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Exposition et animation à la Cathédrale Sacré-Cœur
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 19 - 09 - 2008

L'Association Arkane pour la promotion de l'art et la sauvegarde du patrimoine organise, du 19 septembre au 10 octobre 2008, au sein de l'ex. Cathédrale Sacré-Cœur, un événement culturel alliant exposition et soirées d'animation autour du thème «Le langage sacré des signes».
En ce mois de Ramadan, un moment de piété et de profond recueillement, il est intéressant de s'interroger comment les artistes abordent les problèmes spirituels et quel impact cette approche exerce sur leur art. C'est pour aborder cette question que l'Association Arkane pour la promotion de l'art et la sauvegarde du patrimoine organise en partenariat avec le Conseil de la ville de Casablanca, du 19 septembre au 10 octobre 2008, au Forum de la culture (ex. Cathédrale Sacré-Cœur), un événement culturel alliant exposition d'arts plastiques et soirées d'animation autour du thème «Le langage sacré des signes».
«Compte tenu de la portée hautement spirituelle de l'événement, le choix s'est porté sur l'espace de la Cathédrale Sacré Cœur pour accueillir cette grande fête des arts en l'honneur et à l'occasion du mois sacré du Ramadan», indiquent les organisateurs. Ainsi concernant les arts plastiques, l'exposition offre à des artistes aguerris l'opportunité d'exprimer leur vision du sacré et ce à travers une approche qui exclut de leurs œuvres le réel pour le représenter seulement par le signe. Ainsi sont exposées peintures, sculptures, gravures et photographies d'artistes confirmés et de jeunes talents. On note en l'occurrence Khalid Achari, Malika Agueznay, Noureddine Alioua, Khalid Bayi, Abderrahmane Banana, Abdellah Hariri, Issa Ikken, Tibari Kantour, Rim Laabi, Wafaa Mezouar, Abdelhay Mellakh, Houssein Miloudi, Mohamed Nabili, Abderrahmane Ouardane, Aziz Sayed, Raji Said, Tayeb Seddiki. Ils exposent leurs œuvres durant la période du jeûne, en ce moment même, où le rôle de l'artiste est d'apporter aux hommes la trace de leurs croyances et de les aider à se rapprocher davantage de leurs idéaux sacrés et de vivre avec plus d'intensité leurs adorations spirituelles.
Parallèlement à cette exposition, l'association a concocté tout un menu de soirées culturelles. Il sera question ce vendredi 19 septembre à 22 h d'une soirée poétique avec Ahmed Tayeb Laalej, Fatiha Mourchid et Fatima Chahid, ponctuée par des intermèdes musicaux (solo oud, solo kanoune, duo oud-kanoune). La soirée du samedi 20 septembre sera marquée par l'organisation d'un atelier libre où sera procédée en public la réalisation d'oeuvres picturales sur le thème «Sacrés signes» et d'une conférence animée par Said Housbane et où témoigneront artistes et critiques d'art. Un débat autour du «Langage du sacré dans l'art» animé par Faouzi Skalli, Rim Laabi et Touriya Ikbale aura lieu mardi 23 septembre suivi de lectures de textes et chants sacrés.
Figure au menu de la soirée du vendredi 26 Septembre, des lectures texte sacrées en plusieurs langues avec accompagnements d'instruments à corde notamment de textes en berbère accompagnés du «Rbab», textes en Hassani accompagnés du «Centir», textes en arabe accompagnés du luth / kanoune, texte en français accompagnés du violon, textes en anglais accompagnés de la guitare. Seront également proposées au cours de cette soirée, une composition musicale et une séance de lecture de poésies animé par Majda Benkirane avec la participation des poètes en verve, Ahmed Lamsiah, Idriss Ben El Attar, Nouhad Ben Aguida. La cérémonie de clôture de cet événement qui aura lieu 10 octobre sera marqué par un hommage à l'artiste peintre Abdellah Hariri. Sur l'exposition au cours de cette manifestation , Abderrahmane Ouardane président de l'association organisatrice confie: «L'un des enjeux de cette exposition est d'essayer de mettre en lumière la relation entre l'art moderne et la spiritualité. Comment nos artistes communiquent avec le sacré et quels recours font-ils au signe pour exprimer le spirituel, cet état d'âme qui se manifeste toujours comme une réalité d'un tout autre ordre que la réalité naturelle.»


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