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CONDAMNATION À PERPETUITE POUR MEURTRE : Divorcée, mariée couturière et maîtresse
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 07 - 2007

Dans toutes les sociétés, la vie de couple connaît des hauts et des bas. Le périple d'une certaine Aziza, 20 ans, lui coûtera la vie. Sortie essoufflée d'un mariage qui a foiré, belle et alléchante, elle accepte un deuxième mariage. Mais le hasard a voulu qu'elle tombe amoureuse d'un jeune homme qui lui a fait tourner la tête avec ses largesses. Le mari s'en rend compte et la tue à l'aide d'un couteau.
Aziza est une jeune fille de 20 ans belle et attirante. D'origine paysanne, elle est issue du douar Ouled Jamâa de la région de Fès. Un jeune homme est venu demander sa main pour mariage. Trois ans passent et Aziza n'a pas réussi à tomber enceinte, alors qu'elle rêvait, comme toute épouse, de devenir mère. Son conjoint est stérile. Elle décide de le quitter et retourne vivre avec ses parents, en attendant des jours meilleurs. Même parmi les siens, la vie n'avait plus le même goût, De malaise en malaise, Aziza voyait sa vie se perdre dans un douar où les yeux ne la quittaient point. Un autre jeune homme vient demander sa main. Aziza accepte, sans la moindre hésitation, même s'il ne ressemble pas au prince charmant dont elle rêvait. Le nouveau mari est chômeur. Pour réaliser ses rêves, elle est prête à travailler pour faire vivre sa famille, pourvu que ses sentiments soient respectés et qu'elle se sente en sécurité, comme toutes les épouses. Aziza commence à se battre contre son sort et celui d'un mari complètement abattu par les refus auxquels il est confronté, à chaque fois qu'il cherche un travail. Prête à tout faire, Aziza devient femme de ménage, puis mendiante en cachette, ensuite ouvrière dans une petite unité industrielle. Elle voulait apprendre le métier. Mais pendant tout ce parcours douloureux, Aziza est exposée à toute sorte de harcèlement, parce qu'il ne faut pas oublier qu'elle est belle et attirante. Aziza se bat toujours et commence à gagner, à chaque fois, un peu plus d'argent. L'unité dans laquelle elle travaille est dirigée par le fils du patron. Aziza est heureuse de subvenir tant bien que mal aux besoins de sa famille, car elle a réussi à avoir un enfant. Le mari, toujours au chômage, attend que son épouse lui glisse quelques dirhams pour pouvoir bouger.
L'amant et la mort
Il va de soi que Aziza change. Elle se regarde de plus en plus dans la glace et s'achète du maquillage et quelques fringues. Le mari commence à douter d'elle et l'empêche de continuer à travailler. Les conflits se multiplient et Aziza finit par ne plus prêter attention aux scènes de jalousie de son mari. Elle finit même par le délaisser, voire l'ignorer, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du foyer conjugal. Elle ne se sent plus à l'aise avec lui et, paradoxalement, elle a peur d'échouer une deuxième fois dans son expérience conjugale. C'est dans ces moments de crise qu'elle tombe subitement dans les filets d'un jeune garçon qui ne cessait de lui faire la cour. Elle finit par lui parler et se sent revivre, elle qui n'a connu qu'ordres et insultes. Petit à petit, Aziza plonge dans cette relation amoureuse qui deviendra publique. Les doutes du mari seront confirmés par les dires des mauvaises langues. Le mari la prend à maintes reprises et lui crache sa vérité, mais Aziza nie toujours et continue de voir son amant qui lui donnait un peu d'argent et lui achetait des cadeaux. Certains membres de la famille tentent d'intervenir face à un mari devenu enragé. Aziza continue son parcours avec son amant et oublie qu'elle est mère de famille ainsi que les sacrifices qui avaient pour but de fonder un foyer et élever des enfants. Aziza oublie son enfant, son mari et s'en va vivre chez ses parents encore une fois. Le mari dépose une plainte pour adultère. Craignant le pire, Aziza fait semblant d'obtempérer et revient au domicile conjugal, tout en poursuivant sa deuxième vie ailleurs. Quelques jours après son retour et voyant que son épouse l'ignore complètement, le mari prend sa femme par le cou, tente de l'asphyxier, prend un couteau et l'égorge. Aziza baigne dans son sang. Face à l'homme enragé, personne de la famille ne peut s'approcher pour lui porter secours. Elle saigne jusqu'à la mort.La Cour d'appel de Fès a condamné le mari à la prison à perpétuité pour homicide volontaire avec préméditation.


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