Le Maroc et les États-Unis se sont engagés dans des pourparlers pour la possible acquisition par Rabat de drones sophistiqués de type SeaGuardian, indiquent des médias ibériques. Cette transaction devra être avalisée par les parlementaires américains dans les jours à venir, après le feu vert accordé par le Département d'État américain. A en croire les bruits qui courent, il est question que quatre drones MQ-9B SeaGuardian de chez General Atomics rejoignent les rangs de l'arsenal marocain. Ces oiseaux mécaniques, à l'envergure impressionnante de 11.000 kilomètres, sont prêts à fendre le ciel et à surveiller les horizons pendant plus de 30 heures dans tous les types de conditions météorologiques, à des altitudes vertigineuses de 50.000 pieds. Armés jusqu'aux dents de bombes et de missiles intelligents, ces gardiens des mers peuvent également jouer les yeux indiscrets grâce à leurs équipements de surveillance et de reconnaissance de pointe. Ces avions de patrouille démontrent une polyvalence remarquable grâce à leur aptitude à intégrer de manière fluide un radar maritime à couverture étendue, un système d'identification automatique, des capacités de contre-mesures électroniques, ainsi qu'un ensemble de mission autonome dédié à la lutte anti-sous-marine (ASW). Dotés d'une technologie d'avant-garde, ces drones sont équipés du radar révolutionnaire Lynx, d'un système électro-optique/infrarouge (EO/IR) dernier cri, et maîtrisent l'art délicat de l'atterrissage et du décollage automatiques. Leurs 79 pieds (24 mètres) d'envergure en font des prédateurs aériens aux dimensions imposantes, prêts à s'envoler vers de nouveaux horizons. De surcroît, le fabricant General Atomics Aeronautical a fait savoir que les drones SeaGuardian offrent une flexibilité remarquable en matière de configuration pour mener diverses opérations de surveillance, de recherche et de reconnaissance maritimes (ISR). Ils peuvent être adaptés pour des missions d'assistance humanitaire et de secours en cas de catastrophe, de recherche et de sauvetage, de maintien de l'ordre, de lutte anti-surface, de guerre anti-sous-marine, de détection aéroportée des mines, de surveillance ISR stratégique à longue portée, et même de ciblage au-delà de l'horizon. En tant que RPAS MQ-9B, SeaGuardian est conçu dès le départ non seulement pour répondre aux normes de l'OTAN (STANAG 4671), mais également pour se conformer aux exigences de l'espace aérien civil. De plus, le MQ-9B SeaGuardian offre la possibilité de communiquer avec des avions pilotés et de partager en toute sécurité le même espace aérien, ce qui en fait une option sans précédent pour les opérations de défense et civiles. Rappelons que les négociations, engagées il y a plus de trois ans déjà, se poursuivent sans que la vente des drones de grande taille ne soit finalisée, le Maroc attendant toujours l'approbation du Congrès américain. Il est à noter que des sénateurs américains ont proposé une législation visant à restreindre l'exportation, le transfert ou le commerce de nombreux drones avancés. Toutefois, des ventes sont autorisées aux pays membres de l'OTAN, à l'Australie, à la Nouvelle-Zélande, à la Corée du Sud, au Japon et à Israël.