Les professionnels de l'agroalimentaire affichent aujourd'hui beaucoup plus d'optimisme que l'année dernière, malgré les contraintes qui persistent et qui sont liées essentiellement à l'approvisionnement et à la lourdeur fiscale. Cet optimisme trouve son origine dans l'avancement des pourparlers entre ces professionnels et les trois ministères concernés par ce secteur. Il s'agit des départements de l'Agriculture, de l'Industrie et du Budget. «C'est une avancée importante, puisqu'aujourd'hui le gouvernement est conscient de l'importance de relancer l'industrie d'une manière générale, et plus particulièrement la nôtre qui est à la fois créatrice de valeur ajoutée et d'emplois. Partant de ce constat, nous travaillons depuis quelques mois en concertation avec les trois ministères, sur un projet de contrat-programme dédié au secteur de l'agroalimentaire», souligne Amine Berrada, président de la Fenagri. Dans ce sens, le département de Abdelkader Aâmara, qui pilote les négociations avec les acteurs du secteur, avait effectué récemment une étude qui a permis l'identification des axes de développement de l'agro-industrie au Maroc. On cite, entre autres, la mise en place d'une bonne gouvernance, permettant la création d'une synergie entre l'amont et l'aval agricole, la facilitation d'accès aux intrants et la mise en place d'une fiscalité adaptée au secteur pour drainer davantage d'investissements. Pour mieux gérer leurs négociations avec la tutelle, les professionnels regroupés au sein de la Fenagri ont constitué une «task-force» au sein de la CGEM et se penchent sur la formulation des propositions qui serviront de canevas au prochain contrat-programme, prévu pour le début de 2013. Télécharger la version PDF