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Le CMAIS épingle l'Espagne
Publié dans Le Soir Echos le 20 - 03 - 2013

Ils sont au nombre de 7 territoires, revendiqués par le Maroc, qui lui sont attachés par la loi de la géographie, de l'histoire, du sang et de la culture ! Quand on les évoque, nous vient à l'esprit immédiatement : Sebta, Melilia, les îles Jaâfariennes ! Mais aussi l'île de Badis ; les îles d'al-Hoceima, al-Boran ; l'îlot Laila... Ce ne sont pas des abstractions, mais des territoires qui incarnent le symbole de l'intégrité territoriale marocaine, quand bien même ils seraient aux yeux de certains de simple
« arpents de roches » !
Rappel d'une réalité politique et historique
La Compagnie méditerranéenne d'analyse et d'intelligence stratégique (CMAIS), sorte de « Think-tank » de réflexion stratégique vient de publier un rapport exhaustif sur ces 7 territoires encore sous occupation. Intitulé « Les territoires marocains occupés par l'Espagne », ce document n'a pas d'autre ambition que de rappeler aux uns et aux autres une réalité politique et historique. Autrement dit, le fait controversé de la présence de la puissance ibérique dans le nord du Maroc, ses récurrences, ses aspects multiples , mais aussi la justesse de l'interrogation qui vient aux esprits de nos jours : jusqu'à quand l'Espagne continuera-t-elle à ignorer cette situation anachronique ? Jusqu'à quand, aussi, les associations pro-polisario qui , de Madrid à Barcelone, s'agitent comme des animaux dans la cruche, continueront-elles à soutenir l'idée que le Maroc est un Etat colonial, et feindre ignorer qu'une partie du nord du Maroc est sous occupation espagnole ? Deux poids, deux mesures... Les « présides », comme on dit constituent depuis toujours un problème, implicite et à l'opinion mondiale de manière explicite. En rappelant en détails un incident survenu le 29 août 2012 au rocher appelé Velez de la Gomera, île de Badis, où un groupe d'activistes marocains, après avoir trompé la vigilance de l'armée espagnole , les fameux « Regulares », avaient réussi à grimper sur le rocher et planter les drapeaux marocains, le rapport du CMAIS a souligné que cette affaire a mis en exergue la faiblesse de communication du gouvernement marocain. Voici ce qu'écrit le rapport : « Le gouvernement espagnol a préféré accuser la marine militaire marocaine d'incapacité à contrôler ses frontières. Accusations relayées par les médias espagnols, la presse électronique, les réseaux sociaux et diverses plateformes du web... » ! Le cynisme parfait, l'insolente méthode est au cœur du pseudo argument ici. « ...à contrôler ses frontières !… », affirment les autorités espagnoles. Comme si le rocher Badis, était détaché de la terre et de la mer qui relèvent de la souveraineté marocaine...
Le sort des îles
Le rapport du CMAIS décline ensuite , fiches à l'appui, des descriptions d'un vif intérêt sur les 7 sites occupés, avec une partie historique, la situation géographique, la description économique et sociale pour certains, leur donnant un caractère monographique à constellations multiples. Bien entendu, les deux présides de Sebta et Melilia détiennent la part de lion dans ce décryptage où, nouveauté pédagogique, on découvre la réalité économique, et jusqu'à la fiscalité en vigueur. En ce qui concerne les îles, un débat qui n'a désormais plus rien de feutré est engagé de part et d'autre du Détroit. Il traduit l'enjeu bilatéral et nous dévoile, somme toute, l'âpreté et la gravité qui le caractérisent. Les rédacteurs du rapport rappellent qu'en septembre 2012, par exemple, un certain Ignacio Cembrero, journaliste au quotidien « El Pais », tout à sa perfide et tardive lucidité, a cru dire que « le Maroc doit récupérer les îles occupées par l'Espagne... » ! Les îles, mais pas les villes. A ses yeux, semble-t-il, « l'immigration clandestine serait le facteur clé : autant s'en débarrasser (des îles) et les remettre au Maroc pour épargner un peu, en temps de crise économique, et surtout pour supprimer un élément de friction avec le voisin du sud qui les revendique... » ! Ce propos, comme par hasard survenait deux mois après que le ministre de l'Intérieur espagnol, Jorge Fernandez Diaz a annoncé « le déploiement d'un contingent de la Garde civile sur les îles Jaâfariennes, à 50 km de Melilia, décision motivée par la lutte contre le trafic de drogue ainsi que l'immigration clandestine » ! A quelle aune, donc, situer une telle ambiguïté ? Une Espagne qui n'en démord pas de demeurer à contre courant de l'histoire, un Maroc en revanche peu enclin à revoir sa méthode de revendication ! L'étude du CMAIS, outre cette dimension territoriale, présente également un autre aspect lié quant à lui aux technologies mises en place pour lutter contre l'immigration clandestine, du nom de SIVE (Système intégré de vigilance extérieur) et sur lequel repose toute la stratégie de défense de la côte sud espagnole. Dans une des ultimes réflexions du rapport, la question est crûment posée : « L'occupation des territoires marocains (par l'Espagne) serait-elle un moyen de pression de cette dernière sur la Grande Bretagne et le Maroc ? Autrement dit, si l'Espagne devait un jour restituer ces territoires au Maroc, ne poserait-elle pas, dans les mêmes termes, la même revendication au sujet du Rocher que l'Angleterre occupe ?…C'est le roi Hassan II qui disait, comme le rappelle le rapport du CMAIS : « Le Maroc de tout temps n'a jamais réclamé que ce qui lui appartient... » !


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