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Le projet de gazoduc africain atlantique (Nigeria–Maroc) reçoit l'appui financier des Emirats arabes unis et de plusieurs bailleurs multilatéraux, affirme Leïla Benali
Le Maroc a annoncé l'adhésion des Emirats arabes unis (EAU) au cercle des bailleurs du projet de gazoduc africain atlantique (GAA) destiné à acheminer le gaz naturel nigérian vers l'Europe en passant par le territoire marocain. Le coût de cette entreprise est estimé à 25 milliards de dollars. Lors d'une intervention devant les membres du Parlement, Leïla Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable a précisé, lundi 5 mai, que le financement associe également la Banque islamique de développement (BID), la Banque européenne d'investissement (BEI) et le Fonds de l'OPEP pour le développement international. «Le Maroc a achevé l'ensemble des études techniques préalables, qu'il s'agisse des relevés de faisabilité ou des travaux d'ingénierie de base», a déclaré la ministre, citée par la presse nationale. Le tracé projeté s'étendra sur près de 5 660 kilomètres, depuis les infrastructures nigérianes jusqu'à la ville de Dakhla, au sud marocain, laquelle sera reliée au réseau gazier du nord marocain. Cette configuration permettra de desservir les marchés européens à travers le détroit de Gibraltar. Mme Benali a également indiqué que le contrat de fourniture des conduites métalliques a été attribué au groupe chinois Jingye Steel, sans divulguer la valeur de l'accord ni en préciser les modalités. Une information dévoilée par Barlamane.com en primeur en décembre 2024. Par ailleurs, un accord a été signé entre Rabat et Abuja en vue de la création d'une entité conjointe chargée de la gestion opérationnelle du projet. Traversant quinze pays d'Afrique de l'Ouest, ce corridor énergétique se distingue par sa portée transnationale et l'ampleur des coopérations qu'il engendre. Il incarne une volonté commune de valoriser les ressources naturelles africaines au service d'un développement régional concerté et structurant.