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Syrie :
Paris veut vite pour une condamnation à l'ONU, Téhéran et Ankara appellent à des réformes et Clinton estime qu'Assad n'est pas indispensable
Publié dans L'opinion le 13 - 07 - 2011

La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a estimé lundi, pour la première fois après quatre mois de violences en Syrie, que le président Bachar al-Assad avait "perdu sa légitimité".
"Il a perdu sa légitimité, il a échoué à honorer ses promesses, il a recherché et accepté l'aide de l'Iran (...) pour réprimer son peuple", a lancé la chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse.
Ces commentaires sont intervenus quelques heures après l'annonce de l'attaque de l'ambassade américaine à Damas par des manifestants favorables au régime, et alors que Washington a accusé une télévision proche du régime d'avoir encouragé cet incident.
"Le président Assad n'est pas indispensable et nous n'avons absolument rien investi dans le fait qu'il reste au pouvoir", a encore préveu Mme Clinton, avertissant M. Assad qu'il ferait "une erreur" en pensant que les Etats-Unis redoutent sa chute.
"Notre objectif", a-t-elle martelé, "est que la volonté de transformation démocratique du peuple syrien se réalise".
Paris veut une condamnation
au Conseil de sécurité
La France a cherché mardi à remettre la pression sur le Conseil de sécurité de l'ONU, dont elle juge le silence sur la Syrie "insupportable" et veut de nouveau convaincre la Russie de se rallier à une résolution condamnant la répression contre les manifestations.
"La France a déposé avec d'autres pays européens une résolution devant le Conseil de sécurité des Nations unies qui est bloquée par la Russie et la Chine", a déclaré sur la radio Europe 1 le Premier ministre, François Fillon. "Ca n'est plus acceptable", a-t-il ajouté.
"Le silence du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Syrie devient insupportable", a-t-il encore estimé.
Quatre pays européens (Grande-Bretagne, France, Allemagne, Portugal) ont déposé depuis plusieurs semaines à New York un projet de résolution du Conseil de sécurité condamnant la répression en Syrie et appelant à des réformes politiques dans le pays.
Pour François Fillon, les "agressions extrêmement violentes" qui ont visé lundi les ambassades de France et des Etats-Unis à Damas montrent que le régime du président Bachar al-Assad "est dans une fuite en avant".
A la différence de la situation en Libye, les Etats-Unis n'ont pas formellement appelé à ce jour au départ du pouvoir du président Assad, mais les déclarations de Mme Clinton sont les plus vigoureuses de la part de l'administration Obama depuis le début de la crise.
Téhéran et Ankara appellent
à des réformes en Syrie
L'Iran et la Turquie prônent des réformes politiques en Syrie et dans les autres pays arabes secoués par des révoltes populaires, lors d'une visite à Téhéran du ministre des Affaires étrangères turques, Ahmet Davutoglu, dans le cadre d'une tournée régionale.
"Aucun gouvernement ne peut priver son peuple de la liberté et de la justice et ne pas répondre aux revendications de sa population", a affirmé le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors d'une rencontre, lundi soir avec le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu.
"La République islamique d'Iran estime que tous les gouvernements de la région peuvent diriger leur pays en faisant des réformes et en réalisant les revendications populaires", a ajouté M. Ahmadinejad selon un compte-rendu de la rencontre publié mardi par le site de la présidence.
Ce compte-rendu ne mentionne pas explicitement la Syrie, mais la crise syrienne a été au coeur des entretiens de M. Davutoglu avec les dirigeants iraniens, selon les medias.
"L'Iran, la Syrie et la Turquie font partie de la même famille et si un membre de la famille rencontre des problèmes, toute la famille doit tenter de les régler", a souligné le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi à l'issue d'une rencontre dimanche soir avec son homologue turc.
Il a appelé les dirigeants syriens à "aller dans une direction tenant compte des revendications légitimes de la population et empêcher les conséquences négatives des interventions étrangères".
Tout en accusant les Occidentaux d'attiser et d'exploiter ces troubles, les dirigeants iraniens ont appelé à plusieurs reprises le régime du président Bachar al-Assad à faire les réformes nécessaires pour éviter d'être renversé par la révolte populaire comme cela s'est produit en Egypte et en Tunisie.
M. Davutoglu a par ailleurs estimé lors de sa rencontre avec M. Ahmadinejad que "la coopération entre Téhéran et Ankara peut aider à régler les problèmes de la région et instaurer la sécurité", selon le site de la présidence iranienne.


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