrimoine marocain    Sijilmassa révèle dix siècles d'histoire à la faveur des fouilles archéologiques de 2024-2025    Cinéma : un nouveau Superman qui a du chien    MSF: Un quart des enfants Palestiniens de moins de 5 ans souffrent de malnutrition    Basket: les deux équipes seniors de l'Alliance Sportive Casablanca montent en 1ère division    Libéria. Un tribunal pour juger les crimes de guerre    Chasse au Maroc : vers un modèle durable et modernisé    Températures prévues pour samedi 26 juillet 2025    Santé : Lancement des services de 200 établissements de santé rénovés dans huit régions    Maroc - Vietnam : Coopération entre la Chambre des représentants et l'Assemblée nationale    Le Maroc, en la personne de M. Mohamed Belaiche, reconduit au poste de Représentant spécial du Président de la Commission de l'UA et Chef du bureau de liaison de l'UA au Soudan    Maroc : Quelles sont les marges nettes des distributeurs de carburants ?    Algérie et normalisation silencieuse... Quand les communiqués disent ce que les slogans taisent : Tebboune reconnaît implicitement Israël    La justice canadienne condamne Hicham Jerando à une peine de prison ferme pour diffamation envers le juge Abderrahim Hanine    «Récompenser la terreur» : Netanyahou fustige Macron après l'annonce de la reconnaissance de l'Etat de Palestine    L'Humeur : Jeunesse délinquante, diatribe et logorrhée    Adoption d'un projet de décret sur le label "studio", la carte du professionnel du cinéma et les catégories d'activités professionnelles liées à l'industrie cinématographique    Immigration : l'administration Trump poursuit la ville sanctuaire de New York    Après la visite de Zuma au Maroc, le Polisario envoie une délégation en Afrique du sud    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Seule issue : l'investissement
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 10 - 10 - 2003

Pour Hassan Chami, le projet de loi de Finances 2004 ne répond pas aux revendications du patronat. Selon le président de la CGEM, la seule alternative est d'essayer d'attirer le plus d'investissements possibles afin de pallier aux contraintes posées.
ALM : Après votre entrevue avec le Premier ministre, vous avez laissé entrevoir votre satisfaction quant à la prochaine loi de Finances. Etes-vous dans le même état d'esprit ?
Hassan Chami : Nous n'avons jamais exprimé notre satisfaction. Lors de cette rencontre, le Premier ministre nous avait expliqués les bases de cette loi de Finance. M. Driss Jettou nous a exposés les contraintes traditionnelles qui handicapent le budget, liées notamment à une lourde masse salariale et à l'énorme poids de la dette d'un côté, et l'impact des résultats du dialogue social sur le budget de l'Etat, d'un autre. A ceci, s'ajoutent des contraintes supplémentaires qui sont nées au lendemain des attentats du 16 mai dernier. Et malgré ces contraintes, nous avons constaté que le gouvernement maintenait le cap surtout en ce qui concerne la création d'investissements dans les infrastructures. L'accélération du réseau autoroutier et la mise en place de nouvelles infrastructures portuaires en sont un exemple.
Pensez-vous que le gouvernement a les moyens de réaliser ces ambitions ?
Je dirais que chacun de nous ne peut vivre et évoluer sans avoir ses propres ambitions. Ceci étant, être ambitieux est une chose, disposer des moyens pour réaliser ses ambitions en est une autre. Pour ce qui est de la loi de Finances, la seule issue à mon avis est d'essayer d'attirer le plus d'investissements possibles. Pour ce, il faut compter à mon avis sur ce qui peut provenir du secteur privé. Pour encourager les investisseurs privés, notamment les étrangers, beaucoup de choses doivent être revues, à commencer par la mise à niveau de l'entreprise marocaine. A ce sujet, le programme préparé par le gouvernement ne répond pas à nos attentes, vu la période relativement longue que nécessiterait sa mise en place. L'échéance 2010 et le démantèlement douanier ne nous laissent vraiment pas beaucoup de temps. Les chantiers déjà entamés doivent être également menés à terme. Je fais allusion aux différentes réformes du Code de travail, de la réglementation du droit de grève, de la législation économique. En outre, l'accélération de la réforme de l'administration et le renforcement de son efficacité deviennent une nécessité. Dans ce domaine, le Maroc a pris un retard considérable par rapport à ses voisins. Il n'y a qu'à voir les derniers rapports de la Banque Mondiale qui mettent en exergue les lourdeurs administratives et la bureaucratie qui ne peuvent que freiner les investissements étrangers dans notre pays.
Justement, que pensez-vous du budget d'investissement qui est en stagnation depuis plusieurs années ?
C'est un constat. Depuis une dizaine d'années, le budget de fonctionnement est passé de 25 milliards de dirhams à 60 milliards de dirhams alors que le budget d'investissement n'a pas beaucoup évolué et tourne depuis longtemps aux alentours de 18 milliards de dirhams. Au Maroc, on ne fait pas d'économie sur le fonctionnement alors qu'on ne cherche pas de nouvelles sources de financement. Heureusement que l'investissement des institutions publiques et les contributions du Fonds Hassan II redressent la balance et ramènent ce budget d'investissement de 20 milliards à 70 milliards de dirhams.
D'autres revendications de la CGEM en rapport direct avec l'IGR et la TVA n'ont également pas été prises en considération. Qu'en pensez-vous ?
Pour ce qui de l'Impôt sur le revenu, la CGEM avait trois revendications. La première se rapportait à l'alignement de cet impôt aux taux que la Charte de l'investissement prévoit, c'est-à-dire le baisser de 44 % à 41,5 %. La seconde se rapporte à la tranche basse de la grille de l'IGR qu'il faudrait revoir, au même titre que la tranche supérieure, appelée à changer. J'avoue que ces revendications coûteraient très cher mais le principe d'instaurer la réflexion à ce sujet est important à nos yeux. Le gouvernement n'a pas retenu toutes ces revendications et nous a proposés de substituer cette baisse de l'IGR par une baisse du coût de l'électricité qui continue d'alourdir la comptabilité de nos entreprises. Une révision totale de cet impôt est également à l'ordre du jour en vue de valoriser le pouvoir d'achat du citoyen marocain. Pour ce qui est de la TVA, une baisse d'un point est insignifiante. Elle pénaliserait le Trésor public de quelque 800 millions et ne rapporterait pas grand-chose en contrepartie. Ceci dit, nous pensons qu'une TVA à 20 % ne fait qu'encourager l'informel.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.