Sahara marocain. La CEMAC réitère la position constante de ses pays membres    Protection des océans. Le Sénégal intègre l'Alliance internationale Space4Ocean    Gabon. Les infrastructures se renforcent    Casablanca-Settat. Une région en marche    La Guinée lance un nouvel organe électoral    Marseille et Naples jettent leur dévolu sur Eliesse Ben Seghir    Saïdia accueille la Coupe du Monde de Triathlon Moulay El Hassan    L'Hôpital Cheikh Khalifa réalise sa première opération robotique    Soins dentaires illégaux : l'Ordre des dentistes tire la sonnette d'alarme    La Marmite tient son Festival à Lomé    Jaylann : "Ha Wlidi" fait sensation et s'impose en tête des tendances au Maroc    Après l'Occitanie, d'autres régions françaises s'intéressent au potentiel économique du Sahara    Ecosystèmes forestiers : le Maroc et l'Arabie Saoudite scellent un partenariat stratégique    Défense : Le Maroc et l'Ethiopie signent un accord de coopération militaire    Le Maroc nomme des attachés militaires au Kenya, Angola, Ethiopie, Argentine et Pakistan    Megarama Maroc lance le premier Festival du Film pour Enfants    « Citations classiques par Xi Jinping » diffusées dans cinq pays d'Asie centrale    Guerre Israël-Iran : plusieurs pays arabes condamnent, le Maroc s'abstient    Renforcement du partenariat défensif entre le Maroc et l'Ethiopie : un accord de coopération militaire qui reflète un engagement commun pour la sécurité africaine    De nouvelles photos dévoilent la splendeur intérieure de la Tour Mohammed VI et l'avancement du chantier de l'hôtel Waldorf Astoria à Rabat-Salé    Maroc : Partenariat entre la LNFP et LaLiga pour le développement du football    L'économie sociale et solidaire joue un rôle prépondérant dans le renforcement du tissu économique national (M. Akhannouch)    Le Maroc inaugure un nouveau consulat à Miami    Maroc : Sound Energy et Gaia Energy prévoient une coentreprise solaire de 270 MW    Marruecos: Lluvias tormentosas, granizo y ráfagas de viento bajo tormentas este martes    Akdital inaugure un nouvel hôpital de 155 lits à Rabat    Signature à Rabat d'un accord pour l'impression de 3.000 exemplaires du Saint Coran en braille    Morocco and Panama sign cooperation roadmap to strengthen ties and boost investment    La douane et la police saisissent plus de sept tonnes de résine de cannabis à Tanger-Med    Le retour de l'imam marocain Mohamed Toujgani en Belgique après l'annulation de son expulsion    Casablanca-Settat installe 28 stations de dessalement, mais tiendra-t-elle ses délais ?    Le président chinois arrive à Astana pour participer au sommet Chine – Asie centrale    Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji primés à Rotterdam pour le court-métrage «Chikha»    Casablanca : Avec Cameo cinema, le septième art en plein air fait son retour à l'Hippodrome    À New York, le Maroc convoque un colloque multilatéral pour la quatrième journée internationale de lutte contre les discours de haine    Les champs de lavande au Xinjiang... Un tableau naturel qui enchante les visiteurs et dynamise l'économie locale    Walid Regragui... Entre emportement populaire et exigences de construction nationale    Maes... le rappeur français embrase les réseaux avec un message fort en faveur de la marocanité du Sahara    CDM (Clubs 25) : L'Espérance battu, Chelsea vainqueur !    Mondial des Clubs : Mehdi Taremi coincé en Iran, une crise inattendue pour l'Inter Milan    Inde: Un vol Air India Hong Kong–Delhi fait demi-tour après un problème technique    Après les islamistes, le PPS «condamne l'agression sioniste contre le peuple iranien»    SAR le Prince Moulay Rachid préside l'Assemblée Générale Extraordinaire de la FRMG    Panama : Les ministres de l'Agriculture, du Commerce et le chef des renseignements attendus au Maroc    Marrakech Coffee & Tea Festival : La cité ocre devient capitale panafricaine du café et du thé    Real Madrid va prolonger le contrat de Brahim Diaz malgré une offre de 50M de la part d'Arsenal    Casablanca célèbre "Arouah Ghiywania": Un hommage vibrant au patrimoine musical marocain    Gnaoua 2025 : Une ville en transe, un monde en fusion    









Les conférences-débats de Challenge Hebdo et BDO Jiwar
Publié dans Challenge le 16 - 05 - 2009

En partenariat avec Challenge Hebdo, BDO Jiwar a organisé le lundi 4 mai une conférence-débat ayant pour thème «Cartographie des risques et bonne gouvernance». L'enjeu est essentiel pour la survie des entreprises. La qualité de l'assistance montre que l'idée fait son chemin et que de plus en plus de dirigeants sont sensibilisés à la question.
Crise après crise, et scandale après scandale, la législation autour de la gouvernance s'est étoffée. Les obligations et les lois s'additionnent, et les entreprises sont amenées à montrer patte blanche. Non seulement les rapports annuels sont de plus en plus touffus, mais surtout la fonction du contrôle interne devient primordiale. En effet, cette fonction est nécessaire pour appréhender le risque, identifier les points de fuite et y parer au mieux. En ligne de mire, un pilotage optimal des entreprises. La cartographie des risques est un passage obligé dans le sens de la bonne gouvernance. Aussi, celle-ci était un thème des plus pertinents pour nos entrepreneurs. Et c'est dans ce sens que BDO Jiwar a organisé en collaboration avec notre support une conférence qui a traité cette question. Avec des intervenants de premier ordre, tels Michel Léger, président de BDO, Mustapha Asmoun, fondateur de BDO Jiwar, Georges Ravet, Editeur d'une solution de cartographie des risques, la question a été abordée par le truchement de la cartographie. En effet, ce procédé, qui prend en compte la probabilité de réalisation d'un risque et l'ampleur de son impact, peut donner au dirigeant les moyens de la survie de son entreprise. Ainsi, en répertoriant le risque potentiel, on arrive à répartir les responsabilités et les décliner en actions et mesures. «Il faut déléguer pour responsabiliser et ainsi atteindre ses objectifs», explique Zakaria Fahim, associé gérant BDO Jiwar et modérateur pour l'occasion. Mohamed Asmoun étaye : «Il vaut mieux se focaliser sur les risques majeurs et laisser aux opérationnels les risques courants». De cette manière, l'acuité du dirigeant est exacerbée dans la gestion de l'exceptionnel, d'autant que celui-ci est difficilement prédictible. Dans ce domaine, la contrainte réglementaire a joué un rôle de catalyseur pour l'avancée de cette démarche. Cela peut même être «une chance pour améliorer la performance», si l'on en croit Georges Ravet, qui prend comme exemple les sociétés françaises cotées à New York et soumises à la loi Sarbannes Oxley. La réglementation permet d'éviter l'effet cascade dans le cumul de petits problèmes. Cela donne une lecture différente à l'affaire Kerviel qui a secoué le monde financier début 2008. Selon Georges Ravet : «Le vrai problème dans l'affaire Kerviel, c'est la gestion de droits lors de sa mutation. Des problèmes de procédures RH et informatiques ont amené un perte record de 5 milliards d'euros». En tout état de cause, les entreprises soumises à une législation contraignante en la matière ressentent des effets positifs à terme, même si cela peut être très laborieux. Cela peut même se révéler vital, comme le défend Michel Léger : «Il en va de la pérennité de l'entreprise». Aussi, il serait important de décliner ce principe au niveau de la PME. Le spécialiste français pense que : «Pour les PME, une obligation de rapport est absurde. Mais, celles-ci doivent s'inscrire dans cette démarche». Cela permettrait un meilleur pilotage de leurs entreprises. Or, à l'aube de l'ouverture complète, les entreprises marocaines et spécialement les PME doivent se doter des meilleurs outils pour garantir leur survie dans un contexte de concurrence exacerbée. Faute de quoi, la sélection naturelle éradiquera celles qui n'ont pas anticipé sur leurs risques.
3 questions à Michel Léger, Président BDO France et secrétaire général de l'association des évaluateurs de France
Challenge Hebdo : Comment expliquez-vous la corrélation entre les scandales et la réglementation en matière de gestion des risques ?
Michel Léger : Il s'agit, comme pour le dopage, d'une course en avant entre fraudeurs et législateurs. Car, tout part de l'analyse des causes de survenance de ces affaires. Le but est de limiter la multiplicité des causes du problème. On ne pourra jamais tout prévenir, mais au moins peut-on ne pas retomber dans les mêmes problèmes.
C. H. : La législation concernant ce point est assez touffue dans certains pays, n'est-ce pas démesuré ?
M. L. : Le balancier est parti très fort dans les obligations, après certaines affaires médiatisées comme Enron. Cela peut avoir un coût trop important pour les entreprises. Aussi, il faut attendre le retour de balancier, car il faut chercher un certain équilibre en la matière.
C. H. : Au Maroc, c'est la déficience législative qui est remarquable…
M. L. : Il faut plus de réglementation pour que les entreprises anticipent sur leurs risques. Vous en êtes déjà au stade de la prise de conscience, il faut continuer sur ce chemin, car il y va de la pérennité des entreprises.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.