Casablanca scintille avec Nostalgia Lovers Festival : tubes des 80s-2000s, des stars comme Thomas Anders et Lou Bega, des spectacles étincelants et un brunch raffiné. Une odyssée rétro enchanteresse ! Suivez La Vie éco sur Telegram Casablanca, ville de tous les possibles, n'a pas fini de nous surprendre. Elle s'apprête à jumper sur les rythmes des décennies cultes. Du 3 au 6 juillet, le Nostalgia Lovers Festival remet le couvert pour une deuxième édition au Go Vélodrome, cette arène à ciel ouvert où la pop culture des années 80, 90 et 2000 s'apprête à faire un retour en force. Orchestré par Othman Benabdeljelil, patron de Parthenon Holding et nostalgique assumé, ce rendez-vous promet de secouer les générations dans un tourbillon de tubes intemporels, de néons criards et d'émotions brutes. Prêt à remonter le temps ? Attachez vos ceintures, ça va groover. «Reconnecter les souvenirs, réveiller les émotions», clame Othman Benabdeljelil, l'âme du festival, lors d'une conférence de presse où l'enthousiasme était palpable. Ce quadra, biberonné aux clips MTV et aux salles d'arcade, a transformé son rêve d'enfant en une machine à remonter le temps. Exit les barrières générationnelles : ici, on chante Mambo No.5 en chœur, qu'on ait grandi avec un Walkman ou un smartphone. Produit par Public Events, filiale de Parthenon Holding, le festival mise sur une organisation au cordeau et une ambition claire : faire danser les âmes, des boomers aux Gen Z. Le Go Vélodrome, cet écrin historique de 15 000 m2, se métamorphosera en machine à remonter le temps. Avec une scène principale de 40 mètres de large et une scénographie soignée, le lieu accueillera plus de 25 000 festivaliers sur trois jours. Concerts live, bornes d'arcade, photobooths néon, food trucks vintage et même un Twister géant : tout est pensé pour plonger les visiteurs dans un cocon rétro, entre euphorie collective et madeleines de Proust. Pas de chichis, place au son Côté musique, le Nostalgia Lovers ne fait pas dans la demi-mesure. Avec plus de 40 performances triées sur le volet, ce festival dédié à la pop des eighties-nineties-noughties promet de faire vibrer la fibre nostalgique comme une corde de synthé bien tendue. Trois soirs et un déluge de hits qui sentent bon le walkman et les soirées fluo. L'ouverture donne le la avec une précision chirurgicale. Thomas Anders, moitié survivante de Modern Talking, déboule avec son brushing légendaire et ses tubes inoxydables (Cheri, Cheri Lady, You're My Heart, You're My Soul). Sa voix, suave comme un slow dans un bal de promo, risque de faire chavirer les quadras en mal d'adolescence. À ses côtés, Londonbeat et leur imparable I've Been Thinking About You, hymne à la mélancolie dansante, viennent rappeler pourquoi les 90's avaient ce truc en plus. Shola Ama, diva R&B au grain soyeux, glisse ses vibes soul dans la moiteur de l'été, tandis que Whigfield, reine du Saturday Night, transforme le dancefloor en machine à remonter le temps. Mention spéciale à DJ Joudar, qui promet de tricoter des sets où disco, house et inflexions orientales s'entremêlent comme dans un souk électro. Ça va chauffer. Le lendemain, on passe la cinquième. Lou Bega, dandy du Mambo No. 5, revient agiter son chapeau et son flow latino avec une nonchalance qui sent le tube à plein nez. Sur scène, il croise Jenny Berggren d'Ace of Base, dont la voix cristalline sur All That She Wants ou The Sign reste un shoot de dopamine pure. Las Ketchup, avec leur Aserejé et sa chorégraphie improbable, feront gigoter les foules comme au temps des colonies de vacances. Tania Evans, voix d'or de Mr. Vain, porte haut le flambeau de Culture Beat, tandis que Maxx, Bellini et Kelly O (ex-Cappella) balancent un cocktail d'eurodance brut, de ceux qui font trembler les enceintes et les souvenirs. Ici, pas de répit : les beats sont lourds, les néons clignotent, et les corps s'agitent dans une transe collective. Le final est une célébration. Montell Jordan, colosse du R&B, dégaine This Is How We Do It comme une ode à la fête, faisant de chaque spectateur un figurant de clip MTV. Les Gibson Brothers, avec leur disco-samba à la Cuba, rappellent que les 70's et 80's savaient faire danser les hanches sans complexe. C+C Music Factory et leur Gonna Make You Sweat transforment la nuit en sauna géant, tandis que Mad Stuntman et son I Like to Move It réveillent l'animal festif qui sommeille en chacun. ATC (Around the World) ajoute une touche de nostalgie festive. System ? Touche de pop sucrée à ce grand final. La Movida Ibiza et Tina The Rockshow Experience ferment la marche, entre un hommage enflammé à Tina Turner – dont on imagine les riffs de guitare et les éclats de voix – et une vibe baléarique qui sent le sable chaud et les cocktails fluo. Le Nostalgia Lovers, c'est une machine à rêves, un shoot de jeunesse éternelle où les tubes d'hier viennent électriser l'aujourd'hui. Pas de chichi, pas de pose ; juste des artistes qui savent encore faire chanter les foules et des nuits qui promettent de laisser des courbatures. Alors, on enfile ses baskets fluo et on y va ? Olé Nostalgia Le clou du spectacle ? Un brunch rétro-andalou baptisé Olé Nostalgia, prévu le dimanche 6 juillet à partir de 14h. Exit la classique gueule de bois post-festival : ici, on termine en beauté avec une feria chic et kid-friendly. Au programme, Tito Puente Jr. et ses percussions salsa, Gipsy Five pour un flamenco dopé à la pop, et Susana Sanchez Jimenez, dont la voix solaire promet des frissons. DJ Temazo, straight from Venezuela, viendra électriser l'ambiance avec des rythmes latins et une énergie communicative. Côté food, attendez-vous à des tortillas, des salades estivales et des cocktails créatifs, avec des options veggie et sans gluten pour satisfaire toutes les papilles. Des bornes d'arcade aux concours de looks rétro, en passant par un studio MTV reconstitué, tout est conçu pour titiller la nostalgie tout en créant de nouveaux souvenirs. «Ce festival, c'est un pont entre les époques, une invitation à partager des émotions universelles», résume Benabdeljelil. Et à voir l'engouement autour de cette deuxième édition, on veut bien le croire. Alors, prêts à enfiler vos lunettes fluo et à danser comme si c'était 1999 ? Le compte à rebours est lancé !