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Commerce et services, les oubliés des plans sectoriels
Publié dans Les ECO le 09 - 07 - 2013


Véritables baromètres de l'économie marocaine, les secteurs du commerce et des services ne sont pas au meilleur de leur forme ! Les différentes stratégies sectorielles qui se sont attardées à développer les différents métiers industriels et la production de certains secteurs d'activités, auraient négligé ces deux activités. Ce constat est celui de Khalid Dahami, président de la Fédération du commerce et des services au sein de la CGEM. «Le commerce à lui seul représente près de 40% du PIB et compte près de 5 millions d'emplois, mais celui-ci reste confiné à des schémas archaïques et à une politique timide», souligne Dahami. Pour les professionnels, le défit aujourd'hui est celui de la modernisation de l'activité. Le plan Rawaj, bien qu'il ait donné quelques résultats, est jugé insuffisant. «Quand on parle de 400 MDH pour la mise à niveau de l'entreprise, sachant que nous disposons d'une population de 100.000 commerces, il y a forcément un problème». La Fédération du commerce et des services plaide pour une nouvelle politique nationale du commerce, une politique qui intégrerait tous les acteurs tant institutionnels que privés. «L'ANPME a elle seule ne devrait pas assumer cette lourde tâche, Il nous faut un programme de mise à niveau et un plan national où non seulement l'administration, les collectivités locales mais aussi le privé seraient parties prenantes», propose Dahami. L'effort devrait également être fourni en matière d'infrastructures, à travers la création de zones logistiques, de routes et de plateformes de distribution et de stockage. De plus, il est à noter que le secteur du commerce reste l'un des plus touchés par le fléau de l'informel. Le caractère transversal de cette activité rend également urgente une convergence entre les différents plans sectoriels : Rawaj, Emergence, Maroc Vert et Halieutis : «Malheureusement, la politique d'Etat reste à ce jour diffuse et incohérente. Il n'y a pas d'autres solutions, le commerce doit être modernisé et l'Etat doit mettre le paquet», ajoute Dahami. Le même constat vaut pour le secteur des services, également défendu par la Fédération du commerce et des services qui compte près de 1.000 entreprises adhérentes en direct et près de 5.000 (commerce et services inclus) indirectes grâce aux différentes associations membres. L'absence de stratégie nationale pour les services aurait entravé jusqu'ici le développement du secteur car si des activités comme l'offshoring occupent une place de choix, notamment dans le cadre du plan Emergence, les autres activités ne sont pas prises en compte et sont parfois même négligées. C'est le cas en particulier des professions libérales et des autres services liés aux entreprises. Sur ce volet, la Fédération des services regrette un sérieux problème de ressources humaines et de formation. «Nous avons un problème de langue et l'on arrive pas à recruter. Non pas parce que nous n'avons pas de besoin, mais parce que nous ne trouvons pas les profils que l'on veut», tempête Khalid Dahami. Pour certains professionnels, les ressources humaines sont tellement rares que cela se traduit par une inflation artificielle des salaires. À ce titre, la fédération tire à boulets rouges sur les différents plans de formation, notamment celui des 10.000 ingénieurs «qui ne sert pas à grand-chose vu la qualité déplorable de la formation initiale». «Nous avons plutôt besoin de 20.000 techniciens et de vrais vendeurs. Au Maroc, nous n'avons que des gens gentils et pas de vrais vendeurs», ajoute le président de la fédération. Le Maroc qui s'est décidément tourné vers l'export est tenu de peaufiner son offre et de dynamiser son marché intérieur grâce au service, ce qui ne pourra pas se faire sans vraie politique des ressources humaines. Chez les professions libérales, la situation n'est pas plus reluisante. Certaines professions pestent encore aujourd'hui contre l'absence de couverture médicale alors que le marché marocain des services s'ouvre de plus en plus sur l'extérieur, grâce notamment à la signature d'accords de libre-échange. Le dernier en date est celui avec l'Union européenne qui négocie actuellement la libéralisation du marché des services et des capitaux. Lorsqu'on connaît les normes européennes en la matière, il ne fait pas de doute qu'il faudra trouver des solutions en urgence surtout en matière d'auto-emploi. «Un plombier, un mécanicien ou autre doit être accompagné en matière de formation». À ce niveau, les plans de formation de l'OFPPT demeurent bloqués, notamment à cause du fameux problème de budget lié aux contrats spéciaux de formation.

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