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Dossier : AMCR : «L'étiquetage est un faux-problème»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 11 - 02 - 2005

Emad Eldin Abdalla, vice-président de l'Association marocaine de commerce en réseau (AMCR) estime que le débat autour de l'étiquetage n'a pas de raison d'être dans la perspective d'ouverture globale en 2010. Le secteur se positionne comme une vitrine du Maroc moderne.
ALM : Quelle est la position de l'Association marocaine de commerce en réseau (AMCR) sur le débat actuel autour de la nouvelle réglementation sur l'étiquetage ?
Emad Eldin Abdalla : Nous estimons qu'il n'y a même pas de débat. Nous partons du principe que l'AMCR n'a pas été partie prenante, encore moins alertée sur l'entrée en application de cette loi. Si l'Etat nous avait demandé, au même titre que l'AMITH, de donner notre avis, nous l'aurions fait avec plaisir . Actuellement, nous ne pouvons pas disposer d'une loi taillée sur mesure pour l'AMITH et ne servant que ses intérêts propres.
Concrètement, en quoi cette nouvelle loi vous pose-t-elle problème ?
Franchement, certains franchisés gèrent un seul magasin. Ils ne peuvent pas, de ce fait, demander à leurs franchiseurs de mettre une étiquette contenant le numéro d'identification fiscale de l'importateur, le pays de fabrication, l'origine ou l'identification fiscale du fabricant. Si l'objectif recherché est la traçabilité, celle-ci est indiquée au détail près. L'ensemble d'informations fournies renseignent suffisamment l'administration des douanes. Je ne vois pas la nécessité de mettre tout ça alors que l'origine est connue. En plus, au Maroc, nous n'avons pas encore la taille-critique nécessaire, ni le volume pour pouvoir exiger du franchiseur cette faveur en langue arabe. J'attire vote attention que dans tous les pays arabes, ce critère n'est pas imposé. Une revendication au demeurant contradictoire avec les accords de l'OMC signés par le Maroc. Bien évidemment, si les volumes deviennent plus conséquents, nous pouvons, à ce moment-là, envisager l'étiquetage. Si la question nous a été posée avant, nous aurions pu nous organiser en conséquence.
Dans une perspective d'ouverture totale en 2010, ne pensez-vous pas que c'est un débat d'arrière-garde ?
Absolument, 2010 c'est déjà demain. Le Maroc ne peut pas se permettre le luxe d'ouvrir ses frontières sans avoir l'organisation, les structures et la mise à niveau nécessaires. Notre business, qui est le détail et la distribution, contrairement à l'AMITH plutôt orientée vers l'export, nécessite une organisation adéquate. Si cette dernière ne se fait pas d'ici 5 ans, le taux de casse serait plus important. Il y a tout un travail de fonds à mener. Par contre, nous ne devons pas subir la non-organisation des textiliens marocains qui cherchent, chaque fois, à gêner la marche de notre développement. Il se trouve qu'ils ne se sont pas organisés à temps. Il est donc plus facile pour eux de bloquer l'importation. Ils se trompent assurément de cible. Les franchisés sont bien organisés.
L'organisation est une exigence des franchiseurs. Et les obligations sont draconiennes.
Par contre, certains exportateurs marocains qui fabriquent pour les franchises que nous exploitons ont pris la fâcheuse habitude d'alimenter l'informel et de nous porter préjudice par les bas prix pratiqués.
D'ailleurs, certains franchiseurs quittent le Maroc à cause de ce phénomène. Notre ministère de tutelle se doit d'avoir, dans ce sens, un traitement équilibré. Il est le ministère du Commerce et non seulement de l'Industrie. Nous ne demandons pas des privilèges, juste une stricte application de la loi pour que nos intérêts puissent être protégés.
L'association a enregistré la première opération de soldes orchestrée en commun. Quel bilan en faîtes-vous ?
Cette première édition, contrairement aux avis véhiculés, ne vise pas à installer une sorte de monopole. Bien au contraire, elle a été, dans le choix du timing, calée sur les dates à l'étranger. Ainsi, le consommateur n'est plus pris en otage, grâce au choix large dont il dispose. Notre objectif est de coordonner, avec les différents membres de l'AMCR, pour établir un calendrier commun. Les franchisés suivent les normes internationales en la matière. La production est faite pour la fin décembre, c'est pourquoi nous devons absolument solder afin de recevoir les nouvelles collections. Pour moi, j'ai plutôt une lecture positive des critiques adressées à l'AMCR. Nous sommes les seuls adeptes du commerce organisé, une réelle vitrine du pays d'accueil. Cela montre que l'association commence à déranger. Mais je préfère que le contexte reste sain et qu'entre professionnels, on parle le même langage.
Lors des dernières journées des intégrales de la franchise, l'AMCR avait annoncé l'élaboration d'une stratégie propre au secteur. Où en êtes-vous ?
L'étude stratégique réalisée par le cabinet Price Waterhouse Coopers, qui vous sera bientôt communiquée, serait prochainement mise en application. Les marques présentes au Maroc, regroupées au sein de l'AMCR, ont une vision claire et précise. L'approche retenue est de faire du commerce organisé la vitrine du Maroc moderne. Ainsi, une charte de qualité service et une charte d'organisation de tout le secteur sont arrêtées. L'AMCR se veut une organisation regroupant toutes les franchises marocaines, pas uniquement une association de grandes marques du monde de la mode. Notre vision pour le Maroc, à terme, est d'en faire une plate-forme de shopping, à l'image de Dubaï. Cette approche est assurément la pierre que nous comptons bien apporter à l'édifice touristique engagé par le pays.


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