La logique a voulu que c'est la n° 1 du tableau qui soit couronnée. Et ce le fut avec l'art et la manière avec le sacre de la Suissesse Tinea Bacsinezky aux dépens de la révélation de cette 16ème édition, Marina Erakovic, qui a émergé depuis l'anti-chambre des « qualifs ». Timea qui a eu droit à un traitement assez spécial de la part des organisateurs qui lui ont concocté tout un programme propre à elle. Dès son arrivée, elle a eu à visiter quelques monuments de la capitale dont la Kasbah des Oudayas où elle a fait un crochet à son café maure pour prendre un thé à la menthe, accompagné de cornes de gazelle et autres spécialités du terroir. C'est sa quatrième venue au Maroc, mais elle garde de cette dernière un souvenir inoubliable comme l'a si bien déclaré lors de la remise des prix, en soulignant, entres autres, que toutes les joueuses et le staff de la « W.T.A » ont été reçues comme des princesses. Même le public a fait d'elle sa véritable star. Juste après son sacre, elle a fait cap sur l'open de Madrid (4.771.360 euros) où elle a été admise en tant que tête de série n° 10. Son parcours s'est arrêté au stade des huitièmes au profit de la n° 6 du tournoi, la Roumaine Simona Halep. Une autre Suissesse a marqué cette édition par son geste caritatif en rendant visite au centre Lalla Meryem de la ligue pour la protection de l'enfant. C'est sur initiative du comité d'organisation qui l'a accompagné et qui a emmené dans ses coffres, tout un lot de besoins pouvant rendre le sourire aux pensionnaires de cet établissement qui a besoin de tels gestes. Il s'agit de Amra Sadikovic qui, larmes aux yeux devant ces enfants abandonnés et handicapés, a promis aux dirigeants de ce centre une aide et subvention financière. Mettons en exergue la collaboration du Stade Marocain dans la réussite de cette prestigieuse compétition, en mettant ses courts à la disposition des joueuses désireuses de s'entrainer en dehors de l'ambiance du tournoi. Un exemple de coopération qui a son pesant d'or dans les relations entre les deux clubs qui ont le même dénominateur commun ; celui de faire partie de la famille « Cheminote »... « Ya hassra »... Pour le bien-être des hôtes du Maroc, les organisateurs n'ont pas lésiné sur les moyens pour leur assurer la sécurité escomptée et toutes les conditions idéales leur permettant de donner le meilleur d'elles-mêmes. Depuis leur arrivée à l'aéroport, jusqu'à leur retour elles ont fait l'objet d'une attention assez particulière qui a été, d'ailleurs, bien souligné dans le rapport de la superviseur de la W.T.A qui ne s'attendait pas à une telle organisation, à part quelques défaillances du ressort de l'hôtel de la compétition. Le « Livre d'or » du tournoi a été submergé par les témoignages des joueuses, coachs, staff de la W.T.A... qui n'ont pas épargné d'éloges les efforts, l'hospitalité et la convivialité des organisateurs, toutes tâches confondues. Un bon point qui a eu sa place dans le rapport final du tournoi. Un bon point, également, pour les « sparring-partners » du club qui ont donné entière satisfaction aux joueuses dont, notamment, les deux finalistes qui ont tenu à les féliciter en fin de tournoi. Nous avons nommé les Yassine Id'M'barek, Nizar Belmati et Amine Chadli. Toutes nos condoléances à ce dernier après le décès, en plein tournoi, de sa grand-mère paternelle. Même les cordeurs des raquettes du tournoi ont eu droit à leur palme d'or. Donc, bravo à la famille Chafaï (frère et sœur) qui a été, comme d'habitude, à la hauteur de sa tâche. C'est l'un des détails qui contribuent au succès du tournoi. C'est la « clinique » de l'arsenal des joueuses qui restent exigeantes sur la qualité de l'opération. Rien n'a échappé à l'équipe qui a épaulé le directeur du tournoi, Khalid Outaleb dans sa première expérience au féminin , après celle du Grand Prix Hassan II. On a même pensé aux anniversaires pour les fêter, même, sur le court, comme ce fut le cas pour la Slovaque des « qualifs », Daniela Hantuchova qui n'en revenait pas. C'est dans un restaurant, purement marocain, où a été organisée la soirée des joueuses qui sont reparties comblées par la gastronomie marocaine. Pour une fois, il y avait plus de monde que les tables