Décompensation, indexation, régulation de la grève, affrontement du lobby de la santé, abolition de l'emploi direct...sont, entre autres, autant de décisions gouvernementales qui ont été plébiscitées par Les ECO par conviction envers la fiabilité de leurs retombées économiques. Quand il a fallu critiquer certaines mesures prises, des propos populistes ou encore un style réactionnaire de l'Exécutif, nous n'avons pas hésité un seul instant à le faire. Nous n'avons donc aucun complexe à louer la moitié pleine du verre et d'en dénoncer la moitié vide car notre seul agenda est la crédibilité de l'information et de l'analyse. C'est pourquoi nous n'avons de compte à rendre qu'à nos lecteurs, n'en déplaise à Mohamed El Ouafa, ministre de la «gouvernance» qui ne le voit pas de cet œil car monsieur le ministre n'a pas apprécié qu'aux ECO, nous déplorions le degré zéro de la politique et dénoncions un populisme destructeur de la valeur travail et il l'a fait savoir lors de «sa» conférence de presse en nous désignant nommément ! Monsieur le ministre n'a pas compris non plus que nous prônons une dynamique relevée et un rythme élevé à la hauteur des challenges auxquels fait face le pays. Ce pays qui n'a pas besoin de hauts responsables et de surcroît ministres, passant l'essentiel de leur temps dans des querelles vaseuses et ne prêtant aucune espèce d'importance au facteur temps. Monsieur le ministre, nous n'allons pas répondre à vos insinuations à l'encontre des ECO et précisément à celle de l'auteur de ses éditos car nos lecteurs attendent de nous des sujets plus importants. D'ailleurs, nous nous excusons auprès d'eux pour avoir dilapidé ces lignes dont l'objet était de recadrer un dérapage...de trop !