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Langue arabe : L'Istiqlal rattrapé par ses vieux démons
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 01 - 03 - 2019

Nizar Baraka entend achever ce qui a été entamé dans les années 80 par son parti à l'école publique
Après sa réforme des années 80 et ses résultats visibles sur l'école marocaine, le parti de l'Istiqlal revient à la charge. En effet, le secrétaire général du parti de la balance, Nizar Baraka, de passage récemment dans une rencontre, a opposé son niet à l'ouverture sur d'autres langues d'enseignement pour les matières scientifiques. L'Istiqlal qui se projette déjà en 2021, date des prochaines législatives, se pose comme défenseur de la langue arabe classique dans ce qui ressemble plutôt à un combat de Don Quichotte.
En difficulté dans son propre parti depuis son élection, Baraka cherche ainsi à s'imposer dans le débat public et se refaire une virginité sur la scène politique. Le numéro un de l'Istiqlal prétend ainsi défendre l'arabe alors que les Marocains ont déjà tranché cette question en faisant de l'arabe par le biais de la Constitution de 2011 leur langue officielle en plus de l'amazigh. Le responsable de l'Istiqlal cherche en plus à biaiser le débat et le transposer à un terrain idéologique voire identitaire, sachant qu'il n'est pas question de supprimer l'arabe de l'enseignement mais de s'ouvrir sur d'autres langues pour enseigner des matières scientifiques. Sur les pas d'un autre responsable politique aujourd'hui à la retraite, le secrétaire général de l'istiqlal oublie que son propre parti endosse une responsabilité politique dans la situation actuelle du système éducatif national. Dans les années 80 qui fut un véritable virage pour l'école marocaine, ce même parti a pris des décisions stratégiques concernant les langues.
La suite est connue de tous. Les résultats de cette politique istiqlalienne sont aujourd'hui encore visibles avec un coût très lourd pour la Nation marocaine. Nizar Baraka, en prétendant défendre les générations futures de ces ogres destructeurs que sont les langues étrangères, oublie ou fait semblant d'oublier que cette politique sera appliquée et applicable uniquement pour les familles marocaines qui n'ont pas les moyens financiers de placer leurs enfants dans des missions étrangères ou des écoles privées. Les autres familles que M. Baraka fréquente et connaît bien peut-être auront toujours le loisir de choisir les écoles et les langues d'enseignement.
Une situation qui a pour résultat direct de maintenir une équation et surtout un avantage sur les autres enfants du peuple qui n'ont pas d'autres choix que de subir la politique de Baraka & Co. Il aurait été probablement plus facile pour le chef de l'Istiqlal de convaincre s'il avait proposé de nouvelles pistes de réforme pour rattraper le retard et placer le système éducatif sur les bons rails. Mais au contraire, le numéro un du parti de la balance entend faire du neuf avec du vieux. L'application des mêmes méthodes des années 80, et les mêmes recettes qui ont révélé leur échec, n'aura d'autres résultats que faire perdre du temps, de l'effort et de l'argent aux familles marocaines qui ne peuvent subir les mêmes choix qui ont conduit, dans les années 80 et en 2011 aux résultats que tous les Marocains connaissent bien…
Blocage au Parlement
Le projet de loi-cadre 51.17 relatif au système de l'éducation nationale, de la formation et de la recherche scientifique devait être adopté au cours de la session parlementaire de l'automne. Seulement voilà, le texte connaît un retard en raison des divergences entre les groupes parlementaires.
Alors que des mesures sont prévues afin de s'ouvrir à de nouvelles langues d'enseignement, notamment concernant les matières scientifiques, des groupes parlementaires pensent plutôt qu'il faut donner la priorité uniquement à l'arabe classique.
Ces derniers brandissent la Constitution en particulier l'article 5. Ces divergences font craindre un retard supplémentaire dans l'adoption de la loi-cadre et connaître ainsi le même sort que le projet de loi organique relatif au Conseil national des langues et de la culture marocaine. Cela fait de longs mois que le texte est aux mains des députés en raison encore une fois des divergences concernant la promotion des langues étrangères.


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