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«L'art reste un investissement intéressant»
Publié dans Les ECO le 22 - 11 - 2013


Salima Tazi Kettani
Directrice de la Marocaine des Arts
La Marocaine des arts organise, dimanche 24 novembre à 17 h, une vente aux enchères dédiée aux arts modernes et contemporains. La séance se déroulera au Studio des arts vivants, en présence du commissaire-priseur, Arnaud Cornette de Saint Cyr. Les détails de l'opération par Salima Tazi Kettani, directrice de la maison de vente.
Les ECO : C'est la deuxième vente aux enchères qu'organise le Studio des arts vivants. Comment s'est déroulée la dernière vente (chiffres etc.) ?
Salima Tazi Kettani : La dernière vente, qui a eu lieu le 1er juin, s'est très bien passée. Les collectionneurs gardent une confiance indéfectible dans l'art moderne et contemporain marocain. Nous avons enregistré de très bons résultats et certaines œuvres se sont vendues très au-dessus de l'estimation haute comme cette œuvre de Miloud Labied de 95x80 cm qui s'est vendue à 460.000 DH ou une petite toile de Gharbaoui qui a atteint 490.000 DH et un Cherkaoui vendu à plus d'un million de DH pour ne citer que ceux-là.
Lors de la prochaine vente, quelles seront les toiles majeures mises aux enchères ?
Nous avons de très belles œuvres, je pense que la plus-value de cette vente repose sur le fait que nous avons réussi à rassembler des oeuvres d'une grande qualité et difficiles à obtenir sur le marché . C'est une vente très homogène qui regroupe nombre d'œuvres majeures des années 60 et 70 d'artistes comme Miloud Labied, Mekki Meggara, Farid Belkahia, de Mohamed Melehi durant sa période new-yorkaise ou encore une splendide œuvre de Jilali Gharbaoui de 1969...
Parmi les œuvres phares, je pense aussi à celles de Hassan El Glaoui. Il y a une magnifique sortie de sultan qui est d'un format très rare, mesurant 92x170 cm et une autre représentant ses chevaux, en peinture argentée... Nous présentons des pièces très emblématiques de Farid Belkahia, comme une œuvre en pigment sur peau de 2mx2.20m datant des années 1980. Il ne faut surtout pas manquer non plus les œuvres de Miloud Labied, nous présentons ses différentes périodes comme l'une de ses premières datant de 1964 ainsi qu'une œuvre très rare datant de 1972 qui fait d'ailleurs la couverture du catalogue. Cette œuvre a trôné dans son salon jusqu'à sa mort !
L'art brut a également sa part belle avec un très beau Chaïbia de 107x77 cm ou une œuvre très célèbre de Radia Bent Lhoucine, qui figure dans l'ouvrage Regards Immortels édité par la Société Générale. Il ne faut pas oublier non plus les œuvres de Aziz Abou Ali dont une très belle huile sur toile. Le mieux est de venir avant la vente découvrir les œuvres au Studio des arts vivants.
Comment se porte le marché de l'art, aujourd'hui ?
Il y a une reprise, c'est sûr et les collectionneurs, Marocains ou étrangers, portent toujours le même soutien à l'art marocain. Les collectionneurs sont de plus en plus aguerris et portent un regard averti sur les œuvres. L'art est un secteur actif qui se professionnalise à tous points de vue. Les frontières sont en train de s'ouvrir, les projets de se multiplier, nous sommes dans un contexte très dynamique.
L'art reste-t-il un investissement qui rapporte ?
Vous savez au Maroc, nous avons la chance que les œuvres des artistes de la première génération soient encore disponibles. Le fait que ces œuvres muséales circulent sur le marché est une réelle aubaine. Il est évident que les artistes comme Gharbaoui, Miloud Labied, Cherkaoui ou Chaïbia... font déjà partie de l'histoire de l'art et le resteront. Il va être de plus en plus difficile de trouver leurs œuvres et les collectionneurs le savent. Il est aussi évident que les artistes plus contemporains, de Bouchta El Hayani ou Rabi jusqu'aux plus jeunes comme Fatiha Zemmouri ou Safaa Erruas s'inscrivent également dans cette histoire.
Beaucoup de faux circulent au Maroc. Comment un collectionneur peut-il se préserver de ce fléau ?
Il est évident que ce problème existe bel et bien et qu'il faut faire attention, c'est pour cela qu'il est important que les collectionneurs passent par les réseaux traditionnels, c'est-à-dire par des professionnels. Il faut que les collectionneurs n'hésitent pas à apporter leurs œuvres dans les galeries pour les faire expertiser et authentifier. La traçabilité de l'œuvre est une des clés permettant de se prémunir contre ce fléau. Il est aussi important de voir si l'œuvre est répertoriée (livres ou catalogues...). À la Marocaine des arts, nous faisons un important travail en amont dans ce sens. Chaque tableau qui circule entre nos mains suit toute une procédure et nous assurons l'authentification de chaque œuvre que nous présentons.


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