Un confrère de presse conseillait dans son programme sportif de radio de ne pas critiquer l'IRT en ce début de saison. Cette pétition est adressée aux adhérents, aux supporters et surtout aux hommes de la plume et du micro dans les circonstances actuelles de l'équipe.
En effet, comment peut-on en vouloir aux dirigeants, au staff technique et à l'effectif joueurs à l'heure où la formation tangéroiseévolue sans soutien et sans applaudissements des ultras bruyants et loin de leur ville.
A vrai dire, les poulains du nouvel entraineur Omar Najhi sont toujours en déplacement en attendant la réouverture du Grand Stade de Tanger dont les travaux d'agrandissement et de réaménagement dureront selon les prévisions des architectes une année et demie.
Il est difficile de concevoir cette amère réalité qui consistera àvoir les footballeurs jouer à huis clos à Tétouan du fait que les autorités locales tétouanaises refusent de recevoir le public de Tanger.
Sans rancune, il est temps de réfléchir et de trouver une solution à cet épineux problème dont la conséquence pourrait être la relégation en division inférieure.
L'IRT en seconde catégorie du football national est un refus total du Wali le grand parrain, des élus, des représentants du secteur économique, de la presse et des supporters.
Cette solution est bien là sur la table : le petit stade qui se trouve tout près du complexe dans le Village sportif.
Avec seulement 5500 places assises, avec un éclairage moderne pour les rencontres en nocturne, il peut accueillir facilement l'IRT dans ses matchs du championnat et de coupe en attendant l'homologation de la FRMF.
Qu'est-ce qu'il lui faut pour être réglementaire ?
Un gazon naturel à la place du gazon synthétique, un grillage de sécurité et une salle adaptée à la VAR.
Mais il manque un budget de réaménagement et personne ne sait qui va le trouver : Sonarges, la mairie, la wilaya... Pour la question du temps, les travaux pourraient durer un mois et à la 8ème ou à la 9ème journée, l'IRT pourrait recevoir ses adversaires chez lui et devant son public.
Comme ils l'ont déclaré à la presse, les footballeurs et l'entraineur nécessitent la « chaleur humaine » des spectateurs pour donner le meilleur d'eux-mêmes et connaitre la motivation.
