Ils critiquent le plan social mené par la compagnie pour faire face aux effets de la pandémie Mais quelle mouche a piqué les associations des pilotes de ligne algériens et sud-africains ! Alors que la RAM a pris des décisions pour assurer sa survie dans une conjoncture assez particulière pour l'aviation civile, voilà que les deux organisations décident de s'inviter dans le dossier. Dans des lettres rendues publiques, les deux associations étrangères affirment vouloir apporter un appui à leurs homologues marocains concernés par une procédure de licenciement pour raison économique. Les représentants des pilotes algériens appellent ainsi à la reconsidération «de la mesure de licenciement collectif pour raison économique prononcé à l'encontre de 65 pilotes». Plus loin encore, le président du Syndicat des pilotes de ligne algériens (SPLA), organisation affiliée à l'UMPL et à l'IFALPA, estime qu'il est de son «devoir et responsabilité d'initier toute action visant à protéger au mieux les intérêts professionnels des confrères». De leur côté, les Sud-africains font appel à un vocabulaire bizarre comme «le nettoyage ethnique» et le «management catastrophique». Depuis la publication de ces deux lettres, des interrogations fusent concernant les réelles motivations de ces organisations appartenant à des pays connus pour leur position sur des dossiers marocains comme celui du Sahara ou encore l'Union Africaine. A noter que la RAM, compagnie nationale de transport aérien, a décidé de prendre des mesures pour faire face à la situation inédite générée par la pandémie du coronavirus depuis de longs mois. Parmi ces mesures, il y a un plan social visant le licenciement d'un certain nombre de salariés, notamment les pilotes de ligne.