Le professeur universitaire Saïd Ben Hissoune, enseignant de biologie à la Faculté Ibn Zohr à Agadir, qui a tué, le 29 septembre 2009, son étudiante, Sanaâ Haddi, comparaîtra le mardi 6 décembre prochain devant la chambre criminelle, deuxième degré, près la Cour d'appel d'Agadir. Ce professeur qui a commis son crime macabre a déjà été condamné en premier degré à dix ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire avec préméditation, dissimulation d'indices du crime et vol du portable de sa victime. Un jugement qui a été contesté par la famille de la victime et par ses collègues à la Faculté des sciences. Rappelons que Sanaâ Haddi, âgée de vingt-sept ans lors du crime, brillante étudiante en sciences océanographiques à la Faculté des sciences de l'Université Ibn Zohr, a sauvagement été assassinée dans une salle de la faculté (n° 108) par son encadrant, le professeur Saïd Ben Hissoune, âgé de quarante-huit ans, marié et père de deux enfants. Le mobile du crime était passionnel. En fait, il a nié au départ son implication dans l'affaire, mais il a fini par l'avouer deux jours plus tard.