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Budget américain: pas de progrès, Obama se dit «exaspéré»
Publié dans L'opinion le 04 - 10 - 2013

La crise budgétaire persistait mercredi soir aux Etats-Unis, où les chefs de file du Congrès ont quitté une réunion avec Barack Obama en constatant leurs désaccords, après que le président s'est dit «exaspéré» par le blocage.
«Le président a répété une nouvelle fois qu'il ne voulait pas négocier», s'est plaint le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, en quittant la Maison Blanche a l'issue de la deuxième journée de paralysie de l'Etat fédéral.
La Maison Blanche n'a pas donné de compte-rendu de la réunion de près d'une heure et demie dans l'immédiat.
Faute d'un accord sur le budget au Congrès, les administrations centrales des Etats-Unis sont partiellement fermées depuis mardi matin 04H00 GMT.
Les troupes de M. Boehner, opposées à la réforme de l'assurance-maladie promulguée par M. Obama, refusent de voter un budget qui n'en supprimerait pas le financement. Ces élus ont aussi menacé de lier cette question à celle du relèvement du plafond de la dette, nécessaire selon le Trésor d'ici au 17 octobre.
Si le Congrès n'y donne pas son feu vert, les Etats-Unis risqueront de se retrouver en défaut de paiement à partir de cette date, une situation sans précédent.
Intervenant après M. Boehner à la sortie de la résidence exécutive, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a exclu de céder sur la réforme de la santé et a exhorté les républicains à adopter une loi budgétaire valable quelques semaines, le temps de trouver un accord plus large.
Plus tôt mercredi, M. Obama a tapé du poing sur la table, se disant «exaspéré» par les crises avec le Congrès.
Wall Street devrait être «inquiet»
«Evidemment, je suis exaspéré, parce que (cette crise) est complètement superflue», a déclaré le président à la télévision CNBC, en répétant qu'il ne négocierait pas avec ses adversaires sur un relèvement du plafond de la dette.
M. Obama a aussi affirmé que «Wall Street, cette fois, devrait être inquiet» du blocage actuel. Ses propos, diffusés juste après la clôture de la Bourse de New York, risquent d'avoir l'effet d'une douche froide sur les marchés jeudi.
«Lorsqu'il y a une situation dans laquelle un groupe est prêt à faire défaut sur les obligations des Etats-Unis (envers leurs créditeurs), alors nous avons un problème», a-t-il jugé.
«Je suis exaspéré par l'idée que si je ne dis pas à 20 millions de personnes qu'elles ne peuvent pas avoir accès à une assurance-maladie, l'Etat restera paralysé» par les républicains, a-t-il ajouté, en qualifiant cette attitude d'»irresponsable».
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a manifesté son inquiétude mercredi, estimant que cette paralysie représenterait, «si elle se prolongeait, un risque pour les Etats-Unis et pour le monde».
A sa sortie de la Maison Blanche où il avait rencontré M. Obama avec d'autres poids lourds de la finance américaine à la mi-journée, le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, a remarqué que «s'il existe des précédents pour une paralysie de l'Etat, il n'y a pas de précédent pour un défaut».
«On peut discuter à nouveau de ces questions politiques (...) mais il ne faut pas avoir recours à la menace d'un défaut sur la dette» comme moyen de pression, a-t-il estimé.
Alors que la paralysie semblait s'installer dans la durée, les places financières américaines se sont orientées à la baisse (-0,39% pour le Dow Jones à la clôture), dans la foulée de marchés européens et asiatiques. Tokyo a ainsi cédé 2,17% mercredi.
La crise a eu des répercussions sur l'agenda international de M. Obama, qui a annulé mercredi une visite prévue le 11 octobre en Malaisie et une autre aux Philippines. Le doute plane en outre sur la présence du président à deux sommets internationaux, celui de l'Apec (Asie-Pacifique) lundi à Bali (Indonésie), et celui d'Asie de l'Est, programmé dans la foulée à Brunei.
Environ 800.000 fonctionnaires américains, sur plus de deux millions, ont été mis en congé sans solde et toutes les administrations ont réduit leurs effectifs au minimum vital, une première depuis 1996.
Ce «shutdown» - fermeture partielle des services fédéraux - marque le pic de 33 mois d'affrontements sur le budget entre démocrates et républicains, qui ont repris le contrôle de la Chambre en janvier 2011, après l'élection de dizaines d'élus de la mouvance populiste Tea Party.


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