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Moncef Belkhayat, enfant prodige
Publié dans Finances news le 18 - 12 - 2008

Alors celui-là, difficile de lui mettre le grappin dessus ! Moncef Belkhayat est encore occupé à concevoir… des bébés. Le dernier en date est Atcom, Africa Teldis & Communication.
Marqué par une enfance stable, sans toutefois briser son élan dynamique, Moncef Belkhayat est élevé dans une famille où les grands-parents sont commerçants, et les parents juristes. Il a baigné dans une culture administrative dans la capitale du Maroc. Quand on est fils de juristes, c’est la morale à tout bout de champ, mais ce n’est qu’une fois grand qu’on se rend compte que c’était une bonne école. Moncef Belkhayat a toujours su ce qu’il voulait et, avant même d’entamer ses études, il s’était posé comme objectif de devenir homme d’affaires, comme le rapporte un de ses amis d’enfance. Ainsi, depuis qu’il a intégré l’école, il n’a pas vécu, à l’opposé de ses pairs, des moments d’insouciance.
Pur produit de l’école publique, il intègre l’ISCAE après le Bac. Étudiant en management, il décroche en 3ème année un stage chez Procter & Gamble. C’était une manière pour lui d’établir le pont entre le monde de l’université et celui de l’entreprise. Ce stage rémunéré lui permit et de financer sa quatrième année et de tracer un peu plus un plan de carrière. Alors même qu’il était sur le point de terminer ses études, il avait déjà entrevu sa carrière toujours chez Procter & Gamble.
Très désireux de voir un peu le monde extérieur, il tente une expérience inédite au sein du même groupe. Ainsi, exercera-t-il, en tant qu’expatrié d’abord pendant deux ans en Arabie Saoudite, avant de prendre en charge le développement du groupe en Afrique et au Moyen-Orient alors qu’il n’était âgé que de 26 ans. Et, il faut le faire, avoir à gérer plus de 200 millions de dollars.
Il a marqué son passage dans le groupe grâce notamment au lancement du business dans 7 pays, dont l’Algérie, l’Ethiopie, la Jordanie… mais surtout la Palestine où 100 jeunes furent recrutés d’un coup; ce qui allait permettre de multiplier le chiffre d’affaires par quatre au bout d’une année d’activité. Lui, a d’ailleurs toujours cru en deux composantes dans son mode de management : avoir confiance en ses collaborateurs et être à même de prendre des décisions rapides dans un environnement aux fluctuations fulgurantes. Quitte à se tromper. Ainsi, la somme des bonnes décisions finit-elle toujours par créer de la valeur ajoutée et par faire de l’ombre aux plantages. Il faut dire que pour en arriver là, il a longtemps travaillé dans une firme américaine, où l’ambition et la rage de gagner sont deux qualités majeures du manager.
En 1998, alors qu’il se trouve à Dar Essalam, deux attentats terroristes visent des cibles américaines. Un souvenir très douloureux qui l’avait fortement choqué.
On est en 1999, Moncef Belkhayat est l’un des managers marocains les plus en vue malgré son âge ; il n’avait que 29 ans, quand il se retrouve courtisé par les gens de Méditel.
Comme à ce jour, Moncef Belkhayat prend goût à participer à la création de bébés et surtout de les voir grandir et réussir. Cette même ambition a motivé sa décision de retourner au Maroc et de démarrer, en avril 2000, dans ce grand chantier qu’est la libéralisation des télécommunications marquée par l’arrivée d’un deuxième opérateur de téléphonie.
La saga durera 7 ans et demi pendant lesquels Moncef Belkhayat côtoiera beaucoup de personnes. À titre d’exemple, pendant qu’il était à Méditel, il a côtoyé quatre directeurs généraux, une trentaine de directeurs centraux et une cinquantaine de directeurs.
Moncef Belkhayat ne cesse de répéter que l’expérience de Méditel fut primordiale, car c’était un véritable challenge, une sorte de combat de David contre Goliath. Les éléments clés de cette réussite étaient : une marque solidement bien bâtie, une équipe managériale, un écosystème, des RH de qualité et surtout la place privilégiée du client au centre des priorités. Voilà pourquoi il prône un mode de management participatif sans vouloir pour autant s’approprier le succès.
Aujourd’hui, il est sur un autre challenge, celui de faire d’Atcom un succès et surtout de pérenniser ce succès.
Moncef Belkhayat parle rarement de lui ; il préfère l’écoute. Il aime rencontrer les gens et prendre connaissance de leurs idées. Voilà pourquoi il mène une vie sociale et politique assez intenses ; il est ainsi membre d’associations à caractère sportif, culturel et musical dans sa ville natale, Rabat.
Il est aussi membre du parti de l’Istiqlal. Il a approché le monde politique en tant qu’adhérent à Daba 2007 et a préféré mettre la main à la pâte, au lieu de se contenter de critiquer le champ politique. Il approche celui-ci sous l’angle économique également puisqu’il est membre actif du cercle des économistes du Parti de l’Istiqlal, lequel se réunit un dimanche sur trois.
Très alerte, le Président du Directoire d’Atcom suit de près l’actualité nationale et internationale où il puise beaucoup d’informations.
Papa de deux enfants, et à peine âgé de 38 ans, Moncef Belkhayat compte plus de 18 ans d’expérience à son actif. Il est animé d’une grande ambition qu’il partage avec sa famille en engageant celle-ci dans un projet citoyen. Comme en fait l’écho un ami de longue date, le projet familial vise une action pouvant contribuer au développement économique du pays. Un ambition qui l’anime résolument. Pour toujours !


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