Dans un contexte de relance du tourisme, le gouvernement étudie la possibilité de simplifier les procédures d'entrée au Maroc par voie aérienne pour les rendre identiques à celles de l'entrée maritime. C'est une idée qui fait débat depuis que les autorités ont déployé une vaste stratégie concernant le plan de relance économique, notamment celui du tourisme. Si la décision de la simplification des procédures d'entrée au Maroc est effective, les citoyens venant des « zones vertes » auront le choix d'avoir un carnet de vaccination ou un test « PCR », d'autant plus qu'à ce jour, les toutes les données épidémiologiques le permettent. L'assouplissement des conditions de voyage devrait être effectif avant le début de l'opération Marhaba 2022, selon une source autorité, a cité Hespress. Cette décision permettra d'organiser l'entrée des Marocains résidant à l'étranger (MRE) pendant les vacances d'été, car cela contribuera à promouvoir le tourisme et à aider les MRE à un retour moins couteux auprès de leur famille. A cet égard, le membre du comité scientifiqueSaid Afif, a déclaré à Hespress que « scientifiquement, cela ne fait aucune différence que vous entriez par la mer ou par les airs », soulignant que toutes les dates épidémiologiques permettraient un assouplissement des mesures de précaution. Il a ajouté qu'« Il y a eu un certain nombre d'occasions qui n'ont pas affecté la situation épidémiologique, y compris la prière de Tarawih au mois de Ramadan et aussi la prière de l'Aïd, sans oublier que les stades de football sont bondés de dizaines de milliers de fans et là n'y a pas d'impact sur la situation épidémiologique, ce qui indique qu'il n'y a pas de propagation significative du virus. Le membre du comité scientifique a cité une série de données permettant un ralentissement, notamment l'occupation des lits de convalescence, qui est passée de 13% à 0,5%, et le taux de tests positifs, qui est passé de 25% à 1%. Cependant il indique que « L'Etat est confronté à la situation épidémiologique et donc les procédures peuvent être les mêmes que l'on voyage par voie maritime ou aérienne, alors que les pays où le virus se propage, comme la Chine, sont obligés de soumettre ceux qui sortent à un test PCR. Afif a souligné que « l'assouplissement des conditions de voyage encouragerait les membres de la communauté à venir ; Par exemple, pour les familles composées de quatre personnes, le prix des tests PCR correspondra au prix du billet d'avion, ce qui est exorbitant pour certains, sans compter que l'assouplissement contribuera à relancer le tourisme. A noter que les voyageurs arrivant dans le Royaume par voie maritime ont actuellement le choix soit d'être en possession d'un passeport sanitaire soit de passer un test « PCR », tandis que les voyageurs arrivant par voie aérienne ont toujours sur eux les deux documents qu'ils doivent conduire.
