Human Rights Watch prend fait et cause pour Abdelkrim Moutiî, chef de la Chabiba Islamia. L'ONG appuie ses demandes aux autorités marocaines de lui accorder un passeport. Abdelkrim Moutiî, le chef de la Chabiba islamique, organisation interdite, fait encore parler de lui. Il ne le fait pas par le biais d'un communiqué ou d'une lettre ouverte au roi, comme c'était le cas en février dernier. Cette fois, c'est Human Rights Watch qui s'est chargée de l'écrire à sa place. Dans une missive datant du 22 août, adressée au ministre de l'Intérieur, Taïeb Cherkaoui, l'ONG demande à Rabat d'accorder un passeport à Moutiî, âgé de 77 ans et en exil à Tripoli depuis 1975. HRW se dit « inquiète que les autorités refusent le retour de Moutiî au Maroc à cause de ses critiques ouvertes et incessantes aux personnes au pouvoir». La lettre insiste sur le fait que Rabat n'a à aucun moment justifié son refus d'accorder un passeport au patron de la Chabiba islamique, condamné en 1980 à la peine capitale dans l'affaire de l'assassinat, en 1975, du leader de l'USFP, Omar Benjelloun. En 1982 puis en 1985, il écope de la même peine, mais cette fois, pour atteinte à la sécurité de l'Etat. L'ONG rappelle également que les demandes de Moutiî aux autorités marocaines de lui renouveler son passeport sont fréquentes. La dernière en date remonte au début de cette année, lorsque des membres de sa famille ont rencontré un diplomate de « haut rang» à l'ambassade marocaine en Suède. HRW se dit «inquiète que les autorités refusent le retour de Moutiî au Maroc à cause de ses critiques ouvertes et incessantes aux personnes au pouvoir». Human Rights Watch affirme que la même interdiction frappait pendant des années les fils de Abdelkrim Moutiî et ce, jusqu'en 2002. Pourtant, même après la levée de cette interdiction, ces derniers n'ont pas remis les pieds au Maroc. Un éventuel retour du chef de la Chabiba islamique au royaume ne serait pas du goût de l'USFP, ni de certaines sphères au pouvoir, pas plus que du PJD de Abdelilah Benkirane, un ancien disciple de Moutiî. ce terroriste qui a assassiné omar benjelloun doit subir la peine à laquelle il a été condamné ,donc le ramener au maroc et l'exécuter conformement à la loi . Tout criminel doit être poursuivi. La loi doit être la même pour tous. Si les preuves sont suffisantes il doit passer par la case prison (ceux qui fréquentent et qui ont soutenu Kadhafi chez lui ont nuit au peuple Lybien ils seront tôt ou tard poursuivis par le peuple Lybien. Attendons la décision du futur gouvernement Lybien il est le mieux placer pour nous dire le rôle de propagande tenu par ce monsieur au profit du dictateur lybien.