Au moment ou le procureur du roi et la DGSN ont publié chacun un communiqué à l'attention de l'opinion publique pour démentir les les assertions des subversifs d'Al Hoceima qui font état de violence dans l'intervention des forces de l'ordre pour disperser les manifestants, le conseiller parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD) Nabil Andaloussi a saisi le gouverneur de cette ville pour dénoncer les « brutalités » policières. Nabil Andaloussi dont le patron de son son parti n'est autre que le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, ne semble pas avoir pris en compte la mise au point de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) qui a démenti catégoriquement l'usage de la force par les éléments des forces de l'ordre lors de la dispersion d'un rassemblement de protestation, mercredi dernier dans une place publique à Al Hoceima. Elle a également réfuté toutes les allégations d'arrestation ou la prise de toute autre mesure restrictive ou privative de liberté à l'encontre des manifestants. Pourtant, la DGSN est sous la tutelle du ministère de l'intérieur qui, à son tour, est sous la tutelle du chef du gouvernement qui lui est, secrétaire général du parti auquel appartient Nabil Andaloussi. Alors si la DGSN dément tout recours à la force, il serait cohérent que le parti que dirige le chef du gouvernement et ce conseiller parlementaire parlent un même langage afin d'éviter toute équivoque et toute confusion et mauvaise interprétation. Alors à quoi joue Nabil Andaloussi et son parti?