réservées. A préciser que seules les joueuses et le staff de la W.T.A qui ont été conviées à cette soirée accompagnées par le strict minimum des organisateurs, sans même, le président du club et ses compères du comité. Au club, ces hôtes du Maroc avaient droit, au même titre que les V.I.P du tournoi, à leur « espace restauration » servi par un traiteur de renom aux multiples menus et variétés, d'ici et d'ailleurs. Pour ceux et celles qui ont travaillé dans l'ombre pour la réussite de cette première sur la terre battue cheminote, il faudrait des pages et des pages pour les énumérer tous. D'ailleurs, et de toutes les façons, ils se reconnaitront. N'empêche qu'il y a des noms qui émergent du lot à l'image des Miri, Belarabi, Allal, Omar, Chadli, Fattah, Hassan... et tout leur staff qui méritent tous les encouragements possibles. La présence de l'ex-star du tennis mondial, Hicham Arazi, n'est pas passée inaperçue. Il n'a rien perdu de sa célébrité, ni de sa popularité auprès de ses fans qui n'ont cessé de le harceler pour des photos souvenirs et autres autographes auxquelles il s'est prêté avec plaisir et fierté. Un « pro » qui reste un professionnel ! Saluons la couverture médiatique (écrite, parlée et audio-visuelle) pour la réussite de cette édition qui a retrouvé la terre battue de la capitale du royaume, après avoir transité, en 2005 et 2006, par les courts du Riad-Club où notre ami Mohamed Taki assurait la direction du tournoi. Outre la presse locale, on a eu la visite de nos confrères espagnols qui ont été sidérés par le cadre et par le sens de l'organisation, sans parler de l'hospitalité qui leur a été réservée en présence d'un certain Hicham Arazi. Parmi le staff arbitral, qui allait, un peu, gâcher la fête, il y a ce Tunisien au comportement aussi hautain et exaspérant, qui n'avait pas sa place sur nos courts où il a été, à plusieurs reprises, désavoué par les joueuses elles-mêmes qui donnaient, plutôt, raison à nos juges de ligne qui étaient, bien, à la hauteur, que ce soit au féminin ou au masculin. A Si Mohamed Mezzour, le patron de notre arbitrage national, de prendre note et d'éviter le choix d'un tel profil qui se croyait en terre conquise. Au passage, saluons nos referees pour leur rendement, au même titre que les juges de ligne, avec à leur tête l'incontournable Mohamed Ghassoub qui doit s'impliquer, davantage, dans l'organisation, sans rester en retrait. Il a un grand rôle à jouer dans toutes organisations. Le duo de la FRMT, Fouad Chitaoui et Mounir Chnaoui, a été d'un apport inconditionnel pour l'équipe organisationnelle. Le volet « accueil, restauration, hébergement et prize-money » était du ressort de ce tandem à la grande expérience qui a, vraiment, facilité la tâche à tout le staff organisationnel. Les Karim Cheïkh, Mehdi Aït Barhouch et Aziz Zegmout, qui restent le poumon de cette logistique, aux côtés de Salma Hidas et des frères Sabri et Mehdi Benzaïd, ne peuvent que s'en faciliter des résultats obtenus. Sans oublier le grand Mohamed Gharbal, alias, « Alaska », qui avait la tâche de l'aéroport « Rabat-Salé » en plus d'autres attributions au demeurant très réussie. En l'absence du président de la FRMT, Fayçal Laâraïchi, retenue par ses obligations professionnelles, c'est son vice-président, Dalil Guendouz, qui a eu la tâche de le représenter à cette 16ème édition, bien qu'il a été, depuis belle lurette, aux abonnés absents au sein du bureau fédéral. Il a remplacé, au pied levé, l'autre vice-président Aziz Laâraf, cloué au lit suite à une opération chirurgicale. D'autres membres fédéraux se sont relayés au club des « hommes du rail » à savoir, MM. Mezzour, Sader, Benhadi et le S.G, docteur Zouhair. Alors bon rétablissement à Aziz Laâraf aux multiples casquettes nationales et continentales. Terminons par cette note d'optimisme du président du club hôte, Haj Mohamed Smouni, qui espère que cette 16ème édition soit moins bonne que celle à venir en 2017, Incha Allah, qu'il espère accueillir dans des conditions aussi meilleures. Même son de cloche pour le directeur du tournoi, Khalid Outaleb, qui se réjouit d'avoir travailler avec une équipe dévouée, compétente, chaleureuse et surtout, polyglotte. A la prochaine Inch'Allah.