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Référendum constitutionnel Le «Wall Street Journal» évoque un résultat sans appel, fruit d'une adhésion populaire massive
«USA Today» met en avant les enseignements pour le monde arabe
L'adhésion populaire massive au référendum sur la constitution a été sanctionnée par un verdict «sans appel», qui commande le respect des différents intervenants sur la scène politique nationale marocaine, écrit mardi le Wall Street Journal, dans sa page éditoriale. «Le référendum sur la constitution a été massivement adopté vendredi dernier sur le score sans appel de plus de 98 pc», souligne la publication des milieux des affaires et proche des cercles de prise de décision aux Etats Unis. Le taux de participation, qui a dépassé les 73 pc et le résultat qui s'en est suivi, dénotent la «logique» qui marque le verdict populaire, poursuit l'auteur de l'article, ajoutant que la nouvelle Constitution enracine davantage la démocratie dans le Royaume en consolidant le contrôle et l'équilibre des pouvoirs. Le Wall Street Journal soutient, dans ce contexte, que le vote sans équivoque des Marocains en faveur du +Oui+ représente un «pas en avant sur la voie de la Monarchie constitutionnelle». La publication fait observer, par ailleurs, que la logique démocratique suppose que l'opposition se doit d'»assumer sa responsabilité» en acceptant la volonté de la majorité qui s'est prononcée largement en faveur de la nouvelle Loi Fondamentale du pays. Les Etats-Unis d'Amérique avaient, rappelle-t-on, fait part de leur «soutien au peuple et le leadership marocains dans leurs efforts visant la consolidation de l'Etat de droit et des droits de l'Homme et la promotion de la bonne gouvernance». «Les Etats-Unis saluent le référendum constitutionnel du 1er juillet et apportent leur soutien au peuple et au leadership marocains dans leurs efforts visant la consolidation de l'Etat de droit et des droits de l'Homme, la promotion de la bonne gouvernance, ainsi qu'un engagement à long terme en faveur des réformes démocratiques tenant compte de l'équilibre des pouvoirs», avait souligné le chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton. Le journal américain «USA Today» a pour sa part, mis en avant, mardi, les enseignements que le monde arabe peut tirer de la nouvelle constitution marocaine. «La nouvelle constitution garantit davantage de pouvoirs au parlement élu et établit un système judiciaire indépendant», explique le journal américain à grand tirage, en mettant l'accent sur la tradition de pluralisme politique qui distingue le Maroc dans son environnement régional. Depuis son indépendance, le Maroc a toujours eu des partis politiques et des syndicats indépendants, ce qui a été de «bonne augure» pour les réformes politiques dans le Royaume, estime David Otaway, membre éminent du centre de recherche américain Woodrow Wilson, cité par USA Today. L'ancien représentant permanent des Etats-Unis aux Nations Unies, sous l'Administration Bush, John Bolton, note, dans ce contexte, que les pays arabes «suivent de près ce qui se passe au Maroc (...) et prospectent les voies et moyens leur permettant de reproduire l'expérience marocaine» en matière réformes politiques. Les Etats-Unis d'Amérique avaient, rappelle-t-on, fait part de leur «soutien au peuple et au leadership marocains dans leurs efforts visant la consolidation de l'Etat de droit, des droits de l'Homme et de la promotion de la bonne gouvernance». «Les Etats-Unis saluent le référendum constitutionnel du 1er juillet et apportent leur soutien au peuple et au leadership marocains dans leurs efforts visant la consolidation de l'Etat de droit et des droits de l'Homme, la promotion de la bonne gouvernance, ainsi qu'un engagement à long terme en faveur des réformes démocratiques tenant compte de l'équilibre des pouvoirs», avait souligné, samedi dernier, le chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton.