sur des activités à fort potentiel de croissance Le Technopole d'Oujda est un projet à même de positionner la région de l'Oriental sur des activités à fort potentiel de croissance et de création d'emplois dans plusieurs domaines, dont les énergies renouvelables, les industries destinées au marché local, le commerce et la logistique ou l'offshoring. S'agissant de ce dernier volet, la première tranche du centre d'offshoring Oujda Shore, une des composantes du projet intégré du Technopole d'Oujda, vient d'être inaugurée, jeudi, par SM le Roi Mohammed VI. Cette plate-forme d'offshoring, qui s'adresse notamment aux spécialistes de la gestion client, des processus administratifs (BPO) et de développement et maintenance informatique, permettra en effet de générer quelque 1.200 emplois directs. Avec des projets comme Oujda Shore, CasaNeareshore, Rabat Technopolis et Fès Shore, le Maroc a l'ambition de se positionner dans de nouveaux métiers et secteurs à fort potentiel. Le Technopole d'Oujda constitue à juste titre un projet qui se trouve au coeur des efforts visant la promotion du développement économique de l'Oriental, en stimulant l'investissement, favorisant la création de PME et dotant la région des équipements de base nécessaires à encourager les grands projets économiques. Outre "Oujda Shore", le Technopole d'Oujda abrite aussi une zone PME/PMI, une zone logistique, un campus de formation, un Retail Park et une zone franche Cleantech. Ce technopole présente un bilan d'étape encourageant : la zone PME/PMI a connu la commercialisation de 29 lots, alors que celle dédiée aux activités commerciales (Retrail Park) a enregistré la commercialisation de huit lots, le programme de développement du campus du savoir et son plan d'aménagement sont validés avec les partenaires. Jouissant d'un emplacement stratégique à proximité de l'aéroport d'Oujda-Angad, à quelques kilomètres de la ville et sur la voie express Oujda-Saïdia, le Technopole d'Oujda traduit la convergence entre des stratégies sectorielles et une stratégie régionale visant à positionner la région sur des activités à forte valeur ajoutée. Conçu sous forme de technopole de nouvelle génération qui offre une qualité d'infrastructure conforme aux normes internationales, ce projet représente aussi un exemple de développement industriel intégré de la région de l'Oriental qui a besoin d'atouts industriels pour peaufiner sa compétitivité. La réalisation du projet de technopole d'Oujda s'inscrit dans le cadre du Plan Med-Est, qui se veut une stratégie régionale visant à renforcer le développement de la région de l'Oriental en s'appuyant sur plusieurs moteurs de croissance territoriaux. Med-Est porte sur la mise en œuvre régionale de différentes stratégies sectorielles, particulièrement le Plan Emergence, le Plan Maroc Vert, la stratégie énergétique et Rawaj. A travers le Technopole d'Oujda et d'autres grands projets structurants, la région de l'Oriental est en train de bâtir sûrement un cadre propice à l'éclosion d'un tissu économique plus solide et plus compétitif. D'importantes avancées ont été réalisées dans ce sens pour développer cette région qui dispose de plusieurs atouts, notamment sa proximité de l'Europe, sa façade maritime et ses potentialités agricoles, autant de facteurs favorisant la réalisation d'un progrès économique harmonieux sur des bases solides. Bencheikh : le secteur de l'offshoring a permis la création de plus de 55.000 emplois depuis six ans Le secteur de l'offshoring a permis la création de plus de 55.000 emplois au Maroc depuis six ans, a souligné Larbi Bencheikh, directeur général de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT). Dans une déclaration à la presse à l'occasion de l'inauguration par SM le Roi Mohammed VI, jeudi à Oujda, de la première tranche du centre d'offshoring "Oujda Shore", M. Bencheikh a indiqué que l'OFPPT oeuvre à implanter des instituts de formation spécialisés dans les métiers de l'offshoring pour accompagner le développement des plates-formes d'offshoring réalisées dans les différentes régions du Royaume. C'est dans ce même cadre, a-t-il poursuivi, que s'inscrit l'Institut OFPPT spécialisé dans les métiers de l'offshoring qui sera réalisé au sein du Technopole d'Oujda, dont "Oujda Shore" est une composante, faisant savoir que cet établissement permettra de renforcer le dispositif déjà existant au Maroc. M. Bencheikh a indiqué, en outre, que cet institut, qui ouvrira ses portes à partir de la rentrée 2014-2015, va créer 2.000 places pédagogiques et assurer la formation dans les métiers de l'offshoring, un secteur porteur d'emploi. La formation des ressources humaines qualifiées et le développement de la Recherche & Développement sont des composantes importantes pour le succès du technopole d'Oujda, C'est dans ce cadre que s'inscrit la réalisation, au sein du technopole, d'un Campus technologique universitaire relevant de l'Université Mohammed 1er, d'un Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique et d'un Institut OFPPT spécialisé dans les métiers de l'offshoring. o0o Des efforts importants en faveur de la dynamique de développement urbaine de la ville La grande dynamique urbaine et économique que connaît l'Oriental, notamment la ville d'Oujda a imposé la mise en place de projets structurants destinés à accompagner cet essor, promouvoir le développement local et améliorer le cadre de vie de la population et l'attractivité de la capitale de la région. Parmi ces projets, qui visent aussi à apporter des réponses durables aux besoins engendrés par l'urbanisation galopante, figurent ceux axés sur le renforcement des réseaux routiers, de l'eau potable et de l'assainissement liquide, la protection de l'environnement, le développement des infrastructures sportives et des espaces récréatifs, la promotion des activités culturelles et l'appui à l'action sociale. Ces différents champs d'intervention ont fait l'objet de la convention relative au programme intégré de développement urbain de la ville (2013-2016), signée lors d'une cérémonie présidée, jeudi à Oujda, par SM le Roi Mohammed VI. La signature de cette convention sous la présidence du Souverain traduit l'intérêt que SM le Roi ne cesse d'accorder aux projets et programmes de développement urbain visant la promotion du développement durable et du bien-être de la population. Imposés par les grandes mutations que connait le tissu socio-économique de la ville d'Oujda et de l'Oriental, ainsi que les grandes orientations nationales dans le domaine de l'urbanisme et du développement urbanistique, ces projets sont une preuve aussi de la volonté des pouvoirs publics de promouvoir les initiatives visant l'accompagnement du développement économique, urbain et démographique de cette région. Le programme de développement urbain d'Oujda intervient à point nommé pour remédier aux insuffisances de la ville sur le plan urbanistique. Doté d'une enveloppe budgétaire globale de 826 millions de dirhams, ce programme quadriennal vient compléter un ensemble de projets initiés dans la ville, notamment celui relatif au renforcement du réseau de collecte des eaux usées et des eaux pluviales dans la zone Nord et Centre-Est de la ville d'Oujda et au quartier "Tennis". Il y a lieu de citer, dans le même contexte, la stratégie de renforcement et de restructuration du réseau routier de la ville d'Oujda et de sa périphérie à l'horizon 2020. Cette stratégie ambitionne de renforcer la liaison routière de la préfecture avec les projets structurants, notamment l'autoroute Oujda-Fès, le Technopôle, le pôle de santé Sidi Moussa Lamhaya, le pôle logistique à Bni Oukil et le nouveau pôle urbain. Ainsi, plusieurs projets structurants sont programmés à court terme dans le but d'améliorer les conditions de vie de la population dans un contexte de préservation de l'environnement. Couplé à d'autres projets visant la requalification urbaine, ce programme favorisera sans nul doute l'essor économique et le rayonnement urbain de la ville d'Oujda à l'échelle régionale et nationale, en renforçant ses potentiels touristique, économique et environnemental dans le cadre d'une politique locale équilibrée où la croissance économique va de pair avec le développement durable et le bien-être social. Benabdallah : convergence des politiques publiques La convention relative au programme intégré de développement urbain de la ville d'Oujda (2013-2016), signée jeudi devant SM le Roi Mohammed VI, montre une convergence des politiques publiques, a indiqué le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville, Nabil Benabdallah. Cette convention impliquant plusieurs intervenants gouvernementaux et locaux est "une consécration du travail qui a été fait au niveau de la ville d'Oujda tout au long des dix dernières années sous l'impulsion de SM le Roi", a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse à cette occasion. Le ministre a relevé qu'un "effort monumental" a été fourni avec la signature de cette convention relative au programme intégré de développement urbain de la ville d'Oujda doté d'une enveloppe budgétaire globale de 826 millions de dirhams. M. Benabdallah a fait savoir que son département contribue à hauteur de 75 millions de DH à cette enveloppe globale, soulignant que la convention porte sur différentes aspects dont les infrastructures, les équipements au profit de la jeunesse, du sport et de la culture, ainsi que sur l'habitat menaçant ruine. o0o Le secteur de l'artisanat, l'un des piliers de la dynamique Le secteur de l'artisanat, l'un des piliers de la dynamique de développement économique de la Région L'artisanat, secteur qui participe grandement à la sauvegarde d'une facette importante de l'identité culturelle du Maroc, figure parmi les piliers de la dynamique de développement économique de la région de l'Oriental, grâce aux nombreux projets réalisés ou programmés dans ce domaine. Parmi ces projets qui confirment la place de choix de ce secteur dans les efforts déployés pour promouvoir une croissance économique pérenne de la région, il y a lieu de citer le centre de formation par apprentissage dans les métiers de l'artisanat et le complexe intégré d'artisanat, respectivement inauguré et lancé par SM le Roi Mohammed VI, jeudi à Oujda. Il s'agit de deux projets de mise en valeur du secteur artisanal, de sauvegarde de l'une des facettes de la culture et de la civilisation marocaines, ainsi que de qualification notamment des jeunes artisans dans le but de favoriser leur insertion dans le tissu socio-professionnel. De nombreux établissements de formations aux métiers de l'artisanat ont été créés ces dernières années dans plusieurs villes du Royaume dans le but de mettre en valeur les produits de l'artisanat, améliorer leur qualité et renforcer leur compétitivité, ainsi que de former une nouvelle génération d'artisans capables d'associer les techniques de production artisanales et les méthodologies modernes. Ces établissements ont permis la formation d'artisans et de techniciens hautement qualifiés dans les domaines, entre autres, de la couture, de l'ébénisterie, du cuir, de la poterie, du tissage de tapis, du cuivre et de la bijouterie. Ces infrastructures de formation aux métiers de l'artisanat, qui constituent un investissement dans l'avenir, viennent d'être ainsi renforcées avec le centre de formation par apprentissage dans les métiers de l'artisanat inauguré par le Souverain à Oujda. L'inauguration par SM le Roi Mohammed VI de ce nouveau centre et le lancement des travaux de réalisation du complexe intégré d'artisanat illustrent l'intérêt tout particulier que porte le Souverain au secteur de l'artisanat et la Haute sollicitude dont Sa Majesté entoure les artisans, en veillant à ce qu'une formation adéquate, à même de garantir leur participation efficace à la dynamique socio-économique que connaît le Maroc, leur soit dispensée. Il s'agit aussi d'une nouvelle confirmation de l'orientation du Royaume dans ce secteur, basée sur des projets à fort potentiel axés sur la formation des jeunes pour leur permettre d'envisager leur avenir professionnel avec un savoir faire transmis par des maîtres artisans de renommé. Le complexe intégré d'artisanat aura pour vocation de promouvoir le secteur, de sauvegarder l'un des aspects importants de l'identité culturelle marocaine, de transmettre un savoir-faire authentique et de contribuer à l'adaptation des produits artisanaux aux normes qualitatives et aux contraintes du marché.Ce projet se propose aussi de soutenir, d'organiser et d'encadrer les artisans de la préfecture afin de leur permettre d'améliorer et de diversifier leurs revenus et de valoriser leurs produits. Le centre de formation par apprentissage dans les métiers de l'artisanat et le complexe intégré d'artisanat s'inscrivent ainsi dans la continuité des projets de développement de ce secteur économique à fort impact social qu'est l'artisanat, engagés au niveau national conformément aux hautes directives de SM le Roi Mohammed VI. Ce type d'infrastructures mises en place ces dernières années dans différentes régions du Royaume sont de nature à favoriser la promotion du secteur de l'artisanat, contribuer au perfectionnement des compétences des artisans et renforcer la compétitivité des produits de l'artisanat national. Kayouh : consacrer la vision d'insertion des jeunes dans le tissu socio-économique Le centre de formation par apprentissage dans les métiers de l'artisanat, inauguré jeudi à Oujda par SM le Roi Mohammed VI, consacre la vision d'insertion des jeunes dans le tissu socio-économique, a indiqué le ministre de l'Artisanat, Abdessamad Kayouh. La réalisation de cette nouvelle structure de formation s'inscrit dans le cadre de la vision 2015 du ministère qui a pour objectif de former 60.000 lauréats dans les métiers de l'artisanat, a-t-il dans une déclaration à la MAP à cette occasion, notant que ce nouveau centre donnera une forte impulsion à se secteur au niveau de la région de l'Oriental et de la ville d'Oujda. Cet objectif a été attient à hauteur de 60 pc, a fait savoir M. Kayouh, soulignant que ceci prouve " que nous sommes sur la bonne voie ". Concernant le complexe intégré d'artisanat, dont les travaux de réalisation ont été lancés jeudi à Oujda par le Souverain, le ministre a indiqué que ce futur complexe abritera l'ensemble des métiers de l'artisanat, ajoutant qu'il sera bâti suivant le style architectural de la région de l'Oriental.
