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Hausse du budget santé : Les syndicats exigent des résultats concrets sur le terrain
Publié dans Hespress le 23 - 10 - 2025

La décision d'augmenter le budget du secteur de la santé dans le projet de loi de finances 2026, pour le porter à 42,4 milliards de dirhams, soit une hausse de 9,8 milliards de dirhams par rapport à l'année précédente, a suscité un large écho au sein des milieux syndicaux de la santé. Si les représentants du personnel ont salué cet effort financier inédit, ils ont toutefois insisté sur la nécessité que cette enveloppe supplémentaire se traduise par une amélioration concrète des conditions du personnel et une meilleure qualité des services de soins offerts aux citoyens. Selon eux, « l'impact réel sur le terrain demeure le principal indicateur de l'efficacité de toute augmentation budgétaire ».
Dans cette perspective, Mustapha Jaa, secrétaire national du Syndicat indépendant des infirmiers et techniciens de la santé, a qualifié cette hausse du budget du ministère de la Santé à près de 42 milliards de dirhams de « pas très important ». Il a néanmoins souligné, dans une déclaration à Hespress, que « le plus essentiel est de transformer ces chiffres en résultats concrets sur le terrain ».
Le syndicaliste a rappelé que « les citoyens ne perçoivent toujours pas de changement réel dans le système de santé, malgré les hausses successives du budget enregistrées au cours des dernières années ». Il a insisté sur le fait que « l'investissement doit se concentrer sur deux axes prioritaires : la valorisation et la motivation des ressources humaines, d'une part, et la réhabilitation des structures de proximité, d'autre part — ces dernières représentant le premier point de contact entre le citoyen et le service public de santé, comme les services d'urgences et les centres de santé ».
Mustapha Jaa a ajouté que le projet de loi de finances 2026 prévoit de porter le nombre de postes budgétaires alloués au ministère de la Santé à 8.000, contre 6.500 lors de l'exercice précédent. Il a toutefois considéré que « ce chiffre demeure insuffisant au vu du grand nombre de lauréats des instituts de formation en soins infirmiers et du déficit flagrant enregistré en médecins et autres spécialités médicales ».
Il a rappelé que le secteur voit chaque année près de 1.400 cadres de santé partir à la retraite, ce qui fait qu'« une grande partie des nouveaux postes sert simplement à remplacer les retraités, sans contribuer réellement à combler le déficit structurel du système ».
Le responsable syndical a conclu en affirmant que « la hausse du budget doit impérativement s'accompagner d'une mise en œuvre effective des accords relatifs aux ressources humaines, d'une amélioration des indemnités et de l'application du salaire variable, car la motivation du personnel qualifié constitue le levier essentiel de réussite de toute réforme du système de santé ».
De son côté, Abderrahmane Laâmiri, secrétaire régional du Syndicat national de la santé publique dans la région Casablanca-Settat, a salué cette augmentation budgétaire, la qualifiant de « mesure positive qui aura un impact tangible à moyen terme ». Il a expliqué que cette hausse « permettra au ministère de réhabiliter les établissements de santé souffrant de problèmes d'infrastructure et de recruter de nouvelles ressources humaines afin de combler le manque enregistré dans plusieurs régions du Royaume ».
Dans une déclaration à Hespress, il a rappelé que « la plupart des mouvements de protestation qu'a connus le secteur ces dernières années étaient directement liés au déficit criant en ressources humaines », ajoutant que « l'augmentation du nombre de postes budgétaires ouvre la voie à une meilleure répartition des compétences et favorise une plus grande équité territoriale dans l'accès aux soins ».
Cependant, Laâmiri a mis en garde : « Malgré les effets positifs attendus de ces augmentations, la crise des ressources humaines ne pourra pas être résolue définitivement à ce rythme ». Il a ainsi insisté sur la nécessité de « poursuivre la hausse progressive du nombre de postes budgétaires, tout en développant des programmes de formation et de motivation du personnel, afin que ces augmentations ne restent pas de simples chiffres sans véritable impact sur le terrain ».


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