Le Club des magistrats du Maroc (CMM) tiendra son assemblée générale nationale le 17 mai à l'approche de l'échéance du mandat de ses instances élues, prévu pour le 4 juin, conformément aux dispositions des articles 20 et 80 de ses statuts. Dans un message adressé à l'ensemble des adhérents à la veille de cette échéance, le président de l'association a salué une «étape historique supplémentaire dans notre itinéraire collectif où nous faisons confiance à nos confrères pour désigner de nouvelles structures aptes à reprendre le flambeau et à poursuivre le chemin, dans la fidélité aux principes et aux valeurs fondatrices.» Il a, dans ce contexte, convié «tous les membres [du CMM] à prendre part aux travaux de cette assemblée, en y engageant une présence pleine et agissante, en mémoire de ce que nous avons édifié ensemble, et en renouvellement du pacte autour de notre cause première : un pouvoir judiciaire fort, indépendant, intègre et efficient». Dans le même esprit, la même source s'est félicité de la qualité des rapports entretenus par le club avec le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), marqués, selon lui, par une «culture du dialogue fécond et de l'écoute réciproque, ancrée dans le respect mutuel.» Il a fait valoir, à cet égard, «la réceptivité du CSPJ à de nombreuses propositions formulées par le club dans les domaines touchant à l'indépendance de la magistrature, à la moralité de l'appareil judiciaire et aux garanties statutaires des juges.» Rendant hommage aux membres des instances nationales et régionales du CMM, le président a exprimé sa gratitude envers celles et ceux «qui ont fait preuve d'abnégation, de loyauté et de disponibilité dans l'accomplissement de leur mission, au service de la magistrature, des magistrats, et des desseins portés par notre association.» Créé au lendemain de l'adoption de la Constitution de 2011, le Club des magistrats du Maroc (NCM) se donne pour vocation de défendre l'indépendance de la justice, de promouvoir la dignité du corps judiciaire et de participer au débat éthique et institutionnel autour de l'évolution de la magistrature nationale.