Les travaux de la Conférence mondiale sur l'e-Parlement 2010 se sont ouverts, jeudi, au siège du parlement panafricain à Midrand, en Afrique du Sud, avec la participation du Maroc. Le Maroc est représenté à cet événement par une délégation de la Chambre des Conseillers composée de MM. Abelhamid Saadaoui, président du groupe Haraki et M'Barek Sbai, membre du groupe du Mouvement Démocratique et Social. Organisée par l'Organisation des Nations Unies, l'Union interparlementaire, le Parlement d'Afrique du Sud, la Conférence mondiale 2010 sur l'e-Parlement vise à promouvoir l'utilisation effective des technologies modernes au sein des assemblées législatives. La Conférence représente, selon ses initiateurs, une opportunité pour des échanges de vues et d'expériences au niveau mondial entre institutions parlementaires sur l'impact des nouvelles technologies sur les fonctions de représentation, de législation et de contrôle des assemblées nationales et régionales. La réunion s'appuie sur les résultats des Conférences mondiales de 2007, 2008 et 2009 sur l'e-Parlement, tenues respectivement à Genève, Bruxelles et Washington DC, ainsi que sur le Rapport mondial 2010 sur l'e-Parlement, seconde édition de l'ouvrage publié sur le sujet par le Département des affaires économiques et sociales de l'Organisation des Nations Unies (UN-DESA) et l'Union interparlementaire (UIP), et préparé par le Centre mondial pour les TIC au Parlement. La Conférence mondiale 2010 sur l'e-Parlement s'adresse principalement aux présidents, vice-présidents et membres de parlements, aux secrétaires généraux, au personnel et aux responsables parlementaires, aux experts d'organisations internationales et universitaires s'occupant des technologies de l'information et de la communication dans les parlements. Près de 400 personnes devraient prendre part au débat général et aux débats parallèles inscrits à l'ordre du jour. Des dirigeants parlementaires, des responsables de haut rang et des experts de renommée mondiale interviendront pour exposer des solutions innovantes, présenter des études de cas pertinentes et lancer les débats sur des dossiers importants, souligne-t-on auprès des organisateurs.