Il s'agit des sites Diy-Gid-Biy, dans les Monts Mandara au Cameroun et la chaîne du Mont Mulanje au Malawi. Le paysage Diy-Gid-Biy des Monts Mandara, dans le nord du Cameroun, est composé de sites archéologiques qui ont probablement été aménagés entre les XIIe et XVIIe siècles, entourés de terrasses agricoles et de lieux de culte. La chaîne de montagnes dominée par le Mont Mulanje, dans le sud du Malawi, est considérée comme un lieu sacré peuplé d'esprits et d'ancêtres notamment. Parmi les 30 candidatures examinées cette année, deux autres sont par ailleurs issues de pays africains jusque-là absents du classement du patrimoine mondial: la réserve de biosphère de l'archipel des Bijagos (Guinée-Bissau) et les forêts de Gola Tiwai (Sierra Leone), refuge d'espèces menacées comme les éléphants de forêt. Durant ses deux mandats à la tête de l'UNESCO, sa directrice générale Audrey Azoulay a souvent présenté l'Afrique, qui abrite 9% des biens inscrits au Patrimoine mondial, comme « une priorité ». Le Comité du patrimoine mondial se réunit à Paris jusqu'à dimanche pour sa 47e session élargie annuelle.