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Cinéma : Distinction de «Murmures des cimes» de Cherqui Ameur
Publié dans Albayane le 13 - 10 - 2011

Le marocain Cherqui Ameur s'est vu attribuer, dimanche dernier à Agadir, le grand prix de la cinquième édition du festival international du film amazigh Issni N'Ourgh, pour son documentaire «Murmures des cimes».
La distinction en ex aequo avec la réalisatrice algérienne, Fatima Sissani pour son documentaire «la langue de Zahra», vient couronner un travail de longue haleine livré inlassablement par Ameur. Sa caméra est notamment partie au fin fond de la région du sud-est marocain connue notamment par une grande tradition orale constituée de chants, de poésies, de contes, de mythes. Dans ce film, il témoigne du rôle d'accompagnement que peut jouer la poésie dans les grandes occasions. Le choix du réalisateur est tombé sur trois figures artistiques et poétiques connues dans la zone du Sud-est, pour leur art, leur apport et leur engagement. Le chant des cimes est un film qui veut rendre hommage à des vétérans de la poésie et est une tentative de sauvegarde de fragments de la mémoire marocaine. Il s'agit d'abord du poète et musicien Bouaazama Ahmed Ben Aamar de la région de Mellaab. A 70 ans, cet homme continue de prouver que l'art ne fait que murir avec l'avancée de l'âge.
La deuxième figure emblématique choisie par le réalisateur est Outtaher My Ahmed, qui est lui âgé de 78 ans. Sa passion reste la versification et l'histoire de la région, notamment Tinjdad. La troisième personnalité artistique zoomé par la caméra de Ameur est celle de Ammari Amrou, poète de la région de Zaouit Sidi Hamza, dans la province de Midelt. Il est poète et musicien. Son métier d'animateur de «halka» lui a fait découvrir toutes les régions du Maroc. Agé de 77 ans, il a accompagné par sa poésie les grands évènements de l'histoire du Maroc.
Biographie
Cherqui AMEUR, né à Bejaad, une petite ville dont les ruelles, les labyrinthes, l'architecture inspirent tout mordu des arts visuels. A l'age de 14 ans, il était sur scène avec la troupe théâtrale «la renaissance». L'adhésion au ciné club de la ville lui fait découvrir les débats passionnés et passionnants que connaissaient ces structures. Les engagements professionnels le mènent au sud-est, dans la région de Ouarzazate et Errachidia. Il y découvre un espace immense, une lumière raffinée et une population aimable et fortement attachée à sa culture. Un milieu idéal pour se lancer dans la photographie et puis après dans la réalisation de films documentaires. La critique a eu sa part dans les activités de Cherqui AMEUR, qui a publié des articles, des travaux de recherche et a participé à la rédaction d'œuvres collectives dédiées au cinéma. Il dirige actuellement le festival cinématographique universitaire qu'il a fondé en 2003 et est secrétaire général de l'association marocaine pour les études cinématographiques. «Les murmures des cimes» est son deuxième film dédié aux artistes et militants du sud-est restés en herbe.
Province de Tinghir
Les incidents tragiques d'Iknioun
La province de Tinghir fait encore parler d'elle, ces derniers temps. Décidément, rien ne va dans une région déchiquetée par les déchéances de l'Autorité.
Juste après la bévue de la cérémonie d'accueil réservée récemment au premier groupe de pèlerins et célébrée maladroitement dans un hôtel, au lieu d'un espace plus décent et scrupuleux, les événements insidieux ne cessent de caractériser cette zone en pleine catapulte.
Les héros de ces bavures répétitives ont constamment pour noms le gouverneur, embourbé jusqu'au cou dans la fourberie et ses acolytes de son parti de prédilection.
Tout d'abord, on notera non sans amertume la manière dont l'insatiable député s'est comporté dernièrement avec les diplômés-chômeurs auxquels il enfila la somme de 3000 dhs pour disloquer leur sit-in devant le siège de la province. Une façon à la fois malicieuse et mesquine pour démystifier les torts d'une gouvernance déficiente envers des jeunes déprimés par le désœuvrement accablant. Le même parlementaire qui accumule les conneries sans vergogne allait, par la suite, attiser les antagonismes belliqueux entre deux franges de la tribu des Ait issa Oubrahim pour se montrer vilement «généreux», une fois que des agresseurs ont été mis en taule, en provoquant leur relâchement sous caution.
Une émeute massive s'est tournée violemment au vinaigre puisque les manifestants ont obstrué, durant trois heures d'affilée la route principale 10, reliant Tinghir et Ouarzazate. La conduite émaillée d'imposture populiste du représentant de la Nation n'a guère échappé, en conséquence aux citoyens désabusés et fort habitués à ses immondes malices. Nonobstant, l'incident qui a crevé l'écran, mardi dernier, n'est autre que l'agitation fracassante qu'a connue la commune rurale d'Iknioune.
Les péripéties de ce triste rebondissement ont débuté par la révolte des élèves de la bienfaisance, acculés à la faim, depuis que le personnel de cet établissement social à interrompu sa tâche quotidienne, suite à l'arrêt de leur rémunération. Furieux devant cette situation gravissime, les chérubins sont allés faire entendre leur colère dans le souk hebdomadaire de la commune où les populations faisaient également exploser leur malaise à l'égard d'une commune qui brille, à leur sens, de malversation, de dépravation et de démission. Les marchés sont arbitrairement cédés aux proches et amis du président. Les services collectifs sont renvoyés aux calendes grecques. Les intérêts des citoyens sont en permanence usurpés par les facéties de la manipulation et de la supercherie…
En fait, au moment où les voix de l'indignation aussi bien des mômes que des adultes s'élevaient à tue-tête, le président, quant à lui, est préoccupé, depuis la veille, par les infamies de la campagne électorale avant la lettre, à bord d'une ambulance offerte au département de la santé, dans le cadre de l'Initiative Nationale du Développement Humain.
Profitant de ce don à caractère social, il prenait le volant de cet engin, activait ses spots lumineux et faisait le tour de la commune afin de faire croire aux futurs électeurs ses «bonnes actions» au service de la commune. Qui pourrait commettre un tel grabuge ? Bien évidemment, seule une «sauce» à la solde du PAM oserait se payer le luxe de le faire, du moment que le gouverneur ne peut que soudoyer louchement les caprices de son député préféré dont les ramifications s'étalent dans les communes «Pamistes». Cependant, lorsque le président fit irruption à bord du véhicule ambulancier, les populations se sont machinalement attroupées autour de lui, en levant des slogans virulents.
Le malheureux conducteur pris de travers, dut passer plus de quatre heures à l'intérieur de l'engin, sous les huées aigues des manifestants, outrés par son attitude ostentatoire. Emporté par les convulsions de l'incident, le frère du président eut le mauvais réflexe de froisser et déchirer le drapeau national, sous l'écœurement de l'assistance.
Devant cet encerclement qui pourrait à tout moment dégénérer, on fit appel au service d'ordre. C'est ainsi que des éléments de la gendarmerie du centre de Boumalne Daddès firent leur apparition dans les lieux. L'un d'eux eut malheureusement l'idée d'étouffer la furia d'un bambin affamé de pas plus de quatorze ans, en le molestant férocement. Le mioche s'est affaissé par terre, sous l'effarement déchirant des citoyens. La rescousse du super Caïd, fortement assiégé à son tour, ne servait plus à rien en face des conspuassions déchaînées.
Le gendarme mis en cause tentait par tous les moyens de réparer son «délit», en vain, d'autant plus qu'il n'avait le droit de se rendre à la commune en question, du fait que celle-ci ne relevait pas de son territoire de compétence.
Devant le refus catégorique des populations de céder aux prières du bourreau en remords, la situation se compliquait et prenait des tournures de plus en plus dramatiques. Cet attroupement massif d'environ 500 manifestants qui a pris naissance dès les premières heures de la matinée, par une complicité spontanée des petits apprenants privés de repas et des citoyens scandalisés par les affres d'une commune défaillante, s'est prolongé jusqu'à une heure tardive de la nuit. Inutile de répéter que l'Autorité dont les malheurs ne peuvent provenir que d'elle s'est encore conduite dans l'indifférence et le désintérêt, du moment que les fouteurs de zizanie ne sont autres que ses protégés. Son absence révoltante de 9h du matin à 18h du soir se passe de tout commentaire. La commission provinciale dépêchée tardivement sur les lieux n'a pu que constater les dégâts sans impact sur les faits désolants.
Saoudi El Amalki
Le CMR d'Errachidia en campagne de don de sang
Dans le cadre de son action de solidarité et vue le déficit flagrant qu'accuse l'hôpital Moulay Ali chérif en cette matière indispensable, et en collaboration avec le centre régional de transfusion sanguine de la ville d'Errachidia, le centre du Croissant Rouge Marocain a organisé les 24 et 25 septembre 2011, une action de sensibilisation et de collecte de sang, sous le signe «Vivre notre humanisme, notre monde notre action».
En prélude à cette action humanitaire, les bénévoles du Croissant Marocain de la ville ont organisé une tournée à travers les artères et ruelles dans le but de mobiliser les habitants à participer en masse pour venir en aide à des dizaine de malades et victimes d'accidents de circulations qui perdent la vie dans les couloirs de l'hôpital provincial devant l'indifférence de tout le monde. En outre, Hadi Mohamed qui est superviseur et directeur de cette campagne a indiqué que «dans le cadre des activités de notre centre sur la santé communautaire qui a débuté depuis déjà deux ans, nous avons pu réaliser huit actions visant la santé de la famille en touchant les maladies chroniques tels le diabète, hypertension, l'allaitement, la grossesse sans risque, ainsi que le tabagisme et ses répercussions sur la santé de la jeunesse et surtout sur les maladies bucco-dentaires», ajoutant que «l'âge des donneurs oscille entre 18 et 60 ans, dont la plupart sont des classes démunies de cette ville et qui sont au nombre de 160 personnes». Il s'agit, selon plusieurs bénéficiaires, d'une première. Le médecin et néanmoins directeur du centre de transfusion de l'hôpital Moulay Ali chérif parle lui d'un «franc succès».
Aziz laafou
Action humanitaire dans le Haut Ziz
En collaboration avec la Wilaya de la Région Meknès Tafilalet et l'Association Dar Elward de Belgique, l'Association Youssef Ou Daoud pour le développement et l'eau potable (AYOD) a procédé le 9 octobre 2011 au Douar Ait Youssef, relevant de la Commune rurale d'Elkheng (Province d'Er-Rachidia), à la distribution d'environ 2000 kilos de vêtements et chaussures au profit de 138 familles des Douars Ait Youssef Ait Athmane et Ait Menzou. Quatre chaises roulantes pour personnes à mobilité réduite ont été également reçues par l'AYOD.
Cette action humanitaire fait partie d'un programme initié depuis deux ans par l'Association AYOD et l'Association DAR ELWARD visant à contribuer à la lutte contre la pauvreté des populations locales à travers la promotion du tourisme solidaire. Ainsi des familles du Douar Ait Youssef reçoivent chaque année des femmes marocaines résidentes en Belgique.
Il est à rappeler aussi que l'Association DAR ELWARD vient de financer la réparation d'un tronçon de canalisation du système d'alimentation en eau potable du village Ait Youssef et projette la construction d'une maison pour l'Imam du village.
Le volet culturel figure aussi parmi les priorités des deux Associations des deux rives de la Méditerranée : des poètes et musiciens de la région des montagnes et du désert seront invités à des manifestations socioculturelles en Europe.
Hrou Abouchrif


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