Le mouvement des gilets jaunes continue d'investir les rues en France en ce samedi 2 mars. A l'approche de la fin du Grand débat national initié par le président français Emmanuel Macron, les gilets jaunes estiment que le moment est crucial. Alors que le mouvement a subi les foudres du gouvernement depuis le 17 novembre, la contestation ne désemplit pas chez les gilets jaunes qui réclament des mesures concrètes pour remettre à niveau leur conditions de vie, notamment en augmentant les retraites. Samedi 2 mars, les gilets jaunes ont signé l'acte 16 des manifestations et entrent dans un mois décisif, celui de la fin des deux mois du Grand débat et une série de consultations créées pour répondre aux doléances des Français dans les quatre coins de l'Hexagone. Mais les gilets jaunes estiment que ce grand débat n'est qu'en réalité qu'un « faux débat », une « campagne de communication » qui ne réglera pas leur problèmes. Moins nombreux mais déterminés Des milliers de gilets jaunes partout en France se sont réunis dans les principales artères de leurs villes respectives dès le début d'après midi. Des dispositifs policiers importants, encore une fois, ont été mis en place pour mater les casseurs. A Strasbourg, les manifestants n'étaient pas tous habillés de gilets jaunes. Les forces de l'ordre ont lancé des gaz lacrymogènes sur les manifestants qui ont répondu par des jets de pierres, pétards et de bouteilles de verre, selon la préfecture. Strasbourg a été, avec Bordeaux, Paris et Toulouse, l'une des villes où la contestation a été la plus forte. A 14h00, ils étaient au moins 5.600 gilets jaunes à manifester dans toute la France, dont 1.320 à dans la capitale, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Samedi dernier, ils étaient 11.600 et 4.000 à Paris, soit près du double. Visiblement moins nombreux que les premières semaines, les gilets jaunes ne cessent contester les chiffres communiqués par les autorités. Néanmoins, le rendez-vous est pris dans deux semaines, le 16 mars, date de la fin du grand débat et, qui coïncide avec un samedi. Pour les manifestants, ce samedi là, sera décisif et connaîtra des troupes galvanisées pour exprimer leur rejet du projet du président français, Emmanuel Macron, .