La famille Benabbés-Taarji, figure emblématique de l'hospitalité marocaine à travers le Groupe Tikida, trace un nouveau sillon dans l'univers de l'hôtellerie de charme avec le lancement de AKAN, une collection singulière de maisons d'exception. Ce projet ambitieux, porté par la troisième génération de la dynastie familiale, s'inscrit dans une démarche patrimoniale à la fois audacieuse et ancrée dans les racines du Maroc. Derrière ce nom, emprunté à la culture amazighe – AKAN, qui signifie « corps » ou « structure » – se déploie toute une philosophie de l'accueil, de la transmission et de la célébration du patrimoine. Pensée comme une collection de boutique-hôtels soigneusement choisis pour leur âme, leur histoire et leur ancrage culturel, AKAN aspire à faire rayonner un Maroc pluriel, vivant et intemporel. « AKAN est le corps d'un Maroc vivant, dont chaque maison est une branche vibrante qui parle d'un lieu, d'une mémoire, d'un regard sur le monde », explique Youssef Benabbés-Taarji, Directeur Général Adjoint en charge du développement au sein de la holding familiale Dar Taarji. Une vision partagée avec Jalil Benabbés-Taarji, à l'origine du projet, et incarnée par un management expérimenté et exigeant, piloté par Eros Abrile, Chief Operating Officer fort de 25 ans d'expérience dans l'hôtellerie haut de gamme. Lire aussi | Marrakech. La famille Benabbés-Taârji rachète l'hôtel de charme «Les Deux Tours» Une nouvelle hospitalité marocaine AKAN se distingue par sa promesse d'une hôtellerie de luxe intimiste, fidèle à l'identité des lieux, mais portée par une exigence contemporaine. La collection mise sur des maisons déjà existantes, habitées, restaurées avec respect, où l'authenticité n'est jamais sacrifiée à la sophistication. C'est à Marrakech, ville-carrefour des héritages amazigh, arabo-andalou et saharien, que AKAN pose ses premiers jalons. Deux joyaux en constituent les premières pièces maîtresses : La Villa des Orangers et Les Deux Tours, deux établissements emblématiques qui racontent, chacun à leur manière, un art de vivre marocain empreint de raffinement et de discrétion. Lire aussi | Maroc: la croissance économique tire parti d'une solide demande intérieure Les Deux Tours : un rachat stratégique et symbolique Le rachat récent de l'hôtel Les Deux Tours par Dar Taarji illustre parfaitement l'ambition d'AKAN : inscrire des maisons de caractère dans une logique patrimoniale à long terme. Jusqu'alors propriété de la famille Boccara, cet établissement fondé par l'architecte Charles Boccara s'est imposé depuis 1998 comme l'une des adresses les plus élégantes de la Palmeraie. Dans un écrin de verdure de trois hectares, cette oasis marie architecture arabo-andalouse, artisanat traditionnel et douceur de vivre. Les 44 chambres et suites, réparties dans des pavillons intimes, s'ouvrent sur des patios secrets et des bassins apaisants. Sous la direction de Mohamed Hejjaj, l'expérience y est plurielle : dîner sous les oliviers, détente dans le spa ou flânerie le long d'allées ombragées — le luxe s'y conjugue avec authenticité. Lire aussi | BKGR recommande de souscrire à l'augmentation de capital de TGCC La Villa des Orangers : un riad d'exception sous l'étendard Relais & Châteaux Située aux portes de la médina, La Villa des Orangers cultive un art de vivre feutré dans une ancienne demeure des années 1930 restaurée avec soin. Première adresse Relais & Châteaux en Afrique et au Moyen-Orient, elle offre 33 chambres et suites élégamment décorées dans le respect des matériaux et savoir-faire marocains. Fontaines, patios, jardins parfumés et une vue imprenable sur la Koutoubia et l'Atlas offrent un cadre rare. Sous la houlette de Souheïl Hmittou, la maison perpétue une hospitalité sincère, célébrée par la table raffinée du chef Ighiri Abdelilah et un spa à l'atmosphère romaine. Lire aussi | USA : Trump lance la diplomatie du commerce Une collection, un récit « Il ne s'agit pas d'aligner des établissements, mais de tisser un récit. Celui d'un Maroc vivant, pluriel, sensible », résume Eros Abrile. Un récit porté aussi par Wafa Laksiri, directrice marketing et expérience client, qui conçoit des parcours immersifs sur mesure, et Soraya Sandra El Mouch, à la tête du brand marketing, garante de l'unité et de la cohérence du récit AKAN. Avec AKAN, la famille Benabbés-Taarji veut opérer un retour aux sources de l'hospitalité marocaine. Un retour en finesse, où chaque maison n'est pas simplement un produit touristique, mais un lieu de mémoire, une œuvre de culture, une promesse de durée. La collection ne fait que commencer : d'autres maisons viendront enrichir ce patrimoine vivant. Dans un monde hôtelier souvent standardisé, AKAN veut incarner une alternative rare : celle d'un luxe sincère, enraciné et inspirant. Un luxe qui raconte une histoire, celle du Maroc, et celle d'une famille qui, de génération en génération, continue de la transmettre avec passion.