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Télégramme
Publié dans L'opinion le 11 - 08 - 2011

Il n'y a pas que les touristes argentés qui s'offrent des chambres de rêve dans un 5 étoiles. Il y a aussi les autres, pas ceux qui n'hésitent pas à dormir dans le Sud à la belle étoile quand il fait plus que 40 qui fait oublier le CAC 40, qui dorment dans la tranquillité et le semi confort des 2 et 3 étoiles. Ces peu fortunés trouvent qu'il manque la connexion internet avec Wifi gratos comme dans les chambres luxueuses des palaces qu'ils rejoignent en calèche après une promenade dans la ville. Des hôteliers de Marrakech ou de Tanger n'ont pas encore compris que l'internet, de nos jours, n'est pas un luxe superflu mais un service – serbisse serbisse, camarade après – comme les autres. Elémentaire comme l'eau, l'électricité ou le téléphone qui est gratuit dans des villes américaines. Qu'on se le dise. stop.
La société participative. Autrefois, on voyait des riverains en temps de chaleur arroser, de bonne heure ou en fin d'après-midi, le trottoir devant leur maison. Un geste qu'on voit de moins en moins. Si bien que le propriétaire de la villa à Hay Riad qui ose traverser la chaussée avec son long tuyau, pour rafraîchir l'allée centrale, terre sauvage abandonnée par les services de la ville, apparaît comme un cas à part dans cette région verte loin des remparts.
Dans les années 60, on voyait Si Sebahi, de l'école Guessous qui habitait Sania Gharbiya, sortir son tuyau d'arrosage dès que la température montait.
Ce geste citoyen qui apportait un peu de « broudiya » dans le quartier des saniate perdues, revient à l'esprit chez les anciens, dès qu'il fait chaud sans qu'il fasse forcément beau, comme de nos jours. stop.
Quand nous nous sommes insurgés contre les tarifs du téléphone – nos lecteurs peuvent en témoigner – il y avait peu de journaux derrière les fourneaux pour nous épauler. Maintenant que l'Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) souligne que l'évolution des différents segments du marché des télécoms a été globalement marquée par une baisse des prix – avec une hausse de la conso – voilà que tout le monde y va de sa petite musique de nuit chère à Mozart.
Le prix des communications mesuré par le revenu moyen par minute (ARPM) a atteint au premier semestre 2011, pour le segment mobile, 0,78 DHHT/min.
Le mode post payé enregistre, pour sa part, une importante évolution, durant ces derniers mois, lui permettant d'atteindre 1,42 million d'abonnés, à savoir 100.000 nouveaux clients par trimestre depuis fin 2010. Aussi, dans ce segment, c'est Itissalat Al Maghrib qui s'accapare le plus gros du marché avec 48,59% des parts, talonnée par Méditélécom qui détient 32,46% et Wana Corporate avec 18,95% des parts du marché. stop.
Tendance. Des jeunes amateurs de haschisch, dont des poètes en faisaient une utilisation modérée qui les a conduits au mur des fédérés, se promènent maintenant avec un sebsi en pièces détachées au fond de leur poche. Ces jeunes exceptionnels ne veulent plus toucher au chit, un mythe qui a fait son temps chez beaucoup. Ils remplacent en effet, juste après le ftor, le « H » par le kif moins nocif, disent-ils en ajoutant : ça donne moins de crampes et de maux de tête le lendemain. Le « H », en effet, fait des massacres chez des jeunes qui n'arrivent plus à suivre la marche du siècle.
Mais, en vérité, kif, snif ou chit, c'est du pareil au même. On leur souhaite de s'en passer. La mode du sebsi ne résout pas la question des fumeries qui veulent épater la galerie. stop.
Il faut rendre hommage aux mères de famille pour qui le Ramadan n'est pas une partie de plaisirs, mais une corvée quotidienne qui se prolongera jusqu'à la veille de l'Aïd où elles passeront encore une nuit blanche.
Pour l'instant, histoire d'offrir à leurs enfants chaque soir un repas de fête, avec dattes de Tunisie en abondance sur le marché marocain, du lait pour tous et des crêpes à gogo, ces femmes préparent des mlawi, non pas pour le Malawi, et du beghrir dont la préparation ne fait pas rire, qu'elles déposent chaque soir à la mahlaba du coin qui leur remet des dirhams pour qu'elles puissent renforcer le budget familial.
Des dirhams qu'elles tendent au mari fainéant qui attend l'arrivée sur le petit écran de Lilian Thuram et qui claque son argent dans les courses à Cabourg adulé, autrefois, par Proust ou à Deauville dont il ne connaît ni l'hippodrome ni le casino toléré autrefois par Michel D'ornano… stop.
Pas futés ces copieurs d'expressions dans les gazettes de la dernière heure, qui devraient au moins préciser en passant « comme dit tel ou un tel ». Ils se servent sans se gêner, sans savoir que les lecteurs lisent et retiennent tout. Hchouma ya Hachouma qui n'a pas froid aux yeux et qui s'imagine que les lecteurs n'ont pas de mémoire.
Un jeu de mot par ci, une expression par là, vraiment, ces copieurs qui font mieux que Xerox, au fond de leur box et qui nous pompent l'air. Suivez notre regard. stop.
Des originaux ne se jettent plus aveuglément sur la bouteille glacée de Sidi Ali qui a ajouté l'image d'un bébé sur son étiquette, comme l'aurait fait Badoit ou autre Vichy Saint-York.
En effet, l'eau glacée n'est plus en vogue. Une eau fraîche comme celle d'une vieille khabiya – aucun rapport avec Jean-Michel Jarre – est vivement conseillée. L'eau devient buvable à petites gorgées avec un goût d'aliment nourrissant qu'on ne retrouve pas dans l'eau « mglacé » qui peut donner la « srésra » ou un abcès. stop.
Heureux sont les jeûneurs qui habitent en face de la mer et qui partagent leur ftor loin de Sid El Ghandor toujours fermé pour travaux dont les finitions appellent enveloppe sur enveloppe qui auraient fait saliver Pénélope.
En effet, à l'appel du moudden, le cortège des véhicules ralentit son rythme d'enfer et comme plus personne ne roule sur cette route côtière, on entend les vagues l'une après l'autre comme si on habitait sur une île déserte. Le calme se prolonge durant une demi-heure jusqu'à ce que les rugissements des voitures reprennent, poussant les habitants – délivrés du mal pour un bout de temps – à se retrancher dans le fond de leur maison pour oublier le cortège de Corto Maltèse qui n'a pas encore dessiné « Ftor fel babor dans les Caraïbes ». stop.
Les handicapés, quel que soit leur degré d'incapacité, défendent aujourd'hui leur droit dans un pays en phase de gagner sa qualification de pays de droit. Mustapha, acteur qui s'est déjà distingué dans le film des Américains qui avaient pris d'assaut Salé pour les besoins d'un film d'action, souhaite avoir sa carte professionnelle comme tout le monde. Mais qui lui fait la sourde oreille au bureau des artistes ? stop.
Echos of the rainbow. Nous avons appris la disparition, comme on dit dans « Le Monde », de notre vieux copain Rachid Tan Tan, une ex-gloire des sixties qui avait un style Marlon Brando, un fana de moto qui rappelle la ville de la prospérité où l'avenue principale ne ressemblait pas à un marché municipal. Qu'il repose en paix sur un air des « Chaussettes noires » qu'il aimait chanter du temps où Fouad Nejjar, un ancien de la page de Rabat – Ya hassra - connaissait les tubes d'Eddy Mitchel avant que ce derneir ne devienne une pièce de musée de Memphis Tennessee… stop.


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