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Spécial monétique : Entretien : «Le CMI a investi 200 MDH en dix ans»
Publié dans Finances news le 19 - 03 - 2015

Fin 2013, le Conseil d'Administration du CMI a répondu favorablement à la volonté du régulateur de voir l'activité du CMI scindée en deux, en vue de créer les conditions favorables à une concurrence. Le marché maro-cain n'est pas encore assez profond pour permettre à autant de payment gateways de prospérer. A la suite d'un appel d'offres, le CMI a décidé de céder l'activité Switching à un opérateur industriel privé, en l'occurrence HPS. Il existe aujourd'hui une réelle volonté de l'ensemble des acteurs marocains de voir émerger un «champion national et régional» dans le traitement des opérations de paie-ment électronique. Mikael Naciri, le Directeur général du Centre monétique interbancaire, rappelle que le CMI a investi plus de 200 millions de DH en 10 ans sur sa plateforme technique, mais aussi en équipant gratuitement les commerçants en terminaux de paiement.Â
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Finances News Hebdo : En chiffres, comment pouvez-vous nous décrire l'année qui vient de se terminer et vos perspectives de l'exercice en cours ?
Mikael Naciri : L'année 2014 a été parti-culière à plus d'un titre. Tout d'abord, le fait le plus marquant reste la dégradation des volumes des paiements des touristes étran-gers à partir du mois d'octobre (annonce du Quai-d'Orsay sur le risque Maroc). Nous avions commencé à ressentir un ralentis-sement dès le mois de mai, en parfaite corrélation avec le ralentissement des arri-vées touristiques, mais ce ralentissement s'est accentué lors du dernier trimestre. Les congés de fin d'année ont favorisé une légère et timide reprise. Concernant les paiements par cartes maro-caines, l'année 2014 a démarré timidement pour se reprendre en avril/mai. Le 3ème trimestre a connu plusieurs temps forts en termes de consommation, mais leur proxi-mité dans le temps a limité les budgets des consommateurs. En effet, les dépenses du mois de Ramadan et de l'Aïd Al Fitr, conju-guées aux dépenses des vacances scolaires ont asséché les budgets des ménages lors de la rentrée scolaire et de l'Aïd Al Adha, et ont donc réduit la propension à la dépense, notamment en ce qui concerne l'habille-ment, les restaurants et les loisirs en géné-ral. Pour autant, nous avons enregistré une progression globale des dépenses par cartes de l'ordre de 14% sur 2014 (+18,5% pour les cartes marocaines et + 5% pour les cartes étrangères). Globalement, malgré les contraintes externes, qui ont pu réduire les dépenses des touristes, l'activité des cartes maro-caines continue de progresser de manière forte et régulière, ce qui nous conforte dans notre choix stratégique de densifier l'équipement en terminaux de paiement auprès des secteurs de proximité (phar-macies, superettes, boucheries, etc. ). La part des dépenses par cartes marocaines continue de progresser d'année en année (60% des dépenses par cartes auprès de nos commerçants sont réalisées par des cartes locales).Â
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F.N.H. : Comment votre réseau d'affi-liés a-t-il évolué ? Et quelles sont les incitations mises en place pour vulga-riser l'usage des TPE ?
M. N. : Le réseau de nos acceptants s'est étendu en 2014 de 6.554 nouveaux points de vente affiliés. Le nombre de points de vente actifs s'est, quant à lui, apprécié de 12% pour atteindre 20.850. Un certain pourcentage de ces commerces, équipés gratuitement par le CMI, demeure inactif, nécessitant par conséquent des efforts de formation, de sensibilisation de la clientèle habituelle pour favoriser l'activation. Par ailleurs, des actions sur le terrain sont organisées dans ce sens par nos équipes pour démystifier et encourager l'usage de la carte. C'est ainsi que durant l'année 2014, le CMI a organisé avec ses partenaires diverses actions promotionnelles (réduction de 5% sur tout achat par carte bancaire auprès des enseignes de Label Vie-Carrefour, animation dans les principaux Malls du Royaume, avec Tombola et lots premium destinés aux por-teurs de cartes. Nos affiliés commerçants n'ont pas été en reste, nous avons, à titre d'exemple, orga-nisé un «No Commission Day» à Anfa Place Shopping Center pendant les périodes de soldes. Nous travaillons sur les 2 leviers que sont la stimulation de la demande forte des acheteurs pour régler par cartes, et aussi l'incitation de nos affiliés commerçants pour qu'ils acceptent plus facilement ce moyen de paiement, qui est une alternative très intéressante au paiement par chèque et même en espèces. Le paiement Cash génère des coûts, des risques aussi, que la majorité des commerçants semblent encore minimiser ...
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F.N.H. : Dans l'objectif de vulgariser l'usage de la monétique, vous avez mené des expériences inédites dans des petits commerce, quel bilan en faites-vous ?
M. N. : Nous avons entamé en 2014 une nouvelle approche de sensibilisation des commerces de proximité (marchands de fruits et légumes, boucheries et poisson-neries, boulangeries et pâtisseries,) au sein des principaux marchés de Casablanca et Rabat, et même des magasins du célèbre Derb Ghallef. Nous avons élaboré une bande dessinée très didactique pour encourager les commerçants à s'équiper en TPE. Nous avons réussi à convaincre un nombre certes limité d'entre eux, mais fait étrange, ces derniers mutualisent leurs terminaux récemment installés au profit d'autres commerçants voisins qui ne se décident pas encore à franchir le pas.
Je ne vous cache pas que la résistance est très forte dans ces secteurs pour différentes raisons : inquiétude face à la transparence, faible bancarisation, réticence à installer des lignes téléphoniques de la part de commerçants... C'est un effort de tous les jours de la part de nos équipes commerciales mais aussi des banques qui nous appuient dans la pré-contractualisation, pour lever tous ces obstacles. La tâche est ardue mais nous y croyons fortement, et nous poursuivons nos efforts dans ce sens. Le CMI a d'ailleurs entamé des démarches auprès des autorités gouvernementales afin d'obtenir les appuis et incitations nécessaires pour équiper ces secteurs d'activités. Des actions de sensibilisation portées par le Ministère du Commerce et de l'Industrie sont d'ailleurs en cours pour des secteurs comme les boulangers-pâtissiers. Nous saluons ces initiatives et espérons qu'elles concerneront d'autres secteurs. Pour autant, si l'on souhaite accélérer l'usage de la carte bancaire et l'acceptation des paiements électroniques, tout en favorisant la bancarisation et la transparence, nous avons besoin d'incitations plus «visibles» à l'image d'expériences menées par des pays au niveau de développement similaires. Par exemple :
les abattements fiscaux sur la TVA pour les transactions électroniques
la prise en charge de l'équipement en TPE dans le cadre du dispositif Rawaj
des tarifs plus incitatifs de la part des opérateurs télécoms au profit des commerçants, aussi bien sur lignes fixes que sur le MPLS.
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F.N.H. : L'activité du CMI devait être scindée en deux. Où en êtes-vous ?Â
M. N. : Fin 2013, le Conseil d'Administration du CMI a répondu favorablement à la volonté du régulateur de voir l'activité du CMI scindée en deux, en vue de créer les conditions favorables à une concurrence, aussi bien sur l'acquisition «commerçants» que sur l'activité de routage et de compensation (Switching).
C'est ainsi qu'à la suite d'un appel d'offres, le CMI a décidé de céder cette dernière à un opérateur industriel privé, en l'occurrence HPS, leader mondial dans le déploiement des solutions monétiques. Il existe aujourd'hui une réelle volonté de l'ensemble des acteurs marocains (banques, acquéreurs, opérateurs de services de paiement) de voir émerger un «Champion national et régional» dans le traitement des opérations de paiement électronique. Nous avons entamé au début de l'année la phase contractuelle et juridique de l'opération dont les détails seront rendus publics très prochainement. Ainsi, la monétique marocaine disposera d'une plateforme pour accueillir, router et traiter les transactions de tous les opérateurs locaux (banques pour l'interopérabilité des retraits, futurs acquéreurs et opérateurs de services de paiement pour leurs opérations de paiement, règlement de factures, transferts de fonds). Cette future plateforme, qui devrait être complètement opérationnelle dans moins d'une année, sera chalengée par Visa et MasterCard, qui ont reçu leurs agréments de la part du régulateur, début janvier dernier, afin d'opérer une activité de Switching au Maroc. Les futurs acquéreurs et opérateurs de services de paiement auront donc toute la latitude de choisir entre trois plateformes. Pour notre part, le choix est déjà fait de traiter nos opérations auprès du futur Switch de HPS.Â
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F.N.H. : Comment la nouvelle structuration devrait-elle se décliner ? Dans ce sens, comment le centre se prépare-t-il à l'arrivée de nouveaux opérateurs ?Â
M. N. : D'un point de vue opérationnel, les équipes techniques du CMI travaillent pour préparer le basculement des processus de routage et de compensation vers le nouveau Switch. Les impacts ne sont pas très importants mais vue la sensibilité de nos opérations, les tests devront s'étaler sur plusieurs mois.
Concernant l'autre volet de notre activité, qui est l'acquisition et l'équipement de nouveaux commerçants, nous poursuivrons notre dynamique d'équipement et de densification de notre parc de terminaux de paiement, avec des innovations majeures concernant les petits montants. Nous lançons très prochainement des solutions de paiement sans contact (NFC) avec notre partenaire MasterCard et les Banques émettrices de ce type de cartes, qui permettront une plus grande facilité dans l'acte de paiement par carte mais surtout favorisera la captation de transactions de moins de 100 DH. Nous préparons également le lancement de nouveaux terminaux de paiement, qui utilisent les smartphones pour traiter les transactions. Il y a également des nouveautés concernant la mise en place d'un eWallet (porte-monnaie électronique) s'appuyant sur le téléphone mobile, qui verra le jour très prochainement.
Toutes ces initiatives sont là pour conforter notre positionnement comme un acteur de référence dans les paiements électroniques. Nous sommes à l'écoute de nos clients commerçants et de leurs besoins, et nous continuons à innover pour eux, pour leur permettre de réduire leurs coûts d'encaissement et de maximiser leur chiffre d'affaires.
Depuis 2 ans environ, nous avons vu le paysage monétique marocain se transformer et s'enrichir avec l'entrée en production de deux plateformes de paiement en ligne concurrentes à Maroc Telecommerce. D'autres sont en cours d'homologation par le CMI et devraient entrer en service prochainement. De notre point de vue, le marché marocain n'est pas encore assez profond pour permettre à autant de payment gateways de prospérer. Il faut plus de sites de eCommerce et un élargissement de l'offre, aux entreprises notamment, pour espérer une croissance viable pour tous ces opérateurs.
Concernant l'activité d'acquisition commerçants (équipement en TPE, acceptation des paiements en face à face, ...), nous n'avons toujours pas de concurrent opérationnel sur le marché. La nouvelle loi bancaire devrait, quant à elle, favoriser l'émergence de nouveaux acteurs. Cela ne nous empêche pas de continuer à innover à travers la mise en place de solutions à forte valeur ajoutée (monétique intégrée, paiement de factures, recharges télécom, mobile et eWallet, DCC, paiement Contactless), à accompagner nos clients et à poursuivre l'affiliation des commerces à potentiel monétique.
Je conclurai en rappelant que le CMI a investi plus de 200 millions de DH en 10 ans sur sa plateforme technique, mais aussi en équipant gratuitement les commerçants en terminaux de paiement. Cet effort d'investissement, la qualité et l'expertise de nos équipes, nous permet d'affronter sereinement l'avenir.
Si nous devions mesurer les changements qu'a connus le paysage monétique marocain depuis 2013, je dirais simplement :
En 2013, le CMI était seul sur son marché de Switching et d'acquisition, avec une seule PSP opérationnelle, à savoir Maroc Telecommerce.Â
En 2015, nous avons 3 PSP (Maroc Telecommerce, Payzone, Fast Pay), 3 Switchs (Visa, MasterCard et le Switch CMI en attendant sa cession), et 2 acquéreurs (CMI et M2M-agréé par le régulateur, en 2012, mais non encore opérationnel).Â
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F.N.H. : Quelle place pour les acquisitions stratégiques dans votre développement, notamment celle de Maroc Telecommerce ?Â
M. N. : Le CMI a procédé fin 2014 à l'acquisition de MTC. Nous travaillons aujourd'hui sur le rapprochement des équipes et nous avons identifié les investissements nécessaires pour nous doter d'une nouvelle payment gateway pour augmenter nos capacités et introduire certaines nouveautés. 2015 sera l'année de la consolidation de notre offre d'encaissement à distance.
MTC restera le bras armé du CMI pour notre offre de paiement de factures multicanal Fatourati, dont le potentiel est immense. Des innovations concrètes ont été réalisées par les équipes de MTC au cours des derniers mois, matérialisées par le lancement de PayByMail, un service qui permet à tout commerçant de vendre en ligne sans pour autant avoir besoin de monter son site d'eCommerce. Cette solution est particulièrement prisée par le secteur touristique, mais s'adapte parfaitement à toute vente à distance.
Nous annoncerons prochainement une solution très complète, sous forme de pack, qui permettra à tout commerçant d'avoir accès à différents canaux d'encaissement : mobile, ebanking, GAB et Internet.Â
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F.N.H. : Et l'eGov ?Â
M. N. : Le CMI accompagne les administrations marocaines dans toutes leurs initiatives permettant la dématérialisation des encaissements. Au-delà des taxes et des amendes transactionnelles de la TGR, qui peuvent être payées à travers Internet (www.tgr.gov.ma), le CMI équipe également les agences urbaines pour l'encaissement des services aux usagers .
Mais au-delà de ces initiatives, nous pensons qu'une accélération des réformes pour dématérialiser les paiements de tous les actes et services publics est plus que nécessaire et favoriserait l'augmentation de l'usage de la carte bancaire. Nous pensons en particulier aux paiements des amendes auprès de la Police ou la Gendarmerie par TPE, au paiement de la vignette automobile, etc.Â
Nous avons également des propositions très concrètes à faire valoir pour assurer, par exemple, le versement ciblé des aides directes, si le gouvernement souhaite utiliser les cartes monétiques ou le mobile pour cela. Pour ce dernier cas notamment, nous avons des solutions opérationnelles et éprouvées permettant d'envoyer de l'argent vers un téléphone mobile, et son retrait sans carte au niveau des guichets automatiques bancaires.
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