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Médias : Le quatrième pouvoir sur la sellette
Publié dans Finances news le 03 - 03 - 2011


L'amateurisme gangrène la profession.
Les salaires de certains journalistes au sein de certaines entreprises de presse se limitent à 1.400 DH par mois.
Le nombre de lauréats ne dépasse pas annuellement la cinquantaine.
«Liberté d'expression», «liberté des médias», «oppression des médias», «libéralisation des médias»... Aussi bien sur le plan national qu'international, les médias soulèvent plusieurs interrogations et plusieurs débats. Certains y voient l'apanage de la démocratisation d'un Etat, d'autres un excellent moyen de désinformation et de manipulation des masses.
En effet, c'est dans cette logique qu'HEM a organisé une conférence- débat sous le thème : «Les médias, plus que jamais à l'ordre du jour.. », et ce afin de définir le rôle des médias qui est sans aucun doute celui de préserver le droit de savoir et le droit d'accéder à l'information.
La manifestation a regroupé de grands noms de la scène médiatique marocaine qui, chacun d'après son support et son vécu, a présenté la réalité du monde des médias au Maroc.
A cet effet, l'une des questions majeures traitées lors de cette manifestation concernait le code de la presse. Un code inexistant comme le souligne le correspondant Maghreb du quotidien espagnol El Pais, Ignacio Cembrero, et à laquelle a répondu Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS et ancien ministre de la Communication : «Oui, mais ce n'est point le souhait des journalistes marocains».
En effet, l'ancien ministre a défendu bec et ongles les décisions prises par l'Etat marocain à l'encontre de certains journaux, notamment «Assahifa» et «Doumane» qui n'existent plus aujourd'hui. «Il n'y a plus de lignes rouges dans la presse dans notre pays. Mais, il y a des dépassements, une certaine ingérence dans la vie privée des gens. Chose qui ne peut jamais être tolérée», affirme- t-il.
Réaction de Cembrero qui a dressé un bilan plutôt négatif du monde médiatique marocain, reprochant, entre autres, une absence de télévisions privées. «Je remarque la multiplication des titres qui ne publient que les bonnes nouvelles. Je pense que notre rôle n'est pas de rapporter les bonnes, mais plutôt les mauvaises nouvelles», souligne-t-il, tout en mettant l'accent aussi sur la complexité de la relation existante entre les annonceurs et les entreprises de presse.
Conditions de travail décriées
D'autres questions ont été soulevées par le reste des intervenants concernent notamment les conditions de travail des journalistes, la formation de futurs journalistes, l'hégémonie du web, notamment des réseaux sociaux qui sont devenus une source d'information.
Ainsi, les salaires de certains journalistes au sein de certaines entreprises de presse qui se limitent à 1.400 DH, l'absence de tout avantage social (sécurité sociale, affiliation à la CNSS...) ou encore les difficultés rencontrées pour accéder à l'information demeurent les points noirs de la profession.
Ce constat a poussé Reda Benjelloun, Directeur adjoint de l'Information, chargé des magazines d'information à «2M», à user de sons sens de l'humour afin de dénoncer ces conditions précaires auxquelles sont confrontés certains journalistes à travers le terme journalistique « HACHAK (sauf votre respect)».
Il a aussi parlé de la période de désamour que vit actuellement le public marocain avec la chaine 2M, tentant de l'expliquer par un manque d'effectifs, mais aussi par un problème de financement. «Outre le problème du financement qui nous a poussés à aller chercher l'argent chez les annonceurs intéressés plutôt par les feuilletons turcs et mexicains, très plébiscités par les spectateurs, nous nous battons chaque jour pour convaincre les personnalités publiques marocaines de participer à nos émissions de débat. Je vous assure que ce genre d'émissions n'intéresse pas le public. D'ailleurs, les chiffres d'audience sont là pour le prouver», révèle-t-il.
Aârab Issiali, Directeur de l'Institut supérieur de l'information et de la communication (ISIC) a, à cet effet, sauté sur l'occasion pour expliquer le nombre de lauréats qui ne dépasse pas annuellement la cinquantaine.
Il a même confirmé que l'ISIC n'arrive toujours pas à définir les besoins du marché marocain, vu qu'aucune étude sur les médias au Maroc n'a été faite jusqu'à maintenant.
De la responsabilité des journalistes
L'une des critiques les plus exprimées lors de ce débat est que le nombre d'informations non vérifiées publiées sur les colonnes de nos journaux, ou annoncées par nos radios et télévisions, ne cesse de croître. A ce sujet, Fadel Agoumi, Directeur de publication de «LaVie Eco» affirme que «nous sommes toujours dans une phase d'amateurisme». Pour lui, la question primordiale est de savoir si le marché de la scène médiatique nationale est «mâture».
Toutefois, il est difficile de juger les médias dans leur globalité, car l'élément humain demeure l'acteur principal dans cette problématique. Que ce soit un journaliste, un reporter, le directeur d'une chaine de télévision ou d'un site Internet, c'est toujours le détenteur de l'information qui choisit la manière de la communiquer et la finalité de son action.


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