Un drame historique se déroulant en Egypte ancienne... L'histoire d'un esclave se tournant vers le christianisme dans l'espoir de retrouver sa liberté. Il tombe en même temps amoureux de son maître à penser, une jeune femme, philosophe et athée. Le voici, enfin de retour ! Le prodige espagnol Alejandro Amenábar revient à la mise en scène après cinq longues années d'absence durant lesquelles le réalisateur a mis sur pieds un projet pharaonien, Agora. Faisant suite à Tesis, Ouvre les yeux, Les Autres et Mar Adentro, le réalisateur s'entoure cette fois de Rachel Weisz et Ashraf Barhom. IVe siècle après Jésus-Christ. L'Egypte est sous domination romaine. À Alexandrie, la révolte des chrétiens gronde. Réfugiée dans la grande bibliothèque, désormais menacée par la colère des insurgés, la brillante astronome Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles, avec l'aide de ses disciples. Parmi eux, deux hommes se disputent l'amour d'Hypatie : Oreste et le jeune esclave Davus, déchiré entre ses sentiments et la perspective d'être affranchi s'il accepte de rejoindre les chrétiens, de plus en plus puissants... Ce film magnifique est une belle leçon d'histoire, qui montre que les Hommes n'ont pas changé, toujours à commettre des atrocités au nom de la religion. Un film intelligent sur la manipulation des foules et l'opposition des croyances à la raison. From Paris... without love ! Si des clichés sur la France et sur Paris marquent bien le début du film, c'est qu'au détour de certaines répliques, le film donne un avant-goût d'une histoire purement jouissive. From Paris with love cumule en permanence des dialogues qui se lâchent, sans une once d'amertume, dans le cliché, la misogynie et la xénophobie primaire. L'arrivée de John Travolta avec son look de «Bad Guy» extravaguant, crâne rasé, collier de barbe et boucle d'oreille est caractérisée comme une sorte de stéréotype. L'acteur est survolté et se lâche complètement avec un abattage qui rajoute une couche de plaisir coupable. Le scénario est relégué au deuxième rang et ainsi, une fois Travolta sur scène, le film balance à outrance de grosses scènes d'action shootées comme en banlieues françaises. Entre bastons, explosions, avalanche de clichés racoleurs qui en deviennent funs, le film défoule bien au second degré. Pour From Paris with love, James Reese travaille comme assistant personnel de l'ambassadeur américain à Paris. Fort de cette position d'insider, il se voit parfois contacté par les Forces Spéciales, à qui il rend quelques menus services. Une vraie frustration pour lui qui se rêve en agent secret, et qui ne demande qu'à sortir de l'ombre pour jouer les gros bras. Alors que se prépare un sommet international, le miracle arrive : on lui confie une vraie mission, et un vrai partenaire, Wax, qu'il récupère le jour même à l'aéroport. Mais pour James, la confrontation aux méthodes musclées de cet agent surentraîné ne sera pas de tout repos... i.a