L'acte constitutif a été signé, au nom du gouvernement marocain, par Abdelkader El Ansari, ambassadeur du Maroc en Chine, lors d'une cérémonie solennelle organisée au siège du ministère chinois des Affaires étrangères. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Maroc a formellement acté son adhésion à l'Organisation Internationale pour la Médiation (IOMed) par la signature, vendredi à Pékin, de la Convention portant création de cette organisation. L'acte constitutif a été signé, au nom du gouvernement marocain, par Abdelkader El Ansari, ambassadeur du Maroc en Chine, lors d'une cérémonie solennelle organisée au siège du ministère chinois des Affaires étrangères. À cette occasion, M. El Ansari a rappelé l'annonce faite par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, lors de sa visite à Pékin le 19 septembre dernier, portant décision du Royaume d'adhérer à cette organisation. « Cette signature traduit l'attachement du Royaume aux principes du dialogue, de la médiation et du règlement pacifique des différends, et sa volonté de jouer un rôle actif et constructif au sein de cette nouvelle instance internationale », a déclaré M. El Ansari. L'ambassadeur a également évoqué le mémorandum d'entente (MoU) établissant un dialogue stratégique entre les diplomaties marocaine et chinoise, réitérant la disposition du Royaume à renforcer la coordination, la coopération et la consultation au sein des instances multilatérales. Il a souligné que « la médiation et l'arbitrage font partie de l'héritage civilisationnel du Maroc », rappelant que le Royaume avait appelé, il y a une vingtaine d'années, à l'organisation d'événements valorisant la médiation dans le cadre des Nations Unies. Créée en mai 2025 et basée à Hong Kong, l'IOMed est la première organisation juridique internationale consacrée à la résolution des différends par la médiation. Sa mission principale consiste à servir de médiateur dans les différends entre Etats, entre un Etat et des investisseurs étrangers, ainsi que dans les litiges commerciaux internationaux, sur la base du consentement des parties concernées. Dotée d'un conseil d'administration, d'un secrétariat et de deux panels de médiateurs, l'IOMed vise à offrir une alternative consensuelle, confidentielle et flexible aux modes classiques de règlement des différends internationaux. Elle est entrée officiellement en fonction le 20 octobre courant, suite à la première réunion de son conseil d'administration convoquée par la Chine, permettant d'adopter les arrangements institutionnels nécessaires. La Chine, pays initiateur et hôte de l'organisation, a signé la convention le 27 juin dernier. Trente-sept autres pays appartenant à ce que l'on appelle désormais le Sud global, dont le Maroc, ont signé l'instrument juridique instituant l'IOMed.