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Pegasus : L'affaire ne cesse de faire des remous
Publié dans L'opinion le 09 - 05 - 2023

L'affaire Pegasus n'est pas encore définitivement close. La Commission d'enquête, créée par le Parlement européen en mars 2022, a mené à terme son enquête lundi 8 mai. Le rapport rendu par celle-ci, qui résume ses conclusions, continue d'accuser le Maroc comme étant « possible » acteur dans l'affaire. Mais le hic, c'est qu'il ne fournit pas d'éléments de preuve à l'appui.
Le rapport en question a recueilli 30 voix pour, 3 contre et 4 abstentions, rapportent les médias ibériques. Dans l'attente d'un vote qui aura lieu lors de la session plénière le 12 juin prochain, les eurodéputés continuent de mettre en cause le Maroc, sur la base des « conclusions », selon lesquelles le Maroc est « impliqué » d'une manière ou d'une autre dans l'espionnage des téléphones des responsables espagnols, notamment le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez , la ministre de la Défense, Margarita Robles, et le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska.
Faisant connaître un point de vue qui est tout à l'opposé, le gouvernement espagnol avait disculpé le Maroc à maintes reprises dans l'affaire en question, jugeant non crédibles les "spéculations" sur la présumée implication du Maroc dans l'affaire d'espionnage.Dans une déclaration à l'agence EFE, des sources gouvernementales avaient rejeté les allégations ressassées depuis le déclenchement de l'affaire, comme étant un coup d'épée dans l'eau.
 Aucune justification, aucune base et aucun fondement ne motivent une telle accusation, expliquent les mêmes sources. Ces accusations sont infondées, et n'en réfèrent qu'à des enquêtes menées par « l'Audiencia Nacional », ont-elles précisé.

La Commission parlementaire avait auditionné, le 28 novembre, de hauts cadres espagnols du Centre national d'intelligence (CNI), qui se sont montrés sceptiques quant aux accusations portées contre le Maroc dans le piratage des appareils des responsables espagnols.

En prenant connaissance du rapport de la Commission, le Parti Populaire (PP) a exigé plus de « clarté » de la part de Sánchez, par rapport au rôle du Maroc dans l'affaire, rapporte le quotidien espagnol El Mundo. Affichant une attitude qui, à l'évidence, n'est pas sans arrière-pensée partisane, le PP avait critiqué le gouvernement espagnol du fait qu'il n'a pas fourni assez d'éléments sur l'espionnage du téléphone de Sánchez, appelant à « plus de transparence ».

Au demeurant, le rapport en question n'apporte aucune preuve concrète, de même pour le rapport préliminaire rendu en novembre par ladite Commission qui n'avait fourni aucun élément tangible attestant la responsabilité du Maroc.

Selon la même enquête, mêmes les « autorités espagnoles » ne sont pas ménagées. Elles pourraient être impliquées dans l'espionnage des téléphones de 18 indépendantistes catalans, bien qu'elle admet que la proportionnalité de ces écoutes téléphoniques est sujette à caution. « Sur la base de plusieurs indices (...), nous supposons que l'espionnage fut l'acte des autorités espagnoles », suppute toutefois la Commission.

Le gouvernement espagnol a toujours défendu au Congrès des députés que les enquêtes ont été menées après avoir obtenu une autorisation judiciaire et qu'il est obligé de les garder secrètes.
Pour rappel, un consortium de journalistes de Forbidden Stories et Amnesty International, se fiant à des milieux difficilement identifiables, avait présenté ce qu'il appelle des révélations selon lesquelles onze Etats avaient espionné des chefs d'Etat, des opposants politiques, des journalistes et des défenseurs des droits de l'Homme en faisant recours au logiciel PEGASUS du groupe israélien NSO. Le gouvernement marocain, pour sa part, avait rejeté en 2021, dans un communiqué, « ces allégations mensongères dénuées de tout fondement ». Il a affirmé ainsi que « le Maroc est un Etat de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles par la force de la Constitution et en vertu des engagements conventionnels du Royaume et des lois et mécanismes judiciaires et non judiciaires garantissant la protection des données à caractère personnel et la cybersécurité à l'ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc ».


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