Le Maroc a été désigné par la Confédération africaine de football (CAF) pour organiser, en novembre, le tournoi de barrages du continent destiné à attribuer une place supplémentaire pour la Coupe du monde 2026, qui se tiendra en Amérique du Nord. Selon la CAF, les quatre meilleures équipes classées deuxièmes de leurs groupes de qualification se retrouveront au Maroc pour un mini-tournoi décisif. Deux demi-finales se dérouleront le 13 novembre, suivies d'une finale le 16 novembre, sur des stades dont les noms seront prochainement communiqués. Le vainqueur obtiendra le droit de disputer en mars 2026 un barrage intercontinental, ultime étape vers une participation au Mondial. La répartition des confrontations sera effectuée d'après le classement de la Fédération internationale de football association (FIFA) attendu le 23 octobre : l'équipe la mieux classée affrontera la moins bien classée, tandis que la deuxième rencontrera la troisième. Neuf sélections africaines accéderont directement à la phase finale prévue en juin 2026 au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis, tandis que ce tournoi offrira à l'Afrique l'espoir d'un dixième représentant. Quatre nations ont d'ores et déjà obtenu leur billet pour la compétition mondiale : le Maroc, la Tunisie, l'Egypte et l'Algérie. D'autres pourraient les rejoindre dans les prochains jours, notamment le Ghana, qui pourrait se qualifier dès dimanche 12 octobre ainsi que le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire et le Sénégal, en cas de victoire lors de leurs ultimes rencontres. Dans le groupe C, la qualification reste disputée entre le Bénin, le Nigeria et l'Afrique du Sud. Le royaume chérifien, devenu un centre régional majeur pour les compétitions sportives, s'apprête également à accueillir la Coupe d'Afrique des nations (CAN) du 21 décembre au 18 janvier, en plus de coorganiser le Mondial 2030 avec l'Espagne et le Portugal. Il abritera aussi la Coupe d'Afrique féminine des nations pour la troisième fois consécutive, ainsi que la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans, dont le coup d'envoi sera donné vendredi prochain. Les stades marocains servent régulièrement de terrain neutre pour plusieurs équipes africaines dépourvues d'infrastructures homologuées. Ce rôle d'hôte fréquent, fruit d'un investissement considérable dans les enceintes sportives et les équipements, a toutefois ravivé de récentes tensions sociales, marquées par des manifestations de jeunesse dénonçant la répartition jugée inégale des ressources publiques